Le 8 avril 1966, la Fédération d’action nationale et européenne (FANE) est fondé et dirigé par Mark Fredriksen.
La Fédération regroupe trois mouvements : Action-Occident, les Cercles Charlemagne et le Comité de soutien à l’Europe réelle qui est la section française du Mouvement social belge dirigé par l’ancien Rexiste et Waffen-SS Jean-Robert Debbaudt.
En 1976, François Duprat rallie la FANE à ses Groupes nationalistes révolutionnaires (GNR), faisant fusionner le journal Notre Europe avec ces Cahiers européens, et fait entrer le mouvement au sein du Front national.
Après la mort de François Duprat, Fredriksen est exclu du FN.
La FANE est l’un des premiers mouvements français à rejoindre l’école révisionniste et à en diffuser les thèses.
La FANE est dissoute par décret du Conseil des ministres du 3 septembre 1980, puis à nouveau le 23 janvier 1985 (après l’annulation, le 31 octobre 1984, du précédent décret par le Conseil d’État pour vice de forme), et une troisième fois le 16 septembre 1987 (après l’annulation du deuxième décret pour un nouveau vice de forme), au motif de « manifestations violentes organisées par ce mouvement dont l’un des buts exprimés est l’installation d’un nouveau régime nazi, l’organisation paramilitaire de cette association et ses incitations à la discrimination raciale ».
La revue Notre Europe a cessée de paraitre au début des années 90.
Il faudrait tout de même se réveiller un jour est cesser de se prêter à toutes les provocations et manipulations, même les plus simplistes !
Bien que n’étant en aucune manière des Sémites, ces Judéo Khazars que l’on nomme Ashkénazes, et qui ne se sont convertis au Judaïsme qu’en l’an 780, sur décision de leur leur Roi Bulan, ont toujours eu besoin d’évoque l’épouvantail de l’antisémitisme.
– D’une part pour entretenir la cohésion des juifs derrière eux…
– D’autre part pour s’attirer la sympathie de l’opinion publique…
– Et enfin pour mobiliser les forces de répression à leur avantage…
D’où l’existence de cette officine caricaturalement antisémite qu’était la FANE.
Faut-il vous rappeler que, lors de l’attentat contre le synagogue de la rue Copernic, le 3 octobre 1980, ce fut un certain Jean-Yves Pelay, sioniste infiltré dans ce groupuscule, qui revendiqua l’attentat ?
Groupuscule dirigé par ailleurs par François Duprat, que tous les ex mercenaires – dont nombre de mes amis ! – connaissent pour avoir été, en, Afrique, l’un des hommes de Koch-Foccart et de Pasqua.
Y a-t-il vraiment encore aujourd’hui des gens assez naïfs pour supposer que l’on puisse être l’un des sbires de Foccart en Afrique, mais n’avoir aucun rapport avec lui en tant que fondateur d’un groupuscule assez provocateur pour justifier une répression anti identitaire et anti nationale ?
Car quelle a été la conséquence de cette attribution de l’attentat à la Droite Nationale ?
La principale victime en fut la Nouvelle Droite qui, ayant participé à la fondation de ce puissant vecteur médiatique qu’était le Figaro Magazine, voyait se multiplier son audience.
J’ai moi-même fourni à Louis Pauwels, directeur du « Fig-Mag » le chauffeur et garde du corps qui l’accompagnait, tandis qu’il se rendait aux convocations des Bleustein et autres publicistes pour tenter de sauver son hebdomadaire.
Le chantage auquel Robert Hersant, propriétaire du groupe de presse, a dû se plier était le suivant : plus aucune publicité pour l’ensemble des journaux du groupe, si vous n’écartez pas les journalistes de la Nouvelle Droite !
Et c’est ainsi qu’à part un nommé de Plunket, qui a trahi tout ce qu’il pouvait trahir pour garder son emploi, le rédacteur en chef Jean-Claude Valla, Michel Marmin et quelques autres ont été écartés du Figaro-Magazine… Merci à la Fane, à Duprat, à Pelay et à ceux qui les ont utilisés !
L’avocat Gilles-William Golnadel dit lui même que Copernic n’a rien à voir avec l »‘extrême-droite ».
Donc prétendre comme vous le faites que la répression contre le Fig Mag est due à la Fane est un raccourci bien hasardeux. En réalité le régime n’a pas besoin d’infiltrer pour trouver une pseudo justification. Et il y a toujours des observateurs du pouvoir dans n’importe quel mouvement. Et dans l’ADIMAD ? certainement aussi !
J’ai fréquenté dans les années 60, le siège de la FANE, j’y ai ai rencontré des personnes de parcours et d’horizons très différents, dont certaines passionnantes, comme M.Kohler qui m’a fait découvrir la Tradition et la pensee évolienne. Nous refaisions un peu le monde à travers nos discussions et nos échanges de vues. Les réunions du Samedi ( en général) étaient motivées plus par l’ambiance de camaraderie entre tous qui y régnait que par un militantisme réel. Je ne crois pas avoir rencontré Duprat, je sais qu’il était controversé au sein des membres de la FANE, mais même avec le recul des décennies, je suis bien incapable de faire la part du vrai et du faux à son sujet. Durant les 20 années suivantes, mes relations avec la FANE se limitaient à la lecture de Notre Europe, la publication du mouvement et à quelques échanges avec Marc Fredricksen, Pierre Leloup et Paul Durand. J’habitais alors en Corse, puis à Nice. Concernant Pelay, il était de son propre aveu infiltré à la FANE. Je sais qu’il y avait plusieurs membres policiers dans ses rangs, mais je n’ai aucune raison de mettre en doute leur sincérité militante. Des provocations sans doute involontaires ou mises sur le compte de la FANE ont été l’occasionl de répressions contre les membres et les sympathisants de la FANE, de ratissages ( larges) et de fichages sans précédents depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Je fus moi-même arrêté en octobre 1980 à Nice pour des faits que je n’avais pas commis et dont j’ignorais tout, parce que je connaissais le dirigeant local de la FANE et que j’étais le fondateur de l’association « Présence évolienne ». J’ai tout de même effectué 6 mois de détention préventive à la prison de Nice et failli être transféré au Fort de Vincennes pour être traduit devant la Cour de Sûreté de l’État. Je n’ai jamais plus, par la suite, fréquenté de parti politique. Je ne me suis contenté que d’écrire en Homme libre, dans diverses publications. Lire mon témoignage intitulé »Vie brisée » sur le site Aredam.net
Mon témoignage
http://www.aredam.net/vie-brisee.html