« À côté des grands courants de ce monde, il existe encore des hommes ancrés dans les “terres immobiles”. Ce sont généralement des inconnus qui se tiennent à l’écart de tous les carrefours de la notoriété et de la culture moderne. Ils gardent les lignes de crêtes et n’appartiennent pas à ce monde. Bien que dispersés sur la terre, s’ignorant souvent les uns les autres, ils sont invisiblement unis et forment une “chaîne” incassable dans l’esprit traditionnel. Ce noyau n’agit pas : sa fonction corresponds au symbolisme du “feu éternel”. Grâce à ces hommes, la Tradition est présente malgré tout, la flamme brûle secrètement, quelque chose rattache encore le monde au supramonde. Ce sont les “veilleurs”. »