Les journées de Valérie Pécresse sont palpitantes. Elle les passe à diffuser des messages sur les réseaux sociaux. Des messages généralement d’une haute teneur et portée politique :
« Attentat à Erbil au Kurdistan irakien, Daesh continue son action de déstabilisation criminelle. Nous soutenons les Peshmergas »
lance-t-elle, avant de voler au secours d’une Pakistanaise condamnée.
« Je souhaite beaucoup de succès aux étudiants de @droiteuniv pour les élections #Crous2014 ! »
« Bon courage à Christian Robache et aux forces de l’ordre Seine et Marnaises pour leur poursuite du …tigre ! »
s’amuse-t-elle encore.
J’étais aujourd’hui au Mur des Lamentations à Jérusalem. pic.twitter.com/y4xhePj8wJ
— Valérie Pécresse (@vpecresse) 9 Novembre 2014
Inspirée par son voyage en Palestine occupée, le 11 novembre, c’est une Valérie Pécresse philosophe – tendance BHL – qui écrivait :
« Comme Newton je regrette 1 monde où on construit trop de murs & pas assez de ponts. Les murs sont 1 réponse, mais n’apportent pas la solution. »
Pressée par ses maîtres, cette ultrasioniste qui semblait presque en voie de remettre en cause l’érection du mur en Palestine, a changé radicalement de discours une semaine plus tard :
« Solidarité & compassion pour les familles des victimes de l’odieux attentat de la synagogue de Jérusalem. Voilà pourquoi les murs subsistent »
Malgré nos recherches minutieuses, Valérie Pécresse n’a pas eu un mot en deux mois sur l’agression criminelle d’Israël contre la bande de Gaza en juillet et en août dernier. Pas un mot sur la mort de plus de 2 000 personnes, dont plus de 1 700 civils, ni sur les onze membres de l’ONU tués.
Plus étonnant encore : si Valérie Pécresse défend un État criminel qui arme ses citoyens pour abattre les Palestiniens, si Valérie Pécresse défend un État criminel qui détient plusieurs centaines de bombes nucléaires en violation de la loi internationale, si Valérie Pécresse défend un État criminel qui, au prétexte d’un mensonge, rackette les Européens depuis plus de 70 ans et massacre périodiquement les Palestiniens, elle milite par contre pour que la France non seulement accueille les égorgeurs de l’État islamique (ÉI), mais encore pour que ceux-ci n’aillent pas en prison, mais bénéficie de centres spéciaux.
« Il faut ouvrir des centres de désendroctinement [sic] pour les djihadistes de retour en France. Pas les incarcérer en prison »
a-t-elle déclaré hier. Vérité en déca du Jourdain…