ILS NE RECULENT DEVANT RIEN. Pour la Saint-Valentin les Jeunes avec Macron, le mouvement de jeunesse de la République en marche, ont lancé une campagne destinée à lutter contre l’abstention pour l’élection présidentielle. La cible : les jeunes célibataires avec des affiches de nature quasiment pornographique diffusées sur trois applications de rencontres très fréquentées : Tinder, Bumble et Grindr. Auprès de BFMTV, un porte-parole des Jeunes avec Macron a évoqué la stratégie : créer un profil “Premium” sur chaque application, avec une affiche représentant un couple et un slogan « Je vote et toi ? ». Mais quels sont les “couples” en question ? Trois affiches ont été choisies, et elles ne doivent rien au hasard. Sur l’affiche de gauche, on voit un homme et une femme qui s’embrassent (jusque-là rien de contre-nature), sur celle au centre, deux hommes noirs se tiennent par la tête prêts à s’embrasser goulûment et sur celle gauche deux jeunes femmes blanches enlacées s’embrassent sur la bouche. Voilà la conception de l’amour et de la famille de la Macronie : un couple hétérosexuel et deux paires homosexuelles, l’une féminine (deux blanches), l’autre masculine (deux noirs).
Et les Jeunes avec Macron ne sont pas là à leur premier essai. Dans leur programme officiel qui est évidemment celui que portera le chef de l’Etat une fois officiellement candidat à sa succession, ils ont indiqué qu’il sera désormais possible pour tout un chacun de changer de sexe à partir de l’âge de 13 ans. Sachant que l’adolescence est généralement une période de la vie difficile, celle de la lente structuration du moi, de la puberté, et qu’il n’est pas rare à cette époque de la vie de se sentir mal dans sa peau, que l’on profite de cette fragilité, de cette faiblesse pour conduire des jeunes gens et des jeunes filles à se mutiler, à détruire leur vie, à briser leur destinée, à violenter et à nier la nature, en les encourageant à changer de sexe, d’identité, de prénom, de façon de s’habiller, est une folie et un crime. Or la Macronie défend et promeut ce crime. L’objectif, en accord avec les associations et mouvements transsexualistes qui ont leurs ronds de serviette dans les collèges et lycées de France et viennent déverser en toute impudeur et en totale impunité leur propagande immonde et abjecte sur nos têtes blondes et crépues, est de détruire notre jeunesse, de souiller son corps et son âme. La drogue et la pornographie de masse ne suffisaient pas, ils veulent aller encore plus loin. Et malheureusement beaucoup de parents démissionnaires sont incapables de défendre leur progéniture contre ce qui n’est ni plus ni moins qu’une forme d’assassinat de leurs enfants, une profonde destruction et un viol de leur être le plus intime, une offense odieuse au Créateur et à la nature, un attentat à la vie, à la santé de l’âme et du corps, au bon sens, à la raison.
Il ne faut pas prendre tout cela à la légère : rares aujourd’hui sont les collèges et les lycées où il n’y a pas des adolescents qui prétendent souffrir de dysphorie de genre et qui sont résolus à changer de sexe, qui sont en processus dit de transition ou de transidentité. Comme si c’était possible de changer de sexe, de genre. Il s’agit en réalité d’affreuses mutilations aux conséquences irréversibles. Qu’on ne vienne pas nous dire qu’il n’y a pas là une volonté satanique de détruire la famille, la société, l’individu dans son intimité la plus profonde. Peut-on envisager perspective plus cauchemardesque ?
NE NOUS FAISONS aucune illusion, un second mandat présidentiel de Macron conduira à la mise en œuvre à marche forcée des révolutions sociétales et anthropologiques les plus folles, les plus criminelles. Et comme il ne sera pas soumis à réélection puisque la Constitution limite désormais à deux quinquennats maximum les mandats de président de la République, Macron pourra encore plus facilement tout se permettre. Les cinq prochaines années risquent de voir la mise en œuvre législative non seulement du transsexualisme (qui commence déjà à se développer) dès la sortie de l’enfance, voire même avant, mais également de la gestation pour autrui, prolongement logique du “mariage” homosexuel et de la procréation médicalement assistée ouverte aux lesbiennes, où il s’agit de louer des utérus pour des paires homosexuelles (feu le cynique pédéraste Pierre Bergé ne disait-il pas qu’on pouvait louer des ventres au même titre qu’on loue des bras pour travailler ?), de l’euthanasie active et du suicide assisté, qui sont des marqueurs de gauche. Christiane Taubira à laquelle on doit le « mariage pour tous » s’est ainsi engagée, si elle était élue, à mettre en œuvre une nouvelle grande réforme affirmant « le droit de mourir dans la dignité », c’est-à-dire en réalité à légaliser l’euthanasie. On ne sort décidément pas du règne de la seringue : après celle pour lutter, dit-on, contre le covid, mais dont les effets secondaires sont loin d’être toujours anodins, voici l’injection pour tuer purement et simplement, au nom bien sûr de la dignité. Quand les politiciens et les media parlent de dignité, mieux vaut courir à toutes jambes. Car c’est en général pour justifier et promouvoir les pires ignominies.
Et d’ores et déjà nous allons avoir droit à un allongement des délais légaux pour avorter, de 12 à 14 semaines. Il y a quelques jours à peine, le 10 février, l’Assemblée nationale a en effet adopté en nouvelle lecture la proposition de loi « visant à renforcer le droit à l’avortement » et dont la mesure-phare (ou plutôt ténébreuse) étend les délais d’IVG de 12 à 14 semaines de grossesse. C’était 10 semaines au moment de la loi Veil (1975), cela fut porté à 12 semaines au moment de la loi Aubry (2001) et ce sera désormais 14 semaines. En attendant pire. Après un nouvel examen au Sénat le 16 février, le texte devrait être définitivement adopté le 23 février à l’Assemblée nationale, ouvrant la voie à sa promulgation. Ce sera l’une des dernières mesures du premier quinquennat de Macron, une des plus emblématiques : faciliter et démultiplier le massacre industriel des innocents. Cette responsabilité ne lui sera pas ôtée. Le gouvernement, de manière hypocrite, affirme qu’il s’en tiendra à la décision souveraine du Parlement, alors même qu’il a tout fait en sous-main pour que cette proposition de loi soit discutée et adoptée. Quel cynisme ! On notera à cet égard qu’aucun mouvement politique jouant la carte électorale aujourd’hui, qu’aucun candidat déclaré à la présidentielle et ayant quelque chance d’obtenir les 500 parrainages, ne propose de défendre la vie de la conception à la mort naturelle. Aucun n’entend en finir avec ces sacrifices humains à grande échelle. Aucun même ne propose d’en supprimer le remboursement à 100 % ou d’en restreindre l’accès et les conditions, ce qui serait de toute façon en soi largement insuffisant car toute vie innocente doit être protégée et sauvée. Mais ce qui est frappant et tristement révélateur, c’est qu’aucun n’est capable aujourd’hui de défendre, fût-ce la moindre restriction, à ce crime de masse. Tous disent qu’ils ne toucheront pas « aux droits des femmes » (de tuer le fruit de leurs entrailles). Et ces candidats prétendent néanmoins vouloir sauver la France, la civilisation. Quelle imposture ! Mais de quelle civilisation parlent-ils ? Celle qui tue massivement l’enfant innocent ne mérite pas le nom de civilisation mais celui de barbarie. Et dans une société où la mère ne protège plus le fruit de ses entrailles, comment s’étonner que les parents eux-mêmes ne s’opposent plus souvent à la mutilation de leurs enfants appelée pudiquement transition ou transidentité ?
LA RÉÉLECTION de Macron est hélas aujourd’hui probable, même s’il peut se passer bien des choses encore dans les dernières semaines de campagne. Le chef de l’Etat retarde au maximum son entrée officielle en campagne. Il a jusqu’à début mars et la fin de la collecte des parrainages pour le faire. Pourquoi se presserait-il ? De Gaulle et Mitterrand n’avaient annoncé leur volonté de se représenter qu’un mois seulement avant le premier tour, le 4 novembre 1965 pour le premier, le 22 mars 1988 pour le second. Cela leur avait plutôt réussi. En attendant, Macron peut se délecter du spectacle offert par ses concurrents : Pécresse est lâchée par plusieurs ténors des Républicains qui lui préfèrent le président sortant, Sarkozy dit pis que pendre d’elle en privé et souhaiterait en douce la réélection de Macron, ce qui lui permettrait égoïstement de rester le seul ancien président « de droite » vivant et donc de garder encore une certaine autorité sur son camp. Quant à Pécresse, son grand meeting le dimanche 12 février à Paris a été un naufrage. Très mauvaise oratrice, elle a lu sans talent un texte mal écrit, mal ficelé, sans souffle et sans grand dessein, avec une gestuelle et des expressions robotiques qui faisaient un effet catastrophique. Dans la mesure où dans la perspective du second tour, c’était Pécresse qu’il craignait le plus car c’est elle qui avait objectivement le plus de chance de l’emporter face à lui, le chef de l’Etat peut être heureux et soulagé. D’autant qu’à gauche la candidature de Mélenchon ne semble pas prendre cette fois comme il y a cinq ans, notamment parce qu’il est concurrencé cette fois par une candidature authentiquement communiste, celle de Fabien Roussel. Et à la “droite” de Macron, Pécresse, Marine Le Pen et Zemmour semblent pour l’heure scotchés chacun autour de 15 % et semblent avoir du mal à se détacher, à enclencher une vraie dynamique. La primaire sauvage (dans tous les sens du terme) entre la candidate du Rassemblement national et le chef de Reconquête produit des divisions et des haines fratricides de plus en plus meurtrières comme en témoignent les insultes et noms d’oiseaux qui pleuvent sur les réseaux sociaux, les accusations réciproques de trahisons entre les marinistes pur jus et les élus et cadres du RN rejoignant le camp de Zemmour et tout cela donne un côté politicien de tambouille électorale des plus déplorables et démobilisateurs. Macron peut donc avoir le sourire.
A l’heure actuelle, et sauf surprise de dernière minute toujours possible, tout semble en place pour que Macron se succède à lui-même. Il a, semble-t-il, pensé à tout. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal — qui s’est bien gardé de rendre le moindre hommage au grand professeur Luc Montagnier (1922-2022) qui vient de décéder, probablement parce qu’il n’avait pas tenu sur le covid les déclarations conformistes qu’on attendait de lui — a ainsi déclaré que le passe sanitaire pourrait être levé « fin mars ou début avril ». Soit quelques jours seulement avant le premier tour de la présidentielle fixé au 10 avril. Et avant sans doute de le remettre en vigueur après les élections législatives des 12 et 19 juin ? La Macronie prend décidément les électeurs pour des imbéciles. Mais le pire, hélas, c’est qu’elle n’a probablement pas tout à fait tort.
[…]
Rivarol
Source : Éditorial de Rivarol
AIDEZ RIVAROL !
Le 4 novembre, le directeur de RIVAROL a été condamné par la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris à trois mois de prison avec sursis, 4 000 euros d’amende et 11 000 euros de dommages et intérêts pour différents écrits, datant de 2018 et début 2019, dont un éditorial sur la panthéonisation de Simone Veil. La loi interdit de demander des dons pour le paiement des amendes et des dommages et intérêts, mais il est possible de nous aider autrement, de manière tout à fait légale :
Abonnez-vous, réabonnez-vous (voir le bulletin d’abonnement page 11 avec tous les tarifs), même par anticipation (auquel cas, votre abonnement sera prolongé d’autant), abonnez des amis, des connaissances, de la famille, des relations de travail ou autres. Que tous ceux qui le peuvent prennent l’abonnement de soutien (175 euros), de propagande (210 euros) ou à vie (2 000 euros). Vous pouvez également souscrire à un abonnement couplé papier et numérique d’un an à 150 euros ou prendre l’abonnement numérique seul d’un an à 80 euros.
Cotisez à l’association des Amis de RIVAROL pour 2021 (adhésion simple : 20 euros. Adhésion donateur : 40 euros. Adhésion bienfaiteur : 100 euros et plus).
Vous pouvez également faire des dons, uniquement pour le paiement des droits civils de procédure et les frais d’avocats à l’Association des Amis de RIVAROL, soit par chèque (19 avenue d’Italie, 75013 Paris), soit par virement bancaire. Voici les coordonnées du compte de notre association à la Banque postale :
IBAN : FR91 2004 1000 0108 6027 7P02 005
BIC : PSSTFRPPPAR
On peut aussi faire un don par Paypal pour les mêmes motifs en se rendant sur la page accueil de notre site rivarol.com à la mention : Faire un don.
Merci pour tout ce que vous pourrez faire pour nous aider, dans ces temps si difficiles. Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Haut les cœurs ! Merci d’avance du fond du cœur pour votre cadeau de Noël à RIVAROL.
Commentaires 1