Ars Magna, Coll. Evoliana, 82 pages, 26 €
De 1930 à 1963, Mircea Eliade et Julius Evola échangèrent une correspondance plus ou moins fournie selon les années.
De celle-ci, vingt-quatre lettres ont survécu. Présentées ici par Claudio Mutti, elles nous apprennent beaucoup de choses sur Mircea Eliade et il faut bien dire qu’elles ne plaident guère pour lui puisque l’homme, très soucieux de sa carrière universitaire, oublie son passé et se tait sur ceux qui l’ont inspiré tels Evola et Guénon.
Ces lettres nous apprennent de même bien des choses sur Julius Evola, sur son désir fugace de se rendre en Inde, sur sa volonté de faire connaître l’oeuvre d’Eliade aux Italiens et la sienne aux Français, sur sa mansuétude face aux bassesses de son correspondant.
Disponible sur : Ars Magna
Je ne me suis jamais penché sur l’œuvre de Mircea Eliade que Julius Evola voulait faire connaître aux Italiens. Peut-être, est-ce là une occasion de s’ y intéresser. Un livre écrit par Claudio Mutti ne peut être qu’un excellent livre. Je profite de l’occasion de mon passage sur ce site, dont j’apprécie les publications et annonces culturelles, pour saluer fraternellement Claudio Mutti, bien sûr, ainsi que tous nos camarades evoliens, quelles que soient les voies qu’ils aient pu choisir. J’ai choisi pour ma part la réflexion et la distanciation à l’égard de toute exploitation et manipulation de l’actualité. L’ennemi n’est certainement pas celui que les médias et les politiques se plaisent à nous désigner…