PLUS LES SEMAINES PASSENT, plus leur tyrannie s’aggrave. Sans surprise, et comme nous le prédisions, le passe vaccinal a été jugé conforme à la Constitution le 21 janvier, jour de l’exécution du roi Louis XVI, par les neuf gnomes du Palais Royal présidé par l’infâme Fabius. Lequel Conseil constitutionnel avait déjà validé l’été dernier le passe sanitaire, la loi de bioéthique ouvrant la voie à la légalisation de la PMA pour les lesbiennes, à la création de chimères animal-homme, la loi renforçant les principes de la République mettant fin à l’école à la maison et plaçant sous étroite surveillance les établissements d’enseignement hors contrat. On le voit une fois de plus, il n’est rien à attendre ni du Conseil constitutionnel, ni du Conseil d’Etat, ni de la Cour de cassation qui ont validé ces dernières décennies les pires infamies et dont les membres sont cooptés du fait de leur soumission totale au Système, à la bien-pensance et à tout ce qui est anti-national, anti-naturel et antichrétien.
Grâce au feu vert de Fabius, l’homme du sang contaminé, tout un symbole, et dont le fils Victor est, rappelons-le, le directeur associé de la société américaine McKinsey payée des millions d’euros par l’Etat français, donc par les contribuables, pour la mise en œuvre étatique de la stratégie vaccinale, le passe du même métal est désormais obligatoire en France depuis le lundi 24 janvier pour toutes les personnes à partir de l’âge de seize ans. Pour les 12 à 15 ans, le passe sanitaire continue à s’appliquer. Quelle est la durée de ce passe vaccinal ? Il est en place au moins jusqu’au 31 juillet 2022. Mais rien ne dit qu’il cessera d’être imposé au-delà de cette date. On a en effet un précédent avec le passe sanitaire qui, selon la loi, devait prendre fin à la mi-novembre 2021 et que l’Exécutif a cependant prolongé, officiellement en raison de la situation sanitaire qui ne s’était pas suffisamment améliorée. Il pourrait donc en aller de même avec le passe vaccinal, qui peut être indéfiniment prolongé au nom de tel ou tel prétexte. Seulement, pour ne pas susciter l’ire des masses, le pouvoir procède par étapes. C’est la technique du voleur chinois ou encore celle du salami. C’est toujours ainsi que le Système procède pour détruire la souveraineté nationale, la morale naturelle, l’institution familiale, la libre entreprise, la liberté de pensée. On détruit l’édifice par tranches successives, jusqu’à la destruction finale, jusqu’à l’effacement terminal. Julien Borowczyk, député LREM et président de la mission d’information de l’Assemblée nationale sur la gestion de la crise sanitaire reconnaît déjà à demi-mots que le passe vaccinal pourrait être prolongé au-delà de la date-butoir du 31 juillet 2022 : « Qui est capable aujourd’hui de vous dire quand est-ce que le virus va s’arrêter ? À la lumière de chiffres et d’avis du Conseil scientifique, évidemment, si on ne renouvelle pas l’état d’urgence, on ne renouvellera le passe vaccinal qui va avec. Je pense que cette date butoir, déjà, elle est quand même assez claire et assez nette d’un point de vue législatif, juridique et constitutionnel ». Autrement dit, si l’état d’urgence sanitaire est renouvelé, le passe vaccinal le sera aussi. Et demain ou après-demain, qui nous dit qu’on ne passera pas du passe à la puce ? Le pouvoir pourrait par exemple prendre prétexte de la multiplication des faux passes sanitaires ou vaccinaux pour imposer à terme le puçage (voir l’article de Céline Bardèche en page 6 de ce numéro). Cela paraît fou aujourd’hui, mais qu’en sera-t-il demain ? Aurions-nous seulement imaginé, il y a, ne serait-ce qu’une décennie, ce que nous vivons depuis deux ans ? Ils sont malheureusement capables de tout. Et il est à craindre que l’acceptation des masses ne soit là encore largement majoritaire. Au nom bien sûr de la santé et de la protection des populations. Qu’est-ce que les gens n’accepteraient-ils pas si on leur promet seulement de continuer à vivre ou à survivre ici-bas ?
QUELQUES JOURS avant que le passe vaccinal fût entré en vigueur et s’appliquât partout sur le territoire national, Emmanuel Macron était allé au Parlement européen présenter les priorités de la présidence française de l’Union, le 19 janvier. Et il n’a rien trouvé de mieux à dire dans son discours solennel que d’affirmer la volonté de la France d’inscrire « le droit à l’avortement » dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. A l’instar de Jean-Luc Mélenchon qui, lors de sa campagne présidentielle de 2017, s’était engagé, élu, à inscrire dans la Constitution de sa VIe République « le droit à l’IVG ». Là aussi, ils vont toujours plus loin dans l’horreur et le cynisme : ce qui était hypocritement présenté dans les débats au Parlement en 1974 comme un acte réservé aux seuls cas de détresse, pour pouvoir obtenir le vote des députés de “droite” réticents, — Simone Veil l’a avoué par la suite, lors des 30 ans de la loi portant son nom (elle ne pouvait tout dire dès le départ de crainte de faire capoter le projet) —, est désormais considéré comme un droit fondamental et inaliénable, comme une conquête majeure ne souffrant aucun retour en arrière, aucune contestation.
On voit là tout leur mensonge, leurs propos faux, fielleux et criminels : ils prétendent vouloir protéger la vie et la santé mais ils érigent le froid assassinat des enfants à naître, par aspiration ou par destruction et écrasement du crâne, par démembrement, comme l’élément premier et fondamental de leur projet politique pour l’Union européenne. Voilà leur apport au débat, à la civilisation, au continent européen. Ils prétendent nous soigner et nous sauver avec leur vaccin ARN mais ils tuent massivement dans les EHPAD (établissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes) des vieillards avec le Rivotril dans ce qui est une forme d’euthanasie ne disant pas son nom, ils encouragent les enfants et adolescents à d’atroces mutilations avec les « changements de sexe » qui ne cessent de se multiplier dans les collèges et lycées de France (nous en avons des témoignages multiples et concordants !), le transsexualisme encouragés par l’Education nationale et les coteries LGBT venant dans les écoles développer leur propagande immonde et étaler leurs mœurs criminelles. Ils encouragent la vasectomie, opération par laquelle les hommes renoncent définitivement à donner la vie, à procréer, à fonder une famille et qui connaît aujourd’hui une forte expansion dans les jeunes générations. Dans quelle société mortifère, empoisonnée et contre-naturelle nous est-il donné de vivre ?
ET PENDANT ce temps, la comédie électorale continue. Tant à gauche qu’à “droite” de l’échiquier politique. Les petites manœuvres s’accélèrent : Montebourg se retire, Taubira annonce sa candidature, la septième à gauche, la huitième si l’on compte Macron qui devrait officialiser sa volonté de se succéder à lui-même d’ici quelques jours. Dans le camp dit populiste, Zemmour engrange quelques ralliements venus du parti mariniste, de Collard à Rivière en passant par Damien Rieu. Et il se susurre que le polémiste pourrait prochainement obtenir le soutien public de Marion Maréchal. Marine Le Pen dénonce ces “trahisons” et rappelle qu’en politique il faut faire preuve de courage et de droiture. Mais elle est particulièrement mal placée pour faire la leçon, elle qui a exclu le fondateur du parti, son propre père auquel elle devait tout, qui a éliminé ou marginalisé les cadres et militants les plus sincères et les plus désintéressés, elle qui a renié les fondamentaux et qui continue à le faire. Elle a ainsi renoncé à l’abrogation de la loi Gayssot et, ces derniers jours, à la suppression de la double nationalité qui étaient pourtant, l’une et l’autre, des propositions phares du Front national canal historique. En agissant ainsi, elle a évidemment ouvert un large espace sur son flanc droit dans lequel le sépharade Zemmour, fort d’appuis médiatiques et financiers puissants, de Vincent Bolloré à des banquiers rothschildiens, s’est habilement engouffré.
Ce duel fratricide « à la droite de la droite » pourrait profiter, et c’est peut-être sa finalité cachée, à un troisième larron nommé Valérie Pécresse. On n’a pas suffisamment commenté les déclarations de Jacques Attali selon lesquelles c’est une femme qui succéderait à Macron, et surtout, celles, beaucoup plus récentes, de l’essayiste juif Alain Minc. Soutien de Macron en 2017, l’essayiste vient d’annoncer dans Le Point qu’il soutiendrait cette fois Valérie Pécresse car il craint que le président sortant n’obtienne pas de majorité à l’Assemblée en juin prochain, contrairement à la candidate des Républicains. Or il faut une majorité solide, « une majorité aux ordres », ose-t-il dire, pour conduire les réformes européistes et mondialistes qu’il appelle de ses vœux. Et, selon lui, Pécresse a plus de chances de l’obtenir que Macron, ce qui n’est pas faux compte tenu de l’implantation territoriale des Républicains. C’est une évolution chez Minc qui, en novembre 2021, affirmait soutenir encore Macron en cas de nouvelle candidature. Minc qui rêve d’un second tour entre Macron et Pécresse, ce qui assurerait, selon lui, la poursuite de la même politique, des mêmes choix fondamentaux, sentirait-il le vent tourner ? Ne croirait-il plus aux chances de réélection de Macron malgré les sondages actuellement flatteurs ? Connaîtrait-il d’autres indicateurs moins favorables ?
Cette déclaration en faveur de Pécresse tend en tout cas à démontrer que la candidate de LR ne conduirait pas sur l’essentiel une politique différente de celle du président sortant. Mais qui sérieusement pouvait en douter quand on connaît le profil et le passé de la présidente de la région francilienne, elle de surcroît qui se dit chiraquienne, ce qui est déjà tout un programme et le gage de toutes les trahisons, de toutes les compromissions, de toutes les reptations et de tous les reniements ?
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Rivarol
Source : Éditorial de Rivarol n°3503 du 26/01/2022
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