Voici un texte diffusé par le Comité représentatif des Ukrainiens de France lors des commémorations organisées en Bretagne en mémoire des millions d’Ukrainiens assassinés par la faim durant les années 1930 par le pouvoir judéo-bolchevique.
Ukraine 1933… le « grenier à blé » de l’Europe, les « terres noires » les plus riches du monde ressemblent à un gigantesque charnier. Staline et le Parti communiste exterminent, par une famine artificielle et programmée, des millions d’Ukrainiens réfractaires au communisme et à la russification.
La mise en place de l’Holodomor, qui littéralement signifie « assassiner par la faim », débute dès 1929 par l’application des processus génocidaires tels que les définit la convention de l’ONU de 1948 sur les génocides. Moscou met fin à l’ukrainisation culturelle et linguistique, l’Église orthodoxe ukrainienne, dans un climat de haine anti-chrétienne, est liquidée ; l’intelligentsia est déportée, assassinée. Même le Parti communiste est « purgé » de ses membres ukrainiens. Ensuite, c’est la paysannerie, la plus nombreuse, soit 25 millions d’Ukrainiens, qui va subir une collectivisation des plus violentes : on oblige, par la terreur, les paysans à rejoindre les fermes industrielles collectives (kolkhozes). On les dépossède de leur terre et de leur bétail. On tue, on déporté au goulag les récalcitrants.
La collectivisation a fait des centaines de milliers de victimes en Ukraine, mais elle n’est pas la cause du Holodomor, elle en est le moyen. Moscou, dans un climat de mise à mort proclamée du paysan ukrainien, exige des kolkhozes des quotas exorbitants que l’Ukraine ne peut fournir. La famine s’installe. Dès l’hiver 1932-1933, les activistes communistes volent, détruisent les réserves alimentaires des maisons individuelles. Les frontières russe et biélorusse sont fermées, l’accès aux villes est interdit aux fermiers. La mort par la faim règne en maître. Le cannibalisme apparaît. Des bandes d’orphelins et de paysans faméliques errent dans les villes, on les noie, on les enferme dans des wagons et des baraques où ils agonisent, on les déporte.
La famine cessera à l’automne 1933. En 1937, la Grande Terreur frappera les villes, les paysans qui y avaient trouvé refuge n’y seront pas épargnés. L’Holodomor a fait entre six et sept millions de victimes. L’ONU et l’Europe l’ont qualifié de « crime contre l’humanité », 27 États l’ont qualifié de génocide.
Le Comité représentatif des Ukrainiens de France
Merci de rappeler cette infamie toujours occultée en France par les « compagnons de route » et les complices de Marx, Lénine, Troztky Staline etc.
L’extermination des opposants par la famine a toujours été utilisée par les dictatures en complément des goulags (y compris la dictature « démocratique »). Les USA à Cuba et Philippines (1889-1900), l’Angleterre en Afrique du Sud (guerre des Boers), Angleterre+Chine+Guinée+USA au Biafra, communistes au Soudan et Ethiopie etc…