En septembre 2013, la junte grecque organisait la plus vaste opération de répression politique de l’histoire grecque, arrêtant au cours des semaines tous les députés nationalistes, des centaines de militants, limogeant les patriotes grecs travaillant dans les services publics et faisant pression sur les sociétés privées pour faire perdre leur travail aux militants travaillant dans le privé.
Après 18 mois d’enquête marqués par des révélations sur les liens entre les juges et le pouvoir politique, sur des manœuvres et des manipulations indignes, le chef du mouvement nationaliste Aube dorée (XA, Χρυσή Αυγή) a été libéré hier. Selon la loi, un justiciable ne peut être détenu plus de 18 mois. Or, en 18 mois, les juges et les policiers ont été incapables de constituer un dossier suffisant contre les « criminels ».
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En attentat, Nikos Michaloliakos n’en a pas fini avec les persécutions. Cet élu du parlement grec demeure notamment assigné à résidence. Il ne pourra quitter son domicile que pour se rendre au Parlement.
Cette libération est provisoire. Le chef des nationalistes grecs sera jugé le mois prochain avec 71 autres nationalistes sous le prétexte de la constitution d’un groupe criminel – une accusation délirante et risible dans un pays miné par la corruption depuis des décennies –, mais en réalité pour avoir voulu s’opposer à l’invasion de son pays, aux crimes des terroristes marxistes et à la livraison de son pays à l’oligarchie.
Un autre nationaliste a été remis en liberté, l’héroïque Yannis Lagos ; il avait également été arrêté en 2013. Un autre député de l’Aube dorée, Christos Pappas, sera remis en liberté dans les prochains jours.
Signe de l’arbitraire de la mesure, cette remise en liberté n’a provoqué aucun débat en Grèce, ni parmi la population, ni parmi les politiciens, ni au sein de la justice. S’ils avaient été les dangereux chefs d’une organisation criminelle comme les a présentés la dictature, nul doute que le régime aurait réussi à trouver un biais pour les maintenir en prison. En réalité, la libération des nationalistes, même en résidence surveillée, aurait pu intervenir il y a des mois. Le régime ne leur a infligé ces mois d’emprisonnement que par simple mesure de rétorsion pour avoir voulu abattre le régime corrompu dont la junte de Samaras a profité durant des années.