Le fondateur de la Phalange est assassiné le 20 novembre 1936, son corps est jeté dans une fosse commune à Alicante.
Après la guerre, il est décidé de déplacer ses restes à San Lorenzo de l’Escorial. Le 19 novembre 1939, ses restes sont exhumés à nouveau. Son cercueil, drapé de velours noir, est transporté par des phalangistes qui se relayent.
Les 10 jours du transfert sont déclarées deuil national. Le passage dans les villes a lieu dans le silence. Le 28 novembre l’escorte arrive à Aranjuez, puis à Madrid.
Le 30 Novembre 1939, le cercueil est enterré dans le monastère de l’Escorial.
Plus tard, il est décidé d’inhumé Jose Antonio à la Basilique de la Valle de los Caídos, qui sera inauguré le 1er avril 1959 par le Caudillo et consacrée par le Pape Jean XXIII le 7 avril 1960.
Le 29 Mars 1959, Jose Antonio est de nouveau exhumé puis emmené à Los Caidos. Les 14 kilomètres se font par étapes et à 3 km par heure.
Les sépultures de José Antonio Primo de Rivera et de Franco (depuis novembre 1975) sont situées au pied de l’autel, du côté de la nef.
Les ossuaires réunissent également les dépouilles de 33 872 combattants –des deux camps- inhumés anonymement dans des ossuaires.
En novembre 2006, le gouvernement a exigé de la Fundación Francisco Franco que la cérémonie religieuse traditionnelle en l’honneur des morts de la guerre civile ne mentionne plus explicitement le Caudillo ni le fondateur de la Phalange, Primo de Rivera, et que tous les insignes politiques et drapeaux de l’époque franquiste restent en dehors de la basilique.
Cette démarche eut lieu dans le cadre du projet de loi mémorielle déposé par le gouvernement Zapatero visant à retirer les symboles du régime franquiste des frontons des établissements publics appartenant à l’État espagnol.
Il fut un temps où, comme mes grands parents et mes parents avant moi, j’étais fanatiquement Royaliste.
Aujourd’hui, je le reste au niveau des principes… Mais pourtant, quoi de plus méprisable que l’image du Royalisme que nous imposent les familles régnantes contemporaines qui, pour rester sur leur trône et conserver leurs fortunes et prérogatives renient les principes mêmes qui ont été appliqués par leurs ancêtres et se font complices de ceux qui s’acharnent contre leurs peuples ?
Roi d’Angleterre… Roi des Belges… Reine de Hollande ? Ne sont-ils pas complices des contre-valeurs morales et patriotiques imposées par les mondialistes pour détruire toute notion de Nation ou de Patrie ?
Au spectacle du génocide par remplacement fomenté contre leurs peuples, a-t-on entendu un seul murmure de désapprobation en provenance des familles soit disant « régnantes » d’Angleterre, de Belgique, de Hollande ?
Au contraire, en laissant croire à leurs peuple qu’ils sont encore les « sujets » d’un « Royaume », ces pantins servent d’alibi aux oligarchies mondialistes qui exercent, en réalité, une autorité sans partage sur leurs malheureux pays.
Le méprisable empressement du Roi d’Espagne pour s’attaquer à la mémoire de Francisco Franco et de ses proches – à qui il doit pourtant sa couronne ! – n’est-il pas l’exemple même de la trahison poussée à son paroxysme ?
Peut-on nier que les seuls chefs capables de se dresser contre ceux qui ourdissent, depuis des décennies, la fin de nos nations, furent ceux qui ont été portés au pouvoir par d’autres combattants, tels les Francisco Franco, les Philippe Pétain… et les autres que nous n’avons plus le droit de nommer : vous m’avez compris !
Puissent les temps difficiles et les combats qui s’annoncent permettre à de tels chefs de se distinguer à nouveau. C’est notre ultime espoir !
Il faut faire très attention, parce que nous sommes dans une époque où le bien est appelé mal et le mal bien (Jérémie). Ainsi Bernanos a fustigé la Phalange dans ses « Grands cimetières sous la lune » devant les exécutions des paysans des Baléares et son fils a quitté la Phalange à ce moment là. Or que s’est-t-il passé ? Pourquoi la Phalange chrétienne à fait ces horreurs ? Il faut en revenir à l’exécution de Primo de Riviéra que Franco aurait pu sauver mais qu’il n’a pas fait. Sous le coup de l’émotion des centaines d’Espagnols se sont engagés dans la Phalange. Seulement voilà parmi ces gens il y avait des gens de sac et de corde triés et mis à part pour salir la belle Phalange. Ce sont ces « phalangistes » qui ont fait tout au long de la guerre la sale besogne, que Bernanos dénonça.
C’est toujours comme cela. Les maîtres du monde qui gouvernaient l’Espagne, soit par Franco ou Carillo interposés – peu leur importe – ne pouvaient pas entamer la Phalange, alors ils l’ont discrédité au point que notre pauvre Bernanos en a été cocufié. J’ai personnellement questionné un colonel des goums marocains sur les viols des siciliennes pendant la dernière guerre, il m’a juré qu’il n’avait jamais entendu une histoire pareille et que dans les goums c’était une chose impensable vu leur encadrement. Jusqu’au jour où j’ai compris qu’il y avait eu au Maroc un recrutement d’arabes de sacs et de cordes dans des goums mis à part. Même processus !
Ne mettez pas Franco et Pétain dans le même panier. Franco avait vendu son âme « à ceux qui ourdissent la fin de nos nations. », ce qui lui valu la survie jusqu’à sa mort, quant à Pétain qui voulait redonner aux français leur légitimité il fut condamné à mort (1975 jours de forteresse) exactement comme Louis XVI et pour la même raison. Ne cherchez pas plus loin.
Baudouin
Monsieur Roumens,
Quand vous mettez entre guillemets « Ceux qui ourdissent la fin de nos nations » j’ai toutes raisons de penser que c’est à moi que s’adresse votre intervention.
Intervention, il faut le souligner, élégante et très documentée… Mais je crains qu’à l’image de Bernanos, vous n’alliez chercher trop loin des motifs pour vous étonner des exactions attribuées à certains membres de la Phalange. Exactions que vous comparez à celles commises par les Tabors Maroquins, alors qu’elles ne sont tout de même pas de même nature…
Quoi qu’il en soit, il serait surprenant que vous ayez exercé un commandement en temps de guerre ou – ce qui est pire ! – en temps de guérilla, dans la mesure où le spectacle de ce que deviennent les hommes lorsque les circonstances de la guerre les affranchissent des entraves civilisationnelles vous aurait incité à plus de réalisme.
Un réalisme qui, s’agissant des troupes coloniales en Italie, des phalangistes en Espagne, des nègres américains en Normandie puis en Allemagne ou des pseudo « résistants » lors de l’épuration sauvage, illustre l’aphorisme de François de Sales : « Là où il y a de l’Homme, il y a de l’hommerie ».
« Hommerie » qui se traduit dans les divers Larousse , Robert ou autres Littré par un condensé de tous les vices !
Aphorisme parfois attribué par erreur à Montaigne, lequel était encore plus explicite lorsqu’il écrivait que « nous surpassons les sauvages en toute sorte de barbarie », s’agissant à l’époque des méthodes de la « très sainte » inquisition au cours des guerres de religion…
Vous concluez votre élégante intervention par un comminatoire « Ne cherchez pas plus loin. »
En ce qui concerne les exactions très relatives attribuées à la Phalange, permettez-moi de vous retourner ce conseil… Et n’accusez rien d’autre que la nature humaine.
Je relève dans le texte de Monsieur Le Perlier, la mention de « L’empressement » du Roi d’Espagne, à s’attaquer à la Mémoire de Francisco FRANCO. Et je me souviens d’une image qui m’avait frappé, à la télévision (à l’époque, en noir et blanc !…). Le Roi Juan-Carlos, dont la triste fin de « parcours » embarrasse (c’est un doux euphémisme !…) la Couronne d’Espagne, venait à peine de monter sur le Trône, que des madrilènes entreprirent de renverser une statue équestre du général Franco !…Le nouveau Roi laissa faire… Il ne leva pas le plus petit doigt pour s’y opposer ! Pourtant, ne devait il pas au vieux général son Trône et sa Couronne ?… Comment dit-on « Reconnaissance », en espagnol ?!… Les franquistes comprirent vite qu’un « vent nouveau » soufflait sur leur Pays bien-aimé ! Le Roi Juan-Carlos avait également prêté serment de fidélité au Franquisme, devant les Cortès, le Parlement espagnol. On sait ce qu’il en est advenu !… Cela semble très facile, pour certains, de trahir leurs serments ! Pas sûr qu’ils aient la même TOLERANCE pour leurs Peuples!… Comme si L’HONNEUR et le DEVOIR étaient des concepts à géométrie variable…C’est une facilité qui m’impressionne toujours ! Il y a des serments que l’on préfère oublier, comme celui du Président MITTERRAND, qui (par la même occasion…) faisait don de sa personne au Maréchal Pétain, afin de recevoir la Francisque !… Cet « homme de gauche » qui, à la fin de sa vie, écrivait à Madame PINGEOT qu’il rangeait Charles MAURRAS parmi ses « écrivains préférés » ! Et le Roi d’Espagne actuel signant la Loi abrogeant les titres nobiliaires provenant du général Franco, répond à la même logique : tourner le dos à Celui auquel on doit tout ! En tout cas, je n’ai pas entendu dire que l’Italie se soit élevée contre les Patentes attribuant des titres nobiliaires qu’avait signé MUSSOLINI ? A croire que ce qui dérange les uns, ne dérange pas les autres !… Mais tourner le dos à ses serments n’est pas le fait de tous ! Quand je relis Savitri Devi (« Souvenirs et réflexions d’une Aryenne », chapitre 1), je tombe immanquablement sur sa vibrante évocation de « Ceux que rien n’abat, que rien ne corrompt, que rien ne fait changer », « ceux sur qui on peut compter, parce que leur vie est ordre et fidélité »‘. La Petite Cohorte, sans doute ! Anatole FRANCE en prenait le contre-pied, lorsqu’il écrivait : « Il faut avoir les idées arrêtées… Mais pas toujours à la même place ! » – Encore ne se doutait il pas que de brillants discoureurs le prendraient au mot, avec obstination et vigueur… Mais s’il fallait penser à tout !…. BARON D’AUZAT (Cour Royale OBRENOVITCH -Serbie) –
Réponse à M. Le Perlier.
Merci de votre sympathique réponse monsieur, mais je crains que nous ne parlions pas le même langage. C’était Louis XVI que j’évoquais en arrière plan à ma proposition de la vérité. Les américains ont félicité le général Rochambeau de l’humanité et de l’honnêteté du soldat français. Pas un crime, pas un fruit volé sur les arbres, pas un prisonnier maltraité. Lorsque les anglais capitulèrent à Yorktown il y avait 1 600 américains loyaux, qui s’ils avaient été livrés aux Insurgents américains qui se battaient avec les français, auraient été fusillés comme ils avaient l’habitude de le faire. Dans la nuit ils furent évacués par des corvettes française sur New-York qui était encore anglaise.
À comparer avec la prise de Jaffa par l’armée de Bonaparte en Égypte. Quand le beau-fils de Bonaparte (fils de Marie-Louise) vint visiter les lieux au matin, le rues étaient rouge de sang de tous les habitants massacré par nos braves garçons. Pas un survivant. Pas un bébé survivant !
Tout est dans le gouvernement. C’est pour cela que j’ai dit : Ne cherchez pas plus loin.
Cordialement. Baudouin Roumens