Éditions du Paillon, 280 pages, 22 €
Ce journal d’un très jeune chemise noir toscan offre un témoignage spontané et très vivace du milieu où naquit et s’affirma le fascisme, sur les valeurs et la culture qui l’ont caractérisé, sur les passions et les déceptions qui en alimentèrent la lutte.
Nous suivons ainsi au jour le jour la vie d’un jeune squadriste, de la naissance des premiers faisceaux de combat, des expéditions et de la création de La Disperata jusqu’à la Marche sur Rome et la prise du pouvoir par Mussolini.
Ce document, une première en français, peut s’apparenter au livre d’Ernst von Salomon « Les Réprouvés ».
Il éclaire d’un jour nouveau la crise que connut l’Italie dans les années qui suivirent la fin de la Première Guerre mondiale.
Le choix alternatif de Mario Piazzesi fut en effet celui de toute une génération face à la crise du libéralisme et du socialisme, de la morale, et de l’individualisme alors que ces jeunes avaient grandi dans l’exaltation du sacrifice pour la Communauté et la Patrie.
Disponible sur la Boutique nationaliste
Fascisme est un mot qui ne veut plus dire grand chose, auquel on a donné une connotation négative. C’est une définition dans laquelle on met n’importe quoi pour alimenter ses détestations et fantasmes. Pourtant sous la plupart des régimes fascistes, les gens étaient plus libres que sous nos régimes dits « démocratiques ». L’usage de ce mot pour exprimer sa détestation de l’autre qui pense différemment, relève de l’inversion accusatoire. Je pense aussi, à tort ou à raison, que le fascisme est une doctrine qui a une dimension spirituelle, propre à l’Italie, difficilement exportable, qui allait bien au delà des seuls nationalisme et de » l’appartenance raciale ». La pensée de Julius Evola était celle qui incarnait le mieux, le fascisme dans sa vision transcendante et non raciale ( la race de l’esprit à la place de la race physique) de l’humain, animé par un idéal commun : l’Imperium.