Alors voilà, c’est fait, l’équipe de France (sic) est qualifiée pour la Coupe du Monde.
Un stress intolérable pour le pays entier, durant ces quelques jours séparant le match aller, où les « Français » se sont pris une belle taule, deux buts à zéro, et ce match retour, où leur équipe a pris le dessus par trois buts à rien.
Ah ! ça a été de la surprise ce match aller. Pensez donc. Deux à zéro, par l’Ukraine, alors que l’on joue les glorieux matchs de barrage. Une histoire à ne pas être qualifié cette affaire-là.
Une déception générale, à tous les étages de la société. Puis une colère, légitime.
Les supporters d’abord.
Vous imaginez, vous vous déplacez en Ukraine, vous brûlez presque le tiers de votre salaire mensuel pour aller voir une dizaine de types surpayés se faire étaler.
Il est colère le supporter quand il revient à sa chambre d’hôtel. Il en deviendrait même un peu raciste, pour le coup. Parce qu’à la fin, cette équipe, on finit par se rendre compte qu’il n’y a que des Noirs et des Arabes, qui ne chantent même pas la Marseillaise, qui sont payés des millions et qui jouent sur le terrain comme si la France, la France Monsieur, ça ne les intéressait pas. On tient là des discussions pour au moins trois jours, autour du comptoir ou de la machine à café.
Et puis, les médiats, eux aussi ils étaient en colère.
Les patrons de chaînes d’abord. Ça va leur faire un trou dans leurs budgets cette élimination. On paie une fortune pour des droits de retransmission, et au final ça n’intéressera personne, et les contrats de publicité ne seront pas aussi juteux. Insupportable.
Le journaliste sportif, il était encore plus furieux. Il avait déjà prévu ses vacances au Brésil, sur des belles plages de sable blanc, bien sécurisées, coincées entre deux favelas qu’on ira visiter rapidement, encadrés par une milice privée surarmée, histoire de faire un peu de reportage social aussi.
Ils avaient dû tous se concerter, pour s’organiser un peu, faire de belles soirées, l’un entre les bras d’une belle métisse, l’autre avec un jeune garçon, selon les goûts, le tout arrosé de cocktails au rhum bien frais. Le rêve. Ils ont bien besoin de ça les pauvres, avec tout ce qui se passe. Les fusillades, les émotions, ça mérite du réconfort quand même.
Les unes des journaux ont été assassines, on soulignait l’échec, on les traitait de mercenaires, de bons à rien et de minables.
Pour les plus optimistes, certainement ceux qui n’avaient pas encore versé leur acompte au palace brésilien, on prévenait l’équipe qu’il ne lui restait plus que l’exploit pour se qualifier.
Et oui l’exploit. Et celui-là d’exploit… Imaginez un peu, aller mettre deux buts à l’Ukraine, au Stade de France, à la maison. Dur.
Parce que finalement, l’Ukraine, on ne peut pas dire que ce soit une nation spécialiste du ballon rond. Le genre de pays qui a dû arriver une fois en quart de finale de Coupe du Monde, sans trop savoir comment. Un exploit, on vous dit. Hercule à côté, avec ses douze travaux, il est ridicule.
L’exploit, ils l’ont fait. Ils ont même mis trois buts. Qualifiés d’office, sans prolongation. Une véritable épopée. Les esprits chagrins diront que c’est suspect cette affaire, mais qui s’en souciera ?
Les journalistes, ils sont heureux, les patrons voient leurs contrats de publicité revenir, les autres retrouvent leurs vacances dorées. On essaie de ne pas crier sa joie à la télévision, on reste sur la réserve, mais quand même, on y est, à nous les plages, l’alcool et les putes.
Le supporter il est encore plus content. Finalement cette équipe elle est bien. Et puis, comme quoi, des Arabes et des Noirs, hein, quand ils aiment la France et qu’ils se qualifient, on les supporte plus facilement. Ce n’est plus très grave qu’ils gagnent en un mois ce qu’il ne peut pas espérer gagner en toute une vie.
Ce n’est plus très grave non plus que, au même moment, des hordes d’Arabes aient saccagé des quartiers entiers, parce que l’équipe d’Algérie, elle aussi, elle jouait. Elle a même gagné et elle s’est qualifiée, tout pareil. Contre le Burkina. Heureusement qu’on a pas trop d’immigrés du Burkina en France. Parce que ça aurait fini à la machette tout ça.
Pas grave, de toute façon, on était devant le match de l’équipe de France, alors ça ne nous a pas trop dérangé finalement. Et puis, on est solidaire entre équipe victorieuse, on sait ce que c’est, le stress du match, l’adrénaline qui monte et qu’il faut bien décharger après. Finalement, on est pareil que les Arabes pour le coup. On se comprend tous, autour du ballon rond. Et on se retrouvera au Brésil.
Parce que lui aussi, il va pouvoir y aller au Brésil, le supporter. Comme les journalistes. Par contre, lui, il va cramer la moitié de son salaire, et annuel cette fois. Heureusement, pour ceux qui peuvent vraiment pas, les mairies feront des transmissions en direct sur les grandes places, avec des écrans géants. Ça coûtera cher, ça salira tout, il y aura des agressions et des rackets, mais bon, si la France est qualifiée pour la phase suivante, on oubliera tout ça et on reviendra.
Une grande communion patriotique, tous unis autour du maillot bleu, qu’on a payé une fortune, et du drapeau bleu blanc rouge. Et des Noirs et des Arabes aussi, avec des Roms même, tous plus intéressés par les portefeuilles que par le drapeau, mais patriotes quand même, ça reste du portefeuille français après tout.
En tout cas, on le brandira ce drapeau mité, aux couleurs salies, et on pourra même amener un coq, en mascotte. Vous avez remarqué, chaque fois, les journalistes ils le trouvent le supporteur qui a amené un coq. Un vrai, un vivant, qui a peur. Il est même terrorisé, avec tous ces Noirs à côté qui louchent dessus pour le becqueter.
Mais, d’un autre côté, il est content lui aussi le coq. Parce que c’est pas tous les jours que lui, représentants des poules, que l’on qualifie volontiers de créatures les plus bêtes qui soient, se retrouve entouré ainsi par des spécimens encore plus débiles.
En tout cas, il est tellement content le supporter, que, du coup, il en oublie ses problèmes. Et là c’est Hollande qui est réjoui. Il nous a préparé un beau discours le Flamby, à base de l’importance de l’entraîneur dans une équipe. Vous avez compris, les débiles ? L’entraîneur c’est lui et l’équipe, c’est la France. Alors tout va bien, on va s’en sortir au match retour. Bravo. Trois points de plus dans les sondages.
Moi, j’avoue, avec une certaine honte, que je ne l’ai pas regardé ce match. J’ai pas été patriote sur ce coup. Faut dire qu’il y avait de la concurrence sur les autres chaînes. On sentait qu’elles allaient pas laisser tout le gâteau à TF1.
Sur la 2, il y avait Apocalypse Hitler et la Traque des nazis, deux belles émissions sûrement, les genres documentées et bien réalistes. Sur une autre chaîne, il y avait la vie de Simone Veil. Certainement magnifique et tout aussi émouvant. Du coup, les autres chaînes, elles pouvaient pas lutter, elles ont déclaré forfait.
Moi aussi d’ailleurs. Je suis monté me coucher et j’ai bouquiné un Ryssen avant de dormir.
C’est quoi cet article????
Putain merde, qu’est ce que cela fou des commentaires sportifs sur un blog nationaliste ?
C’est comme un militant nationaliste qui raconte son parcourt sur le journal « militant » ça n’intéresse personne!
Monsieur Benedetty, si je vais sur ce blog, c’est pour de l’information alternative et pas pour comprendre ce que je sais déjà en regardant les merdias type canal+ (canal israel ) et où bmf tv ( jew tv).
Cher Yvan, que se passe t il en ce moment en Syrie et à sa périphérie?
Cher Yvan, parlez nous de l’absence criante du FN, dans de grande municipalité?
Cher Yvan, votre programme « commun » avec Carl Lang, vous nous faites un topo vite fait?
Cher Yvan ,j’aimerais un bilan général de la fronde anti-radar (ici ils crament tous meme en ville)!
Cher cadres de l’œuvre Française par moment je… aller je vais etre méchant un article d’un beauf j’en veux plus!
Dois je moi aussi écrire un article sur la chasse aux gros gibiers ? Cher Yvan deux pages sur « militant » où sur se blog je suis sur que cela va passionner les foules.
A moins d’avoir de gros problèmes de lecture pour lesquels nous ne pouvons malheureusement rien, cet article n’a rien d’un commentaire sportif. Si vous l’aviez lu, vous l’auriez sans doute remarqué. Cela dit, si vous trouvez des articles de la presse du système qui parlent de Ryssen et diffusent des dessins de Konk, c’est que nous avons fait de gros progrès.
Les attaques contre les radars ont par ailleurs été évoquées à de multiples reprises. Nous pourrions le répéter en boucle, mais nous ne sommes pas sur BFM TV et cela ne présente aucun intérêt. Des gens ne se mobilisent pas pour leur Race, mais pour leur portefeuille. C’est amusant, mais cela n’a pas grand’chose hélas à voir avec le combat nationaliste.
La Syrie a été évoquée à plusieurs reprises ces derniers jours également.
Cordialement,
Jean Dupont.
Cher amis, j’ ai passé l’age d’avoir de l’humour ce billet m’énerve…. Pour ce qui est de la mobilisation nationaliste dont tu reves je vais etre direct, nous faisons tous et toutes du flanc depuis le 19 mars 1962, tout n’est que parole stérile et masturbation de la bouche.
Dès que les frigos des français seront vide, que l’état social s’effondrera et que la gauche tapera la casette des retraités …
Nous pourrons enfin faire du vrai nationalisme!
Plus ça vas et plus je me radicalise et plus je prend mes distances avec « les penseurs » et autre poete.
Cordialement Alexandre !
Se radicaliser, c’est bien. Être prêts à tout pour sa patrie, c’est bien. Penser qu’il suffira demain que l’État s’effondre pour que nous soyons en mesure de faire quoi que ce soit ? Nous verrons bien si cela aura suffit. Nous sommes nombreux à penser au contraire que c’est parce que nous serons forts, unis, déterminés, poussés par un même idéal que nous pourrons agir et « faire enfin du vrai nationalisme ». Et aujourd’hui nous ne sommes pas grand chose et certainement pas en état de peser en quoi que ce soit. Nous ne maîtrisons certes pas tous les éléments et nous ne pouvons agir sur les grands mouvements économiques, sur certains grands désastres qui s’annonce. Mais nous estimons que c’est aujourd’hui que nous devons nous former, nous unir, apprendre à combattre cote à cote, ne pas être les spectateurs béats d’un monde qui s’écroule en pensant que nos ennemis n’y ont pas réfléchis et laisserons quelques nationalistes s’organiser sur le tard pour sauver ce qui peut l’être. Alors très modestement Jeune nation se veut l’un de ces petits éléments qui font que nous existons parce que nous produisons – des textes oui, seulement des textes, mais c’est à ça que sert un site d’information. Le nationalisme n’est pas une opposition, ce n’est pas que la défense de notre terre, de notre peuple ; être nationaliste c’est se souvenir qu’une société, un peuple, ne vit et n’existe que parce qu’il est créateur, conquérant, qu’il a envie de vivre. Alors si nous pouvons apporter notre petite pierre à l’édifice, montrer que nous pouvons tenir un site d’information – où parfois il y a eu des textes des grands penseurs nationalistes du passé, parfois des textes de penseurs actuels et parfois, parfois aussi des textes à vocation plus humoristique, alors peut-être qu’on pourra envisager de diriger autre chose qu’un site nationaliste.
Pour ma part ceux qui se proclament les plus purs des plus radicaux – je ne vous vise évidemment pas ne vous connaissant pas – ceux qui attendent bien au chaud qu’un jour il se passe quelque chose, c’est ceux-là qui pour ma part m’apparaissent être des gens stériles.
Pour les autres, quoi qu’ils fassent pourvu qu’ils soient sains, porté par un pur idéal, qu’ils pensent, agissent, et vivent comme des nationalistes, qu’ils aident ceux qui doivent être aidés, qu’ils soutiennent ce qui doit être soutenu, qu’ils s’engagent, qu’ils dirigent, qu’ils combattent selon leur place et leur attitude me suffit. Combattre par -40 sur le Front de l’Est n’a pas empêché Léon Degrelle d’être un penseur et un poète. Se sacrifier à 39 ou 33 ans pour leur patrie n’ont pas empêché Codreanu ou José Antonio d’être des penseurs et des poètes. Ce qui est sûr c’est que quand les penseurs (ou qui se pensent tels) se croient supérieurs et dénigrent leur peuple, quand les militants se croient meilleurs et dénigrent leurs chefs, il n’est plus même utile de combattre.
Le « mouvement » est composé de gens aux parcours multiples, aux cultures politiques diverses, à l’engagement parfois très récent, parfois ancien… Il en faut pour tous, mais toujours se souvenir que soi-même on a découvert un jour qu’il existait autre chose que la vérité du système, et il a fallu s’y faire, réfléchir, apprendre, connaître avant de pouvoir sereinement juger de tous et sur tout (souhaitons-le).
En espérant que vous ayez pu saisir le sens profond de ce torrent verbal !
JD.
Alors pourquoi chaque paroisse dénigre l’autre paroisse !
Pourquoi tant de chefs nationalistes se bavent les uns sur les autres ?
Il y a trop de chefs cultivant le culte de leur petite personne …
Sans me vanter avec 2 autres personnes ont à été souvent bien plus utile par « nos actions de graces » la nuit (je préfère ne pas détailler) que tant de discours à Paris, Lyon où Toulouse.
Pour moi JD le temps presse j’ai mouillé la chemise à 17… et 20 ans plus tard, je ne vois rien poindre à l’horizon à part des cheveux blancs, du stress, des coups, des amandes, une incarcération et du fric perdu à me déplacer à droite où à gauche.
Sans méchanceté aucune à part Jérôme Bourbon et André Gandillon, j ai avec le temps une faible opinion des cadres nationalistes le fait meme de prendre ma carte dans un parti me révulse.
bonne continuation JD
Excellent… Lire Ryssen est effectivement et définitivement une activité infiniment plus gratifiante.