Selon les statistiques officielles de l’agence gouvernementale Pôle emploi, le chômage a encore augmenté au mois de mars en France. Le nombre de personnes inscrites dans la catégorie A (personne inscrite au chômage, n’ayant pas travaillé et cherchant un emploi) s’est accru de 0,4 %, soit 15 400 personnes de plus. Sur un an, cela représente 4,9 % d’augmentation pour un total de 3 509 800 chômeurs, un chiffre record.
En y ajoutant les chômeurs inscrits à Pole emploi, mais ayant travaillé quelques heures (catégories B et C), l’augmentation est de 0,5 %, soit 28 000 chômeurs supplémentaires. Sur un an la hausse pour les catégories A, B et C est de 6,7 % pour un total de 5 290 500 chômeurs.
Considérant l’ensemble des catégories, la France comptait fin mars officiellement 5 948 100 chômeurs, un chiffre en hausse de 0,51 % sur un mois, de 5,81 % sur un an et 71,82 % sur cinq ans.
Comme désormais chaque mois depuis de nombreuses années, les augmentations varient un peu selon le sexe, l’âge ou le secteur d’activité, mais le constat demeure toujours aussi accablant : l’ensemble des Français, hommes, femmes, ouvriers, cadres, du secteur de l’industrie ou de l’agriculture est touché par le drame d’un chômage structurel que le gouvernement, comme il est incapable de lutter contre l’invasion, la criminalité, la corruption, la dénatalité, considère comme un fait qui doit être accepté plutôt que de tenter d’adopter des mesures radicales et d’engager l’État et la société dans une autre voie, et en conséquence ne fait rien ou adopte des mesures inutiles voire contreproductives.
Les chiffres sont tout de même particulièrement inquiétants pour les chômeurs de longue durée : la hausse du chômage chez les chômeurs inscrits depuis plus d’un an dans les catégories A, B et C est de 10,1 %. Chez les chômeurs âgés, l’augmentation sur un an des chômeurs de plus 50 ans progresse de 8,6 %.