Plusieurs centaines d’extrémistes (1 500 selon les médiats antifascistes) se sont rassemblés dimanche à Malmö (sud de la Suède) et ont tenté de s’opposer à une prise de parole de Stefan Jacobsson, le président du Parti des Suédois (SvP, Svenskarnas Parti). Parmi les extrémistes, de nombreuses personnes portaient des cagoules et avaient le visage masqué et étaient venues armées. Malgré cela, ajouté aux nombreuses violences filmées, certains médiats n’ont pas hésité à parler de manifestants « pacifiques ».
Lors de l’arrivée du chef nationaliste, les criminels, qui ont mené ces dernières années de nombreux attentats contre les patriotes, ont lancé dans sa direction de gros pétards, des pierres, des bouteilles en verre, des fumigènes. Les policiers, également visés, sont finalement intervenus quand les extrémistes ont attaqué, à la fin du discours de Stefan Jacobsson. Les forces de l’ordre ont dispersé la foule en étant contraintes notamment de lancer une charge à cheval. Certains animaux ont piétiné des assaillants dont dix auraient été blessés et seulement six arrêtées.
« Il y a un grand contraste entre ce qui s’est passé à Ystad [où s’était déroulé le précédent rassemblement nationaliste sans incident] et Malmö. À Ystad, beaucoup de gens étaient venus réellement écouter le discours, alors [qu’à Malmö] le rassemblement a été marqué par les violences de la gauche qui était plutôt des contre-manifestants venus attaquer la police »
a déploré Stefan Jacobsson.
Le Parti des Suédois poursuivra sa campagne jusqu’aux élections générales le 14 septembre, le président du mouvement effectuant ces derniers jours plusieurs prises de paroles par jour. Le point d’orgue de la campagne sera le rassemblement du 30 août prochain.
Le jeune mouvement (créé en 2008) n’est pas répertorié dans les sondages. Ces derniers accordent une large avance aux sociaux-démocrates (entre 29,9 et 33 %) devant les libéraux-conservateurs (22,3-23,4 %) et les populistes des Démocrates suédois (8,1-12,2 %) (pour les autres partis, les Verts obtiennent de 9,8 à 12 %, l’extrême gauche de 6,5 à 7,8 %, les libéraux entre 5,6 et 6,2 %, les centristes 3,4 à 4,7 %, les chrétiens démocrates environ 3,5 % et un parti féministe entre 2 et 3 %, les autres se contentant d’environ 1,5 %).
Il est à noter que les rangs des « antiracistes » ne comptaient pas un seul Noir ni le moindre Arabe.