Quatre à cinq tombes chrétiennes – les maigres moyens engagés n’ont pas permis de savoir combien de tombes ont été touchées quand, pour un cimetière étranger juif abandonné, les autorités avaient engagé plusieurs centaines de personnes, allant jusqu’à « modeliser le cimetière » en trois dimensions avec un laser – d’un cimetière d’Oyonnax ont été profanées. Les autorités, comme elles le font désormais systématiquement dès qu’il ne s’agit pas d’intérêts juifs ou islamistes, ont nié immédiatement le caractère antichrétien de l’acte, comme à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse et à Wizernes ces dernières semaines.
« On ne sait pas à quand elles remontent et aucune motivation religieuse n’apparaît actuellement dans ces dégradations »,
a déclaré une source judiciaire citée par la presse. C’est le principe de précaution selon les médiats antifrançais : un accident survenant à un juif est de prime abord considéré et présenté comme un attentat antisémite ; une agression contre des symboles catholiques ou l’identité de la France est au contraire d’abord présentée comme un incident.
Si pour quelques tombes juives la République avait mobilisé l’ensemble de ses moyens, des dizaines de gendarmes et policiers, ses journalistes, ses ministres, ses conseillers, ses juges, les Français dont les tombes ont été profanées à Oyonnax devront se contenter d’une enquête – c’est en tout cas ce qui a été promis – c’est simplement le commissariat de police de la ville qui est en charge de l’enquête. Peut-être, entre la convocation d’un nationaliste et la répression de graves délits routiers comme le dépassement de trois kilomètres/ heure de la limitation de vitesse, qu’un policier prendra dans cette affaire le temps au moins dans quelques semaines de la classer sans suite et de prévenir les familles. Ce serait déjà un grand pas.