Les faits pourraient porter à sourire s’ils n’étaient le tragique exemple de la totale corruption de leur système ! au parlement européen, l’escroc Jérôme Lavrilleux est intervenu pour dénoncer… les paradis fiscaux et critiquer la position de Jean-Claude Juncker.
Démissionnaire de l’UMP, sa fiche au Parlement mentionne toujours son appartenance au groupe de Patrick Balkany, Nicolas Sárközy, Serge Bloc – dit Dassault –, Manuel Aeschlimann et quelques autres. C’est peut-être grâce aux longues années passées à côté des ces individus qu’il peut faire preuve aujourd’hui, tout goy qu’il est, d’une telle chutzpah : Jérôme Lavrilleux n’a pas eu honte, non seulement d’interroger la commission européenne à propos des … paradis fiscaux, mais encore de se lamenter sur la « défiance croissante vis-à-vis des institutions » !
« Entre 2002 et 2010, 340 entreprises multinationales, dont de nombreuses banques, auraient passé des accords fiscaux avec le Luxembourg, ce qui leur permettait ainsi d’échapper à la pression fiscale de leur pays d’origine. […] Les failles du droit de l’Union européenne en la matière sont gigantesques et, dans un contexte de crise économique et de défiance croissante vis-à-vis des institutions, il convient de régler ce problème crucial par des mesures fortes »
a-t-il précisé avant d’interroger :
« 1. Quelles enquêtes sont menées par la Commission dans le cadre de l’affaire dite «Luxembourg Leaks»?
2. La Commission a-t-elle d’ores et déjà prévu des mesures allant dans le sens d’une lutte plus efficace contre l’évasion fiscale, notamment vis-à-vis des banques, largement bénéficiaires de la solidarité européenne lors des dernières crises?
3. La Commission compte-t-elle accélérer le processus d’harmonisation fiscale, notamment au niveau des taxes pesant sur les entreprises ? »
Des députés corrompus, des présidents de commission qui ont reconnu avoir favorisé l’exil fiscal et les fraudes : on se demande vraiment ce qui a pu créer ce contexte de défiance vis-à-vis des institutions.