JOUR 5
Aujourd’hui est consacrée à la visite de Sofia !
Nous démarrons cette journée par la visite des ruines de la forteresse antique de Serdika, construite par une tribu thrace au IIe millénaire avant JC. Au milieu de ce réseau de ruines se trouve la petite église Sveta Petka Samardjiiska, modeste lieu du XIVe siècle derrière lequel est enterré Vasil Levski le héros de l’indépendance Bulgare. Véritable héros national, il a été l’idéologue du soulèvement national dans la lutte contre l’occupant ottoman. Il fut capturé, jugé puis pendu un an plus tard par les Turcs, le 19 février 1873.
Mort pour la liberté de son peuple, il est aujourd’hui encore considéré comme étant le plus grand héros de l’histoire nationale.
Nous continuons notre visite par la présidence bulgare, dans la cour de laquelle il est possible de circuler totalement librement, loin des barricades et policiers armés de fusils d’assaut qui entourent l’Elysée en France.
Ici, seuls deux gardes en tenue d’apparat protègent la porte d’accès principale de la présidence et la relève très protocolaire toute les heures fait partie des attractions à voir.
Nous visitons ensuite l’église Sainte Sophie, magnifique bâtiment de brique rouge dont les sous-sols se visitent. Les fondations du bâtiment laissent apercevoir les différentes modifications effectuées au cours de l’histoire de l’église, jusqu’à remonter au petit temple initial dont le sol couvert de mosaïques du IVe siècle est encore visible au plus profond du dédale de couloirs et de tombes.
Enfin, nous nous rendons à la cathédrale Saint Aleksander Nevski, siège patriarcal, lieu emblématique de l’orthodoxie à Sofia, avec ses immenses coupoles dorées.
18h30, nous retrouvons le responsable local de l’Union Nationale Bulgare sur une place de Sofia. Une manifestation non déclarée est organisée par l’UNB dans Sofia pour annoncer la marche du lendemain, la Lukovmarch. En un instant, une centaine de nationalistes se regroupent en rang par deux, derrière la bannière de la Lukovmarch et traversent la ville avec torches et fumigènes sous les yeux des Sofiotes. Au terme d’un parcours ayant traversé tout le centre-ville, la manifestation se disperse immédiatement pour éviter contrôles et arrestations et nous ne nous retrouverons qu’une heure plus tard dans un local de l’UNB pour un apéritif avec nos camarades européens. Cette année encore, nos amis allemands de Die Rechte, suédois de Nordfront, mais aussi norvégiens, estoniens, hongrois, anglais, polonais et croates ont fait le déplacement pour participer demain soir à la grande marche en mémoire de Hristo Lukov, général bulgare, homme d’État et grand leader nationaliste.