Ernst Zündel, décédé le 5 août 2017, était, de fait, réduit au silence depuis au moins 14 ans. C’est en 2003, quand il vivait avec son épouse, citoyenne américaine, dans leur maison de campagne du Tennessee, qu’ont eu lieu son enlèvement officieux et son incarcération aux États-Unis en tant qu’immigré en situation irrégulière (sic), suivis de sa déportation vers le Canada.
Résultat : sept ans d’emprisonnement subis entre ce dernier pays et l’Allemagne, dont la Justice le tenait pour responsable du site Internet « Zündelsite », en dépit du fait qu’il ne pratiquait nullement l’informatique. Le contenu du site était condamnable en droit allemand ; il fallait donc le condamner, et durement, à 5 ans entiers derrière les barreaux, sans la moindre rémission (pas même de prise en compte des 2 ans de privation de liberté au Canada), bien qu’en Allemagne les pires délinquants jouissent pour ainsi dire automatiquement d’un raccourcissement de leur peine équivalent au tiers de celle-ci.
Ce dont nous lui sommes tant redevables, c’est ce que les gardiens du mensonge qui mène le monde ne lui pardonneront jamais. Face à ses efforts de publiciste en faveur du révisionnisme, ceux-là avaient déjà empêché sa naturalisation au Canada, où il s’était établi dès l’âge de 19 ans, puis tenté carrément de l’assassiner avec l’envoi par la poste d’une bombe mais, en 1985, pour se défendre contre l’accusation de « diffusion de fausses nouvelles », il organisait à Toronto « le procès du procès de Nuremberg ». Une occasion unique dans son genre où s’est tenu, enfin, une sorte de débat entre les deux camps (les exterminationnistes s’acharnent depuis toujours à refuser tout débat) : pour l’essentiel, des échanges au prétoire entre son conseiller technique le Professeur Robert Faurisson, d’une part, et, respectivement, le « témoin Number One de l’Holocauste » Rudolf Vrba et « l’historien Number One de l’Holocauste » Raul Hilberg, d’autre part. C’est là que l’on a vu se déboulonner des idoles du culte holocaustique devant les organes des médias ébahis.
Ensuite, en 1988, obligé de poursuivre sa défense lors d’un second procès, c’est Zündel qui a engagé l’ingénieur américain Fred Leuchter, spécialisé dans les exécutions moyennant le gaz poison, pour faire ce que l’on n’avait jamais fait : une expertise chimique des endroits qui sont au cœur du cœur de « l’Holocauste » : le crématoire d’Auschwitz même, que visitent des foules de touristes, et les ruines des crématoires d’Auschwitz-II ou Birkenau. S’y trouvait-il, oui ou non, des traces de l’arme de destruction massive des juifs de l’Europe, c’est-à-dire l’acide cyanhydrique, substance qui possède la propriété de s’imprégner dans les maçonneries de façon permanente ? Le Rapport Leuchter a donné la réponse « non », et les adversaires de notre cause n’ont eu d’autre réplique que de s’en prendre vilement à cet honnête homme de science, détruisant sa carrière, et d’accentuer leur harcèlement d’Ernst Zündel, sans se priver des méthodes les plus cruelles lors de son séjour dans les geôles canadiennes.
Pourtant, à terme, leur mensonge ne pourra que s’écrouler. Sans doute nombre d’entre nous ne verront pas le jour où le discrédit de celui-ci s’imposera concrètement au monde, le jour de sa perte et de notre libération spirituelle, mais la venue inexorable de ce jour-là, nous la devrons en bonne partie à Ernst Zündel.