DANS SON DISCOURS prononcé à l’Elysée le 18 mars dernier à l’occasion du quatre-vingtième anniversaire du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) qu’il recevait avec tous les égards, trois mois seulement après avoir célébré dans la salle des fêtes du même palais la fête juive d’Hanoucca avec le grand rabbin de France et d’autres personnalités de la communauté, le président de la République, se voulant décidément très proche de la synagogue, a déclaré, martial : « À chaque fois que réapparaîtra la moindre trace d’antisémitisme, nous serons intraitables comme nous l’avons toujours été, et avant moi mes prédécesseurs. » Et pour être sûr d’être bien compris, il a ajouté : « Et en la matière, je le dis avec la plus grande force, il n’y a aucune place pour l’antisémitisme quel qu’il soit. Il n’y a et n’y aura jamais de oui mais ». Quand on sait que le révisionnisme historique, et désormais l’antisionisme, et même toute critique de l’Etat d’Israël, sont assimilés à de l’antisémitisme, au point que des personnalités modérées comme Dominique de Villepin, Hubert Védrine, Edgar Morin (un juif de 102 ans) et même des institutions comme l’ONU sont ouvertement accusées d’antisémitisme par des Likoudniks fanatisés, il y a de quoi être inquiet. D’ailleurs, une proposition de loi punissant même les propos privés et permettant aux tribunaux de délivrer des mandats de dépôt dès les jugements de première instance a été votée en première lecture par l’Assemblée nationale le 7 mars et va être examinée par le Sénat.
De plus, le Palais du Luxembourg étudie actuellement un projet de loi, déjà voté par le Palais Bourbon, « visant à sécuriser et réguler l’espace numérique ». Si l’objectif affiché du texte semble d’abord de « protéger les mineurs de l’exposition précoce aux contenus pornographiques », ce qui est une intention louable — même si c’est l’ensemble de la population, et pas seulement les mineurs, qui ne devrait pas pouvoir accès à l’immondice qu’est la pornographie car si l’on dénonce les porcs (« balance ton porc »), on se garde bien de dénoncer la porcherie que constituent tous ces sites ignobles —, le projet de loi prévoit, dans son article 222-33-1-2 de punir d’un an d’emprisonnement ferme et de 3 750 euros d’amende « le fait de diffuser en ligne tout contenu qui, soit porte atteinte à la dignité d’une personne ou présente à son égard un caractère injurieux, dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante ». Avec un énoncé aussi vague et aussi général, n’importe qui peut être condamné pour tout et n’importe quoi. Il suffit qu’une personne qui lise ce qui est diffusé en ligne sur un blog ou un site ou simplement dans un commentaire sous un article se sente offensée, intimidée, outragée, mal à l’aise ou ressente une quelconque hostilité, même diffuse et purement subjective, pour qu’elle puisse procéder à un signalement via Pharos ou d’autres plates-formes de délation citoyenne afin que l’internaute ayant diffusé le message soit poursuivi et condamné pénalement à une amende voire à de la prison ferme. La folie répressive atteint des niveaux inouïs car, même en Union soviétique, les gens étaient moins traqués dans la mesure où n’existaient pas à l’époque tous ces réseaux sociaux qui fonctionnent de plus en plus comme de gigantesques machines infernales de surveillance, de flicage, de harcèlement et de délation.
Ce même projet de loi prévoit, dans son article 5, une peine complémentaire de bannissement (de six mois, et jusqu’à un an en cas de récidive) se traduisant à l’occasion d’une condamnation pénale pour négationnisme ou apologie de terrorisme par l’obligation faite aux fournisseurs de plateforme en ligne de bloquer le compte ayant servi à commettre l’infraction et tous les autres comptes détenus par la personne condamnée. Dans les délits visés par le texte, il y a également la pédopornographie, le proxénétisme et le harcèlement sexuel mais il est significatif que l’on place ce qu’ils appellent « le négationnisme » et « l’apologie de terrorisme » (par exemple ne pas être Charlie, ou ne pas condamner sans nuance l’action du Hamas du 7 octobre dernier en Palestine occupée) au même niveau que ces délits infamants.
DANS CE contexte ultra-répressif, il n’est pas étonnant que RIVAROL qui est une publication libre et indépendante, tonique et anti-conformiste, ne mâchant pas ses mots et n’étant soumis à aucun groupe de pression ni à aucune puissance d’argent soit particulièrement dans le viseur du pouvoir et des lobbies. Comme nous vous l’indiquions dans notre dernière édition, ont été requis le 20 mars contre votre serviteur 15 000 euros d’amende et dix-huit mois de prison ferme, sans possibilité d’aménagement de peine, par Madame le procureur de la République tandis que les deux parties civiles, l’Observatoire juif de France (OJF) et le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) réclamaient respectivement 14 000 et 8000 euros de dommages et intérêts et trois publications judiciaires aux frais du condamné, à hauteur de 5000 euros chacune au minimum, dans Le Figaro, Le Monde et le Parisien.
Par ailleurs, le vice-président du RN et de l’Assemblée nationale, Sébastien Chenu, fondateur de Gay-Lib, organisateur de Gay Pride et militant homosexualiste bien connu, réclame 15 000 euros de dommages et intérêts car il se serait senti insulté dans son « orientation sexuelle » par cette courte incise de l’article de Jean-Philippe Robiquet paru dans notre édition du 6 septembre 2023 et où notre collaborateur évoquait brièvement le « combat politique que Monsieur (ou Madame, on ne sait trop) Chenu mène depuis de nombreuses années » ! Un autre procès devait avoir lieu le 27 mars mais il a finalement été repoussé au 12 juin, certains avocats de la défense (car je ne suis pas le seul prévenu dans cette affaire) n’ayant toujours pas reçu les vidéos incriminées, preuve, soit dit en passant, de l’incurie des services du Parquet.
MAIS LA persécution contre RIVAROL et son directeur ne s’arrête pas là puisque le tribunal administratif de Paris, statuant sur le fond, a confirmé le 22 mars 2024 la décision de la CPPAP (commission paritaire des publications et agences de presse) du 4 mai 2022 nous retirant son agrément, nous expulsant de ses registres — où nous figurions pourtant sans discontinuité depuis 1951, notre certificat ayant été renouvelé tous les cinq ans sans difficulté, la dernière fois le 15 février 2018 ! —, considérant que le journal « ne présentait pas un caractère d’intérêt général ». Le tribunal administratif, se gardant de développer une argumentation juridique, fait de la (basse) politique pour justifier sa décision : « En l’espèce, il ressort des pièces du dossier que le journal RIVAROL diffuse des propos infamants contre les personnes de confession juive et tourne en dérision la Shoah et sa mémoire. Ces écrits, outre leur nature infamante, sont susceptibles de donner lieu à des condamnations pénales en application des dispositions de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. A cet égard, il n’est pas contesté que le directeur de la publication a été condamné à plusieurs reprises, définitivement, au titre de ces articles, dont trois fois en qualité de directeur de la publication, pour provocation à la discrimination nationale, raciale et religieuse entre 2012 et 2020. Dans ces conditions, le journal RIVAROL ne peut être regardé comme ayant un caractère d’intérêt général quant à la diffusion de la pensée. Ainsi, c’est sans commettre d’erreurs de fait […], ni commettre d’erreur d’appréciation que la CPPAP a retiré le certificat d’inscription du journal RIVAROL. »
Nous allons bien sûr porter l’affaire, mais sans grande illusion, devant la cour administrative d’appel de Paris qui devrait statuer d’ici deux ans, selon les délais habituellement en vigueur dans ce genre de dossiers. Mais d’ores et déjà on peut constater une nouvelle fois que la répression nourrit la répression. C’est parce que nous sommes traqués, poursuivis en justice et condamnés qu’on nous retire l’inscription à la commission paritaire, donc qu’on triple nos frais postaux, qu’on décuple le taux de TVA et qu’on nous chasse progressivement d’un grand nombre de points de vente de la presse, à commencer par les rayons des supermarchés puisque des officines font pression sur les enseignes de distribution pour qu’elles nous retirent définitivement de leurs étals au motif qu’il ne faut ni exposer ni vendre un journal jugé antisémite, négationniste, raciste et homophobe, ayant perdu le certificat de la CPPAP et dont le directeur a plusieurs fois été condamné pénalement. Et la justice administrative s’appuie sur les décisions du tribunal judiciaire pour confirmer l’expulsion des registres de la commission paritaire. Ainsi la boucle est bouclée. Il n’y a pas moyen d’échapper à leurs filets. Tout est verrouillé, cadenassé, fermé à double ou triple tour.
NOUS avions obtenu une petite victoire, le 7 décembre 2022, lorsque — à notre surprise tant nous sommes habitués à perdre ! —, le tribunal de commerce de Paris — composé, il faut le préciser, d’entrepreneurs, de professions libérales, de commerçants et artisans, donc de catégories socio-professionnelles a priori moins idéologisées et politisées que des magistrats de métier — avait exigé de la société PayPal qu’elle rétablît notre compte qu’elle avait supprimé unilatéralement le 23 mai 2022. Las, les magistrats professionnels de la cour d’appel de Paris, le 16 novembre 2023, ont annulé cette décision — en nous condamnant au passage à verser près de 10 000 euros à PayPal alors même que nous avions gagné en première instance, pourquoi se gêner ? — en arguant, contrairement à ce qu’avait statué le tribunal de commerce, que les juridictions françaises ne sont pas habilitées à arbitrer ce différend, le siège social de la société PayPal Europe étant au Luxembourg !
On le voit, on nage en plein arbitraire. La justice, c’est vraiment la roulette russe. En première instance, le tribunal de commerce certifie que la France est compétente pour juger d’un conflit entre PayPal Europe et un de ses clients. En appel, les juges, de manière aussi péremptoire, disent exactement l’inverse. Selon eux, seul le Luxembourg serait compétent pour juger de ce dossier. Mais qui peut sérieusement faire confiance à la justice des hommes, surtout à une époque où tout, absolument tout, est inversé, où l’on marche sur la tête dans tous les domaines et où l’on glisse jusqu’à l’abysse ?
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RIVAROL, <[email protected]>
Source : Éditorial de Rivarol
FRANCE OCCUPÉE : LA RÉPRESSION DES FRANCAIS LIBRES ET ALTERNATIVE NEO PETAINISTE : Le Régime cosmopolite , immigré, tribal , oligarchique , totalitaire , despotique et Oriental qui règne dans les médias et la politique en France depuis 1945, et dans les institutions et les appareils idéologiques d’état depuis 1981 au nom de l’UMPS , de la » démonKratie Mabusienne » et de la » Tyrannie Crifologique » , plus elle réprime les français libres gaulois euro-chretiens autochtones des courants nationalistes , plus elle fait le lit et accélère l’Alternative neo-pétainiste de la Révolution Nationale … Aucun régime totalitaire , surtout Oligarchique , tribal et répressif , malgré la toute-puissance de sa Propagande , de ses instruments de Terreur et de sa LAIDEUR politique et idéologique de type et de nature ORIENTALE , tel qu’il s’érigede facon diasporique et s’exprime de façon brutale et terroriste en France et dans les états occidentaux , sous tutelle , ne peut survivre au-delà de ce qu’il peut créer comme Dissidence comme rupture et comme mécanique révolutionnaire qui va avoir raison de lui et qui va abattre .. le grand accélérateur de sa chute c’est l’irruption géopolitique de la Nouvelle Russie en Ukraine et la montée multipolaire des nations Goys , le dépérissement moral et éthique de sa Doxa historiographiqe et de son Logos maraboutique , l’extrême LAIDEUR de sa propagande médiologique et enfin sa déconnexion totale et fatale de la réalité aryenne du pays réel …La seule Alternative qui reste aux français gaulois pour s’émanciper et se libérer de la gangue d’un tel régime est d’ordre néo-pétainiste
On rappelle qu’en principe, la liberté d’expression protège les opinions minoritaires et qui peuvent déplaire. Les opinions majoritaires et qui plaisent à tout le monde n’ayant pas besoin d’être protégées.
Et ça devient tout le contraire.
Autant inscrire dans la constitution qu’il n’y a pas de liberté d’expression en France en dehors de ce qu’il est permis par la XVII, en gros, rien.