Nick Griffin est une des figures marquantes du Nationalisme en Grande-Bretagne. Il a été responsable du British National Party de 1999 à 2014 et député européen de 2009 à 2014. Chose remarquable pour un Anglais, il a participé il y a quelques années à l’hommage traditionnel à Jeanne d’Arc aux côtés de l’Œuvre française, et y a prononcé un discours. Il nous accorde ici un long entretien (et à la suite la version en Anglais) sur la situation outre-Manche, et revient en détail sur l’action décisive qu’il a menée en 2013 afin de stopper les bombardements occidentaux sur la Syrie.
JEUNE NATION : Le Premier Ministre conservateur Boris Johnson conserve t-il quelque chose ?
NICK GRIFFIN : Johnson n’est en rien un conservateur, en dépit du nom de son parti. En fait, il est si peu conservateur qu’il devrait être poursuivi pour publicité mensongère !
Lui et son régime sont des libéraux jusqu’à l’os. On le voit, par exemple, à sa promotion perpétuelle du programme LGBTQ+, que ce soit dans les écoles britanniques ou comme pierre angulaire de sa diplomatie. Cela fait partie d’une hostilité plus globale, fondamentalement anti-conservatrice, envers la famille et les valeurs chrétiennes.
En Irlande du Nord, le régime de Johnson s’est allié avec les marxistes du Sinn Fein et de l’IRA pour imposer l’avortement contre les vœux de la majorité de la population, c’est-à-dire une large part de la communauté protestante et la forte minorité traditionnaliste chez les catholiques.
Après le Brexit, Johnson s’efforce activement de remplacer les immigrants blancs et chrétiens d’Europe de l’Est par des millions de Chinois de Hong-Kong et un nouveau torrent de « travailleurs qualifiés » d’Inde.
C’est aussi un opportuniste dénué de scrupules, dont la carrière ne comporte qu’une constante, sa fidèle servilité envers l’élite sioniste néoconservatrice.
Il faut rappeler qu’il est très conscient et fier de son ascendance non britannique et non chrétienne[1]. Il utilise la rhétorique du nationalisme civique au moment des élections, mais il n’est en réalité aucunement l’un des nôtres.
Plus de 50% des Londoniens ne sont plus blancs (c’est probablement le même taux à Paris mais nous n’avons pas la chance d’avoir des statistiques). Quel est le niveau de conscience des Britanniques du « Grand Remplacement » ?
Je pense que ce niveau de conscience est très élevé, mais pas d’une bonne façon. Une majorité des gens le comprennent probablement – à un niveau très simple, sans être conscient de la raison pour laquelle il se produit et de la responsabilité de plusieurs groupes – et se résignent en disant qu’ « il est trop tard pour changer ça et que sur le long terme le pays est fini. »
C’était la raison principale de la tendance de nombreux Britanniques, avant le Brexit, à s’installer à l’étranger à leur retraite aussitôt qu’ils le pouvaient.
Y a t-il un équivalent aux puissantes organisations juives de France comme le CRIF ou la LICRA en Grande-Bretagne ? En France le gouvernement est une simple extension de ces associations, au point que la LICRA dispose d’une antenne gouvernementale, la DILCRAH.
Oui, nous avons le Bureau des députés des juifs britanniques (Board of Deputies of British Jews), auto-élu, qui mène des harcèlements juridiques et un contrôle des médias afin de maintenir les Britanniques dans le politiquement correct. Ils ont même une aile paramilitaire pour policer la rue, le Community Security Trust. Toutefois, la violence contre les opposants est sous-traitée à des groupes tels que les antifas.
Ils ont énormément de pouvoir, bien que je ne pense pas que ce soit autant qu’en France.
Le gouvernement britannique est-il aussi influencé par des oligarques ?
Par des oligarques, des sionistes, des marionnettes de la CIA, des collaborateurs non repentis de Bruxelles, le lobby LGBTQ+, le marxisme culturel, des scientifiques stipendiés promouvant le discours de l’ONU et de l’OMS sur le changement climatique, le Covid et le Grand Reset, et des opportunistes carriéristes – nous les avons tous. Les seules personnes qui n’ont pas de siège au gouvernement britannique, c’est nous, simples Britanniques !
Le Brexit a t-il changé quelque chose à cet égard ?
Pas vraiment. Il a diminué le pouvoir de Bruxelles, mais le vide a été rempli par l’Etat profond américain et l’influence des trusts.
L’antisionisme est-il éteint à gauche avec le départ de Jérémie Corbyn du Labour ?
Même sous Corbyn, le sionisme était dominant aux échelons supérieurs de la gauche. C’est pourquoi le Parti Travailliste a essayé désespérément de se débarrasser de lui. Aux échelons inférieurs, l’antisionisme est toujours présent, et la progression rampante et constante de l’islam signifie qu’il ne partira pas de sitôt. Mais à un niveau plus élevé, la porte est maintenant complètement verrouillée.
Quelles sont les difficultés auxquelles les Nationalistes doivent faire face en Grande-Bretagne ?
La répression policière. Les lois contre les « discours de haine ». La violence et l’intimidation en provenance de l’extrême-gauche. La persécution par la justice, par les autorités et au travail.
Mais pire encore que ces injustices criantes, il y a des problèmes de plus long-terme, en particulier la couardise et les obsessions matérialistes des classes moyennes et aisées, qui privent les mouvements nationalistes de cadres éduqués et expérimentés.
En plus de cela il y a un manque chronique de structuration idéologique et spirituelle ainsi que de discernement, qui permet à des mouvements étroitement anti-musulmans et sionistes, ou réactionnaires et conservateurs, d’entraîner une quantité importante de militants et d’argent dans des voies sans issue, des opérations à faux drapeau ou des soupapes de sécurité du Système. Toute la saga de Tommy Robinson en est un parfait exemple.
Cela dit, même les ethno-nationalistes sont handicapés par leur addiction récurrente à l’idée du Grand Soir électoral dans un futur toujours reculant. Et puis il y a l’emploi facile d’un racisme cru et primaire, d’un nazisme hollywoodien, qui repousse les gens normaux et attire les perdants-nés. D’un autre côté, on trouve dans la frange moins radicale une acceptation de l’homosexualité, de l’avortement et autres abominations. Ceux qui pensent de cette façon sont de facto une partie du problème, pas une solution.
Toutes ces faiblesses procèdent en grande partie d’un manque d’une tradition patriotique, nationaliste et chrétienne cohérente, ce qui est un grave handicap pour la Cause en Grande-Bretagne.
La marginalisation des Nationalistes est-elle due à l’émergence de l’UKIP[2] ?
Le promotion sans relâche de l’UKIP par les médias de l’Etablissement a été le facteur majeur de l’échec final du British National Party. Mais l’UKIP a maintenant disparu dans les faits.
Le problème le plus important est que les Nationalistes ont échoué jusqu’ici à échafauder une stratégie efficace pour se relever en menant des actions utiles et appropriées maintenant que le Brexit a eu lieu – en dépit de ses carences et de ses ratés – et qu’il est trop tard pour renverser le flot de l’immigration.
Les Eglises constituent-elles un obstacle au Nouvel Ordre Mondial ?
Absolument pas. Elles font désormais partie intégrante du problème. Il y a quelques catholiques fidèles à la messe tridentine, une poignée d’anglicans traditionnalistes vieillissants, ainsi que, en Irlande du Nord, des calvinistes authentiques qui maintiennent l’orthodoxie sur des sujets tels que l’avortement. Il y a aussi une communauté orthodoxe petite mais grandissante qui est la confession en meilleure santé, mais elle est malheureusement peu significative numériquement actuellement.
Même question pour la monarchie et l’aristocratie. Il est moins question du Prince Harry que de personnages comme Oswald Mosley[3] ou de propriétaires terriens qui maintiennent une forme de tradition sans nécessairement s’engager en politique.
Non, une fois de plus, malheureusement. La Maison de Windsor n’a pas produit de personnalité réellement de notre bord depuis Edouard VIII qui a été forcé d’abdiquer. Le Prince Charles est un rouage clef de l’opération menée par les élites du Grand Reset et du changement climatique, et ses fils, de façons différentes, sont engagés dans la même méprisable voie.
En ce qui concerne l’aristocratie, ils ont toujours été largement séparés de nous, ils se sont tout d’abord emparés des terres monastiques et ensuite de celles du peuple[4], et l’apport substantiel de sang étranger dans ces familles ces 150 dernières années n’a fait qu’accroître la distance de l’aristocratie avec la Nation. Ils ont pour dieux l’argent et leur statut social. Mosley était une exception déjà à son époque, et les meilleurs d’entre eux actuellement s’occupent de leurs terres héritées mieux que ne le ferait l’industrie agro-alimentaire, mais c’est la seule chose positive qu’on peut dire d’eux.
Quelle stratégie défendez-vous pour faire arriver nos idées au pouvoir ?
Rien ni personne n’« arrivera au pouvoir » tant que le Titanic libéral n’aura pas coulé – ce qui sera un processus très destructeur et douloureux.
Cela se produira bien, pourtant. La nouvelle version du communisme des élites globales n’a pas tant pour objectif de changer la propriété des moyens de production, que de les démanteler. Si vous lisez les travaux de personnages-clefs tels que Klaus Schwab[5], ils parlent assez ouvertement de « dé-développer » notre société et de détruire délibérément les richesses matérielles. Combinez à cela l’hiver démographique des populations d’origine européenne dans la plus grande partie du monde occidental et l’instabilité des monnaies fiduciaires basées sur la dette : cela signifie qu’un naufrage est maintenant inévitable.
Notre tâche ne consiste pas à essayer de stopper le processus, mais de faire en sorte qu’un noyau de nos identités génétiques et culturelles y survive. Les Nationalistes doivent arrêter de construire des programmes fantasmés et des châteaux en Espagne sur la façon de gérer le pays, et s’efforcer de fonder des familles, élever correctement les enfants et construire des communautés aussi indépendantes du Système que possible – géographiquement, mais aussi psychologiquement et économiquement.
Individuellement et collectivement, nous devons progressivement couper nos compétences, nos capacité de travail, nos enfants, nos esprits et nos âmes du Système. Nous n’avons pas à battre les libéraux, mais juste à survivre à la chute du capitalisme et aux conforts de la société de consommation qui ont rendu le libéralisme crédible. Le fait que nous devenions des minorités dans nos propres pays n’importe même pas, car le jour où le libéralisme disparaîtra, il n’y aura rien que nos peuples ne puissent résoudre.
Je viens de terminer d’écrire et d’éditer un livre entier à ce sujet. Un chapitre est consacré à la pertinence remarquable pour notre époque des idées de désobéissance civile formulées par Etienne de La Boétie[6]. Le livre s’appelle Deus Vult – La Résistance au Grand Reset et est une suite à Deus Vult – La Reconquista de l’Ouest. Les deux ouvrages sont disponibles en anglais sur https://www.knightstemplarorder.com/. Je pense que La Résistance au Grand Reset en particulier devrait vraiment être traduite en français. Si une maison d’édition indépendante et traditionnaliste lit ceci !
Pensez-vous qu’il existe toujours un réseau pédophile actif en Grande-Bretagne, comme en France (Cohn-Bendit, Jack Lang, Matzneff…) ou les Etats-Unis (Podesta, Epstein etc.). Ou les choses auraient-elles changé à la suite de l’affaire Jimmy Savile[7] ?
Je suis convaincu que le réseau pédophile est toujours actif. Les médias ont réussi à convaincre la plupart des gens que Savile était un pervers isolé. Je suis persuadé qu’il y en a bien plus, surtout parce que ce phénomène va au-delà de la simple sexualité déviante et nous amène au cœur du pouvoir, du contrôle des élites et des rituels occultes.
Pensez-vous que la gestion britannique de la crise sanitaire est menée dans l’intérêt des laboratoires et du Nouvel Ordre Mondial ?
Au-delà de la peur que les politiciens ont des médias, et des tendances foncières d’une société largement féminisée à la crainte du risque, je pense que la « gestion » britannique de la fausse pandémie orchestrée par les Nations Unies est exclusivement dans les intérêts des laboratoires pharmaceutiques et du Forum économique mondial, du Bilderberg et du Grand Reset de Bill Gates.
Beaucoup de Nationalistes ont remarqué les 10 juifs à des postes-clefs du gouvernement de Biden. Mais peu ont parlé du secrétaire à la défense, le noir Lloyd Austin. Il a supervisé l’entraînement de rebelles en Syrie pour un coût de 500 M$ et est un membre du complexe militaro-industriel. Vous attendez-vous à de nouvelles guerres au Moyen-Orient ?
Pas seulement au Moyen-Orient. Lloyd Austin a des liens très étroits avec le fabricant de missile Raytheon. Je ne pense pas que sa couleur de peau importe vraiment, il y a de nombreux politiciens américains WASP[8] qui sont vendus au complexe pharmaceutique et militaro-industriel. Il y a bien sûr un gros problème avec le pouvoir du lobby sioniste dans les capitales occidentales, mais nous ne devrions pas négliger l’influence sournoise de la classique corruption par appât du gain.
Le personnel politique est pourri, et maintenant ils nous amènent à une nouvelle guerre pour Israël contre l’Iran, le Hezbollah et la Syrie, mais aussi vers des conflits plus dangereux aux confins de la Russie et de la Chine.
La seule chose positive que je puisse dire, c’est que l’intention du régime de Biden et de ses marionnettes (je pense particulièrement aux élites de Westminster[9]), de lancer un conflit en même temps avec la Chine (l’égale des Etats-Unis du point de vue économique), la Russie (supérieure aux Etats-Unis d’un point de vue militaire) et l’Iran (un pouvoir régional sérieux) suggère qu’ils sont complètement cinglés en plus d’être dangereux. Nous devrions assister au dernier souffle d’un empire mourant et en banqueroute ; à condition qu’ils ne nous rôtissent pas tous, les conséquences à long terme pourraient se révéler très positives.
Pour aider nos lecteurs à mieux vous connaître, je voudrais rappeler un épisode de la guerre de Syrie auquel vous avez pris part. En août 2013, les médias ont saisi le prétexte d’une attaque chimique à Damas attribuée sans preuves à l’armée syrienne, pour appeler hystériquement à une intervention militaire occidentale en Syrie. Le Premier Ministre David Cameron a toutefois demandé au Parlement de se prononcer d’abord sur l’intervention. Vous étiez député européen à l’époque et avez, par vos relations politiques, acheminé un message des Syriens sur la véritable situation au Parlement londonien. Finalement, le Parlement a refusé in extremis l’intervention, et Cameron a dû s’incliner. Barack Obama, qui semblait réticent, a argué du désengagement britannique pour stopper les forces américaines. Et François Hollande, le plus excité de tous, a dû piteusement faire machine arrière ! Obama a déclaré récemment que c’était la décision de son mandat dont il était le plus fier, et qu’il était très difficile de résister au Pentagone et à la pression pour une guerre. Pourriez-vous nous donner quelques détails sur cet épisode ?
Je suis allé à Damas, et j’ai eu un entretien d’urgence avec le Président du Parlement syrien, le ministre des Affaires étrangères et un homme qui appartenait je pense à leurs services secrets. J’ai passé toute la nuit à écrire une lettre que le Parlement syrien voulait envoyer aux députés britanniques pour les dissuader d’entrer en guerre.
Les Syriens étaient conscients qu’une lettre qu’ils auraient rédigé eux-mêmes n’aurait pas du tout plaidé leur cause, à cause des différences culturelles. La façon des Arabes de gérer les désaccords est très différente de la nôtre !
Ma lettre, bien sûr, était écrite exactement de la manière dont pensent les politiciens britanniques, et faisait subtilement appel de différentes façons à leurs égos, leurs préjugés et leurs craintes. J’ai été en classe avec des gens comme eux, j’ai été à Cambridge comme beaucoup d’entre eux, je connaissais leurs collègues du Parlement européen, et j’étais donc persuadé que c’était la meilleure carte que les Syriens pouvaient jouer dans leurs efforts pour arrêter le bombardement.
Cameron était tellement certain de gagner le vote que les jets de la Royal Air Force attendaient à Chypre l’ordre de commencer le bombardement, par lequel ils escomptaient faire à Assad ce qu’ils avaient fait à Kadhafi et à la Libye.
Mais finalement sept députés du parti conservateur se sont rebellés, et Cameron a perdu à 14 voix près. La BBC et Sky News ont publié la lettre – écrite par mes soins mais sur le papier à en-tête, au cachet doré, du Président du Parlement syrien. L’équipe de la BBC à Damas en a reçu une copie originale. Les commentateurs de la télévision, complètement stupéfaits, l’ont qualifiée de «remarquable » et ont admis que la Syrie avait « gagné la guerre de la propagande ». Les Syriens ont su par l’équipe de la BBC dans leur pays que la lettre a été l’élément qui avait donné à ces quelques députés conservateurs critiques la capacité psychologique et morale de défier le gouvernement.
Il faut rappeler que le vote parlementaire pour la paix a d’abord été l’œuvre du dirigeant du Parti Travailliste Ed Miliband, lequel, en dépit de sa judéité, a ordonné à ses députés de voter contre la guerre des sionistes et des néoconservateurs. Mais le succès a été emporté grâce à ces quelques députés conservateurs qui ont été influencés – au moins en partie – par ma lettre de 3 pages.
Je ne savais pas qu’Obama avait dit cela. Pour moi aussi, cette affaire est l’épisode de ma carrière politique dont je suis le plus fier. Il ne s’agissait pas juste de sauver bien des vies syriennes, préserver un peu de l’honneur britannique très entaché, et économiser aux contribuables britanniques des milliards de livres. Le fait que Cameron ne puisse pas procéder au bombardement a permis à Obama de résister à la pression. Et cela a donné à Vladimir Poutine le temps et l’opportunité politique d’envoyer les forces russes qui ont permis de renverser le cours de la guerre[11].
Jusque là, l’Empire anglo-sioniste avait rarement rencontré de défaites dans ses projets internationaux, mais il semble avec le recul que ce moment marque le faîte de leur pouvoir. Depuis, ils n’ont gère fait que perdre. Le pouvoir militaire, économique et diplomatique des nations libres du monde (au nombre desquelles je ne compte pas les Etats-Unis et leur vassaux) a remarquablement progressé depuis, tandis que l’Empire montre des signaux toujours plus forts de déclin et d’effondrement.
Pas seulement de façon symbolique, ce processus a commencé à ce moment décisif, et je demeure reconnaissant aux milliers de militants méconnus ou oubliés du British National Party dont les efforts m’ont permis de jouer ce rôle à un tel moment de l’Histoire.
Vous parlez d’ « un manque d’une tradition patriotique, nationaliste et chrétienne cohérente » en Grande-Bretagne. Quels seraient, selon vous, les penseurs ou hommes politique britanniques du passé qui peuvent inspirer les Nationalistes d’aujourd’hui ? William Pitt[12], Benjamin Disraeli[13], Francis Galton[14], Oswald Mosley, Enoch Powell[15] ?
Avant de répondre à une telle question, il faut d’abord répondre à la question: « inspirer dans quel but ? » En termes d’idées théoriques pour un Etat nationaliste, dans l’hypothèse d’une conquête du pouvoir, Mosley est à placer au-dessus de tous les autres. Mais puisqu’il n’y a absolument aucune chance de sauver l’Occident moderne, à travers la politique ou d’autres moyens, quel est l’intérêt de lire des livres entiers au sujet de châteaux en Espagne ? Mosley peut être considéré avec intérêt et sympathie, et lire ses ouvrages peut donner une idée de ce qui aurait pu être. Mais dans quel intérêt pratique ?
Powell, de même, est un personnage fascinant et un symbole fort d’un dirigeant manqué, et d’un prophète. Ses sympathies pour la Russie et son hostilité pas seulement pour l’UE mais aussi pour l’élite « américaine » sont aussi des position, qui, à tout le moins, deviennent plus pertinentes et prophétiques à mesure que le temps passe. Mais, encore une fois, les idées de Powell auraient été d’une importance incalculable si elles avaient été mises en pratique cinq décennies plus tôt, mais quelle valeur pratique ont-elles dans le monde sombre dans lequel nous sommes désormais inéluctablement entraînés ? Pitt et Disraeli sont des personnages d’une époque encore plus reculée, le passé impérial de la Grande-Bretagne, qui sont des sujets d’étude pour les historiens, mais je ne vois pas en quoi ils peuvent être du moindre intérêt pour guider ceux qui cherchent la survie de notre race et de notre culture à travers la convergence prochaine des catastrophes, la tyrannie d’un libéralisme en voie d’effondrement et l’hiver démographique.
Galton est un homme qui, comme Powell, si ses avertissements avaient été écoutés, aurait pu faire la plus grande différence de long terme. Mais les effets dysgéniques du capitalisme, du féminisme, de l’immigration, du métissage, etc. ont déjà produit leurs effets. Par ailleurs, avec l’islamisme et le libéralisme athée, les Nationalistes doivent faire face à deux religions d’un immense pouvoir. Il est impossible de penser qu’elles puissent être contrées par un intellectualisme d’aucune sorte, ou même par une idéologie. Les religions agressives peuvent seulement être mises en échec par une autre foi religieuse. Ainsi, étant donné qu’au cœur du « déclin occidental » il y a l’incapacité des bonnes personnes à avoir des enfants et des petits enfants, le centre de la résistance nationaliste efficace est d’avoir des enfants. Il existe des preuves historiques et contemporaines qu’un facteur surpasse tous les autres comme prédicteur pour les familles nombreuses, avec des enfants élevés traditionnellement: la foi religieuse.
Etant donné tout cela, et le fait que l’effondrement et la destruction à venir de la prospérité et de la stabilité de la société va rendre la constitution de communautés, de familles étendues, l’auto-suffisance et la vie saine plus importantes que jamais, je dirais qu’aucun de ceux que vous mentionnez ne vaut pour le futur G. K. Chesterton[16] et Hilaire Belloc[17]. Leur condamnation catholique d’à la fois le communisme et le capitalisme, comme leur valorisation de la ferme familiale et des petites entreprises, ainsi que du christianisme comme piliers de la résistance, les rend encore plus importants que tous les autres penseurs britanniques mis ensemble. Si on leur cherche un prédécesseur intellectuel, on peut citer William Cobbett[18], et comme successeur plus récent et beaucoup plus pratique, John Seymour[19].
Avez-vous un commentaire sur l’incarcération d’Alison Chabloz, musicienne et militante antisioniste britannique, et sur la situation périlleuse du révisionniste Vincent Reynouard, en exil en Angleterre et menacé d’extradition ? Tous deux doivent leurs problèmes à leur opinion iconoclaste sur la Shoah.
Cette situation montre l’intolérance grandissante d’un libéralisme peu sûr de lui-même. Il faut avoir beaucoup de compassion pour les victimes d’un tel totalitarisme, et les aider et les conforter autant qu’on peut. Il nous faut aussi reconnaitre, toutefois, qu’une partie de leurs problèmes est qu’ils ont consenti à ce que leurs opinions soient détournées en un gigantesque appel de fonds et une fausse victimisation par des forces extrêmement puissantes.
Mais leur sort doit aussi servir d’avertissement aux jeunes Nationalistes sur les dangers d’attaquer le Système de front. Laissez le sort de martyr à ceux qui ont déjà des enfants et des familles autonomes. La résistance nationaliste des jeunes doit s’efforcer d’être discrète mais pleine d’impact sur le monde réel. La vérité sur une multitude de sujets historiques pourra et sera jugée beaucoup plus justement dans le futur, quand le cancer du libéralisme aura détruit son hôte et sera mort avec lui. Notre mission ne consiste pas à le confronter ou à le détruire, mais à lui survivre. « Notre revanche doit être le rire de nos petits-enfants ».
Propos recueillis par Léon pour Jeune Nation
Retrouvez Nick Griffin sur son canal Telegram
Notes :
[1] Johnson a un arrière grand-père paternel turc et un arrière grand-père maternel juif
[2] United Kingdom Independance Party, parti exigeant et ayant obtenu la sortie de l’UE
[3] Fondateur en 1932 de l’Union des fascistes britanniques (1896-1980)
[4] Lors de la conquête normande au XIe s.
[5] Fondateur du Forum économique mondial de Davos
[6] Penseur français de la Renaissance, auteur du célèbre Discours de la servitude volontaire (1530-1563)
[7] Célèbre présentateur télévisé britannique, ami des puissants, dont il fut révélé après sa mort en 2011 qu’il avait agressé des centaines d’enfants en toute impunité.
[8] White Anglo Saxon Protestants: Américains blancs protestants
[9] Quartier de Londres où siège le gouvernement britannique
[10] Le texte complet peut être consulté sur le site du Parlement britannique: http://data.parliament.uk/DepositedPapers/Files/DEP2013-1484/29_08_13_Letter_from_Syrian_Speaker.pdf
[11] Et, en septembre 2013, d’organiser l’accord international de destruction supervisée par l’ONU du stock d’armes chimiques détenues par le gouvernement, coupant ainsi l’herbe sous le pied aux Occidentaux.
[12] Premier Ministre et adversaire de Napoléon (1759-1806)
[13] Premier Ministre d’origine juive, qui porta l’Empire britannique à son apogée (1804-1881)
[14] Anthropologue et fondateur de l’eugénisme (1822-1911)
[15] Député, auteur du célèbre discours de 1968 sur les « Rivières de sang » que causerait selon lui l’immigration extra-européenne (1912-1988)
[16] Ecrivain, romancier, défenseur du distributisme, doctrine économique inspirée de la doctrine sociale de l’Eglise (1874-1936)
[17] Ecrivain franco-britannique, ami de Chesterton (1870-1953)
[18] Journaliste et homme politique, défenseur des agriculteurs et des petits propriétaires (1763-1835)
[19] Militant écologiste et pionnier de l’autosuffisance (1914-2004)
News from our British neighbours
Nick Griffin interview
Nick Griffin is a major figure of Nationalism in UK. He was president of the British National Party from 1999 to 2014 and MEP from 2009 to 2014. He attended a few years ago the traditional tribute to Joan of Arc in Paris with the Oeuvre française and Yvan Benedetti, which is not so common for a Brit, and even delivered a speech. He gives us a long interview about the situation in UK and explains in details the key role he played in 2013 to stop the Western bombing on Syria.
Jeune Nation : How conservative is Boris Johnson ?
Nick Griffin : Johnson not conservative in anything other than name. In fact, he’s so far from being a conservative that he should be prosecuted for false advertising!
He and his regime are liberal to the core. We see this, for example, in their relentless promotion of the LGBTQ+ agenda, both in British schools and as a cornerstone of UK foreign policy. This is part of a broader hostility to the family and Christian values which is also fundamentally anti-conservative.
In Northern Ireland, the Johnson regime allied itself with the Marxists of Sinn Fein/IRA to impose abortion against the wishes of the majority, made up of a large part of the Protestant community together with the still sizable traditionalist minority among Catholics.
Post Brexit, Johnson is pushing hard to replace white, Christian East European migrants with several million Hong Kong Chinese and a new torrent of ‘skilled workers’ from India.
He is also a shameless opportunist, with the one constant in his career being his faithful obedience to the neo-con/Zionist elite.
It is wise to remember that he is very much aware, and proud, of his non-British, non-Christian ancestry. He uses the rhetoric of civic nationalism at election times, but at a very deep level he is not ‘one of us’.
More than 50% of Londoners are no longer whites (probably the same rate in Paris but we are not fortunate enough to have the statistics). What is the level of consciousness of Brits of the « great replacement » ?
I think it’s very high, but not in a good way. Probably a majority of people understand it – at a very simplistic level, completely unware of why it has happened and of the role of several specific groups – and have resigned themselves to the fact that “it’s too late to change it, in the long-term the country’s finished”.
This was the biggest single reason for the long trend, pre-Brexit, for so many Brits to retire abroad as early as they could.
Is there an equivalent of the powerful jewish associations CRIF (French jews for Israël) or Licra (jewishanti racist association) in GB ? In France the government is a simple extension of these organizations.
Yes, we have the (self-appointed) Board of Deputies of British Jews, who operate a series of lawfare, media control and lawfare subsidiaries to keep the Brits in line. They even have a para-military/street police wing, the Community Security Trust, although violence against opponents and critics is outsourced to groups such as Antifa.
They have enormous power, although I suspect it’s not quite as bad as in France.
Or is the British government in the hands of oligarchs ? Or a combination of both ?
Oligarchs, Zionists, CIA puppets, unrepentant Brussels collaborators, the LGBTQ+ lobby, Cultural Marxists, bought-and-paid-for scientists running the United Nations/WHO climate change and covid Great Reset agenda, and opportunist careerists – we’ve got them all. The only people who definitely don’t have a place at the government trough is us normal Brits!
Has the Brexit changed anything in this regard ?
Not really. It has diminished the power of Brussels, but the vacuum has been filled by US deep state and corporate influence.
Is anti zionism dead on the left side with the removal of Jeremy Corbyn of the Labour ?
Even under Corbyn, Zionism was still dominant in the higher echelons of the left. That’s why the Labour party were so desperate to get rid of him. Lower down, it’s still there, and the steady creeping growing of Islam at the grass-roots means it won’t go away. But at a higher level, the door is now locked and bolted.
What are the difficulties that nationalists have to face in GB ?
Police repression. Hate speech laws. Violence and intimidation from the far-left.Victimisation through the legal system, in employment and by local authorities.
But far worse than these obvious injustices are longer term social issues, particularly the cowardice and materialist obsessions of the upper and middle classes, which denies the movement an educated and experienced leadership cadre.
On top of that there is a chronic lack of ideological or spiritual grounding and of any sense of discrimination, which allow simplistically anti-Muslim, Zionist front groups and reactionary conservative groups to suck up large amounts of manpower and resources into dead end and false flag groups or safety valves. The whole Tommy Robinson saga is a perfect example.
That said, even the ethno-nationalists are retarded in their continuing addiction to the idea of a great electoral awakening some time in the always receding future.Then there’s the ready use and acceptance of crude and juvenile racism, and of crackpot Hollywood Nazism, which repel normal people and attract natural-born losers. Among the slightly less radical, meanwhile, there is a common acceptance of homosexuality, abortion and other evils. Those who think in such ways are automatically part of the problem, rather than the solution.
In large part, all these weaknesses stem from the lack of a coherent, nationalist and Christian patriotic tradition, which is a grave handicap for the Cause in Britain.
Have they been overshadowed by the UKIP ?
The Establishment media’s relentless promotion of UKIP was the biggest single factor in the ultimate failure of the BNP, but UKIP has now effectively vanished.
The biggest issue now is that nationalists have failed so far to work out an effective strategy for useful actions, relevance and growth in the new era when Brexit – for all its incompleteness and failings – is done and it is too late to reverse the flood tide of immigration.
Are the churches an obstacle to the New World Order ?
Absolutely not. They are now very much part of the problem. There are a few Tridentine mass Catholics, and a handful of mainly ageing Anglican traditionalists, plus proper Calvinists still holding the line on issues such as abortion in Northern Ireland. There is also a small but rapidly growing Orthodox following which is the healthiest of them all, but unfortunately they are irrelevant in all material terms at present.
Same question for the monarchy and the aristocracy. I’m thinking to Oswald Mosley but also to land owners who can maintain a form of tradition without engaging in any sort of politics.
Again, sadly not. The House of Windsor hasn’t produced anyone truly on our side since Edward VIII was forced to abdicate. Prince Charles is a key part of the global elite’s climate change Great Reset operation, and his sons, in different ways, are on the same despicable path.
As for the aristocracy, they were always largely separate from us, they stole first the monastic and then the common lands, and the very significant influx of alien blood into those families over the last 150 years has only increased their distance from, and any residual identification with, the Nation as a whole. Their gods are money and snobbish status. Mosley was an exception even in his time, the best of them today look after their inherited lands better than corporate agri-business, but that’s the most positive thing one can say about them.
Which strategy do you advocate to make our ideas come to power ?
No-one and nothing is ‘coming to power’ until the liberal Titanic has sunk – which is going to be a very painful and destructive process.
It will, however, happen.The new global elite’s version of Communism is not primarily about changing the ownership of the means of production so much as dismantling them. If you read the works of key operators such as Klaus Schwab, they quite openly talk of ‘de-developing’ our society and deliberately dismantling material affluence. Put together with the coming demographic crash of the European-originated populations of most of the modern world, and the unsustainability of debt-based fiat currencies, this means that such a sinking is now inevitable and unavoidable.
Our job is not to try to stop it, but to ensure that a core of our genetic and cultural identities survive it. Nationalists need to stop building fantasy programmes and castles in the sky about how to run the country, and concentrate on having children, rearing them right and building communities which are as withdrawn from the System – psychologically and economically, as much as geographically – as possible.
Individually and collectively, we must set about withdrawing our skills, labour, taxes, minds, souls and children from the System. We do not have to beat the liberals, we just have to survive the fall of capitalism and the consumer comforts which made liberalism credible. It doesn’t even matter that we are going to be minorities in our own homelands, because the minute liberalism has gone, there is nothing our people cannot sort out.
I have just finished writing and editing a whole book about all this. One chapter is about the very special relevance for our times of the ideas of civil disobedience formulated by Étienne de La Boétie.
The new book is called Deus Vult – The Great Reset Resistance and is a sequel to Deus Vult – Reconquista of the West. Both are available in English from https://www.knightstemplarorder.com/ I think that the Great Reset Resistance in particular really should be translated into French, if anyone with an independent and traditionalist publishing house reads this!
Do you believe that there is still a British pedophile ring in the political elite like in France (Cohn-Bendit, Jack Lang, Matzneff…) or the USA (Podesta, Epstein etc.). Or have things changed after the Jimmy Savile scandal ?
I’m sure it’s still there. The media managed to convince most people that Savile was just a lone pervert. I’m sure there are many more, not least because it all goes beyond mere perverted sex and into the realms of power, elite control and occult ritual.
Do you believe that the British management of the Corona crisis is too much in the interests of the laboratories and the New World Order ?
Apart from the fear that politicians have of the media, and the chronic risk-averse tendencies of a thoroughly feminised society, I think the UK’s ‘management’ of the United Nations’ fly-rebrand and fake pandemic is exclusively in the interests of Big Pharma and the World Economic Forum/Bilderberg/Gates ‘Great Reset’.
Many Nationalists have noticed the 10 jews at the key posts of the Biden team. But few have talked about the black secretary of defense, Lloyd Austin. He supervised the training of rebels in Syria for 500M$ and is a member of the military-industrial complex. Do you expect new wars in the Middle East ?
Not just the Middle East. Lloyd Austin also has very close ties with missile manufacturers Raytheon. I don’t actually think his skin colour is relevant at all, plenty of US politicians are WASPS and are every bit as much the whores of the military-industrial-pharma complex. There is of course a very big problem with the power of the Zionist lobby in Western capitals, but we should never overlook the malign influence of plain old-fashioned greed and corruption.
The whole lot are rotten, and right now are pushing us not only towards a new war for Israel against Iran, Hezbollah and Syria, but also towards even more dangerous conflicts on the borders of Russian and China.
The only positive thing I can say is that for the Biden regime and its puppets (I’m thinking particularly of the Westminster elite) to pick a fight with China (America’s equal in economic terms), Russia (America’s superior in military terms) and Iran (a serious regional power) simultaneously suggests that they are mad as well as bad. We may well be seeing the last gasp over-reach of a bankrupt and dying empire, so provided they don’t get us all fried, the long-term consequences may turn out to be very good.
To help our readers better know you, I would like to talk about an episode of the Syrian war in which you took some part. In August 2013, the media took the pretext of a chemical attack in Damascus, to call for a western military intervention in Syria. The PM David Cameron decided to ask the Parliament before launching the intervention. You were MEP at the time and managed to deliver a message from the Syrian Parliement to the British Parliament, explaining the real situation and urging the British not to intervene. Finally the Parliament refused the intervention and so did Cameron. Barack Obama, who seemed to be reluctant, took this opportunity to move backwards. And so did F. Hollande ! Obama said recently that it was the decision which he was the most proud of, and declared that it was very hard to resist to the Pentagon and the pressure for a war.
I went to Damascus, and had an emergency meeting with the Speaker of the Syrian Parliament, the Foreign Minister and a man I believe was from their intelligence services. I then sat up all night working to write the letter which the Syrian Parliament wanted to send to all British MPs, urging them to vote against war.
The Syrians were aware that any letter they wrote would likely to be put in terms which, because of cultural differences, would not help their case at all. The Arab way of handling disagreements is very different to ours!
My letter, of course, was written in exactly the way that British politicians think, and appealed at all sorts of subtle levels to their egos, pride, prejudices and fears. I went to school with people like them, I went to Cambridge like many of them, I knew their colleagues in the European Parliament, so I was confident that it was the best shot the Syrians could fire in their effort to stop the bombing.
Cameron was so certain of winning the vote that the RAF jets were waiting in Cyprus waiting for the order to start the bombing, by which he intended to do to Assad and Syria what he had already done to Gaddafi and Libya.
But in the end seven Conservative MPs rebelled, and Cameron lost by 14 votes as a result. Both the BBC and Sky News showed the letter – written by me but on the ornate gold embossed headed paper of the Parliamentary Speaker (the BBC team in Damascus were handed an original copy). The clearly stunned TV commentators called it ‘remarkable’ and admitted that Syria had ‘won the propaganda war’. The Syrians were told by the BBC team in the country that the letter was the thing that had given those vital few Conservative MPs the moral and psychological ability to defy the government.
It is necessary to recall that the parliamentary vote for peace was primarily the work of then Labour-leader Ed Milliband who, despite being Jewish, ordered his MPs to vote against the neo-con/Zionist war plan. But the vote was carried because of the handful of Conservative MPs who were influenced – at least in part – by my three page letter.
I had not heard that Obama had said that. For me too, this affair is the thing of which I am most proud in my political career. It was not just a matter of saving countless Syrian lives, salvaging a little bit of Britain’s very tarnished honour, and saving British taxpayers billions of pounds. The fact that Cameron could not bomb meant that Obama could resist the pressure. And that gave Vladimir Putin the time and political space to send the Russian force that turned the tide of the war.
Up until that point, the Anglo-Zionist Empire had done little in international affairs without winning, but that moment seems at present to have marked the turning of the tide on their power. Since that time they have done little except lose. The military, economic and diplomatic power of the free nations of the world (by which I do not mean the USA and her puppet regimes!) has grown remarkably since then, while the Empire is showing ever-greater signs of decline and collapse.
In more than symbolic ways, this process began at that decisive moment, and I remain ever-grateful to the thousands of unremembered and unsung militants of the British National Party whose efforts put me in the position to play such a role at such a moment in History.
– You said that « In large part, all these weaknesses stem from the lack of a coherent, nationalist and Christian patriotic tradition, which is a grave handicap for the Cause in Britain. » Who are, in your view, the British thinkers or political leaders of the past who can inspire today’s nationalists ? William Pitt, Disraeli, Francis Galton, Mosley, Enoch Powell ?
Before beginning to answer such a question, one must first answer just one part of it: ‘Inspire today’s nationalists’ to what? In terms of a set of theoretical ideas for a nationalist state on the assumption of political power, Mosley towers above anyone else. But since there is absolutely no chance of saving the modern West, through political or any other means, what is the point of reading entire books about theoretical castles in the sky? Mosley can perhaps be viewed with great interest and sympathy, and reading his works may inspire some with notions of ‘what could have been’. But is that any practical use?
Powellis likewise a fascinating character and a powerful symbol of a ‘lost leader’, and a prophet. His sympathy towards Russia and hostility not only to the EU but also the ‘American’ elite are also things which, if anything, only become more relevant and prescient as time goes by. But, again, Powell’s would have been invaluable if put into practice five decades ago, but what practical value do they have in the dark world into which we are now unavoidably headed? Pitt and Disraeli are characters from even further in our imperialist past, they are of interest to historians, but I cannot see them as offering any guidance for those seeking the survival of our race and culture through the coming convergence of catastrophes and the tyranny of doomed liberalism and the demographic winter.
Galton vies with Powell as the man who, if his warnings had been heeded, could have made the biggest long term difference. But the dysgenic effects of capitalism, feminism, immifration, miscegenation and so on are already now baked into the system. Plus, in both Islamism and atheistic liberalism, nationalists now face two religions of immense power. It is impossible to see how they can be resisted by intellectualisms of any stripe, or even by ideology. Aggressive religions can only be countered by another religious faith. Likewise, given that the core of the ‘Decline of the West’ is the failure of good people to have enough children and grandchildren, the centre of effective nationalist resistance has to be having children. All the historical and current evidence shows us that one factor outweighs all others as a predictor both for having children and keeping them in the fold: Religious faith.
Given all that, and the fact that the coming collapse/destruction of prosperity and stable society is going to make the building of communities, extended families, self-sufficiency and healthy living more important than ever, I would say that none of those you list can compare with the importance for the future of G K Chesteton and Hilaire Belloc. Their Catholic condemnation of both Communism and Capitalism, together with their insistence on the family farm or small-holding, and on Christianity, as the bedrock of resistance, makes them more important than all the other British thinkers put together. If one seeks an intellectual forebear for them, then it is William Cobbett, and a more recent and deeply practical successor is John Seymour.
Do you have any comments on the recent imprisonment of Alison Chabloz or the perilous situation of Vincent Reynouard exiled in England ? Both have troubles because of their non conventional views on the Holococaust.
The situation highlights the rapidly growing intolerance of a liberalism deeply unsure of itself. One has to feel great sympathy for the victims of such totalitarianism, and to help and comfort them if one can. We also need to recognise, however, that part of thir problem is that they have allowed their heart-felt views to be turned into a gigantic exercise in fund-raising and fake victimhood by extremely powerful forces.
But their plight should also serve as a warning to young nationalists as to the dangers of going head-to-head with the System. Leave being ‘martyrs’ to people who’ve already had children and reared families. Youthful nationalist resistance needs to work on being low-profile as well as full of impact in the real world. The truth about all sorts of historical matters can and will be judged far more accurately in the future, when the cancer of liberalism has destroyed the host and died with it. Our mission is not to confront it or destroy it, but simply to survive it. « Our revenge must be the laughter of our grandchildren! »
Merci pour cet ambitieux entretien, un événement.
Petite coquille sur « plus gère » –> plus guère.
On va voir ce qu’on peut faire pour la traduction de la résistance au grand reset
https://www.knightstemplarorder.com/.
à propos, il semblerait aux dernières nouvelles que Schwab soit de notre camp, ce qu’il annonce est un avertissement et non un souhait, mais je peux me tromper, j’ai peut-être mal compris.
On aurait bien voulu avoir la copie complète de la fameuse lettre au parlement ….
C’est dans les notes
http://data.parliament.uk/DepositedPapers/Files/DEP2013-1484/29_08_13_Letter_from_Syrian_Speaker.pdf
Francis Galton était un eugéniste (ce qui me convient).
Enoch Powell, sauf erreur, était un pédophile, ça bien sûr c’est indéfendable.
Mais oui les anglais sympas non anti français existent, la preuve. Merci Mr Griffin
An excellent analysis. In my view, Britain in particular is suffering not so much from the pre-eminence of corrupt political management but the lack of a leader with the charisma to attract a following large and political astute enough to challenge the forces of darkness. There are fine examples already being set in Eastern and Southern Europe; of Britain only Nick Griffin. ~ Michael Walsh editor and publisher Europe Renaissance.
http://www.europerenaissance.com