Le procureur François Molins a donné en fin d’après-midi ce mardi une conférence de presse. Il est revenu sur la tentative d’attentat du Thalys et sur le parcours d’Ayoub el-Khazzani. Après avoir envahi l’Espagne avec sa famille, l’individu a vécu en Espagne, où il s’est illustré comme nombre de ses congénères par son comportement antisocial. Il a été notamment condamné à deux reprises en 2010 pour trafic de stupéfiants. N’ayant écopé que de très légères peines – 10 et 6 mois de prison – et n’ayant pas été expulsé immédiatement ainsi que sa famille, il a pu ensuite non seulement continuer ses crimes sur le sol espagnol – plusieurs enquêtes sont actuellement en cours d’instruction – mais encore commencer à fréquenter un lieu de culte islamiste.
Cette mosquée est officiellement considérée par les autorités espagnoles comme salafistes. Malgré cela, elle est autorisée, et les islamistes peuvent y préparer la guerre contre l’Europe en toute impunité, aujourd’hui encore. François Molins a précisé que le propre frère du terroriste était trésorier de ce lieu de culte terroriste.
Après l’Espagne, Ayoub el-Khazzani a envahi plusieurs pays, mais son parcours demeure partiellement inconnu. Il est avéré qu’il a séjourné en France, où, bien que n’ayant pas les papiers nécessaires, il a pu travailler deux mois dans une société de téléphonie. Il est également passé par la Belgique et l’Allemagne. Selon ses dires, il a vécu comme un SDF à Cologne (Allemagne), Vienne (Autriche) et Cologne à nouveau puis à Bruxelles. Il a nié – avant désormais de faire valoir son droit au silence – avoir séjourné chez sa sœur, alors que des éléments matériels prouvent le contraire selon les policiers.
En France, l’islamiste a été signalé à la Direction de la sûreté du territoire (DST) par les services de renseignements espagnols en raison des propos exaltant les crimes islamistes et pour sa fréquentation d’une mosquée islamiste. Il n’a pour cela pas été immédiatement expulsé de France, mais à simplement fait l’objet d’une « fiche S », qui permet, lors de contrôle par les autorités, de suivre un individu, le même genre de fiche dont font l’objet les militants nationalistes. La DST a de son côté fait créer une fiche identique pour l’espace Schengen. C’est elle qui a permis de découvrir qu’il a rejoint le 10 mai 2015 la Turquie sur un vol Berlin-Istanbul. Il a ensuite rejoint l’Europe par un vol Antikia-Istanbul-Tirana et a pu, en toute tranquillité revenir en Europe de l’ouest grâce aux différents gouvernements complices.
N’ayant pu rejoindre les groupes de tueurs en Syrie via la Turquie, il a alors préparé son projet d’attentat contre un train. C’est pour cela qu’il a acheté un billet en première classe – lui qui se prétend SDF – sur le Thalys Amsterdam-Paris, payé cash 149 euros. Selon les enquêteurs, il a clairement choisi ce train : selon le témoignage de la personne qui lui a vendu le ticket et qui lui a proposé d’autres trains qui partaient plus tôt, il a insisté pour prendre place dans ce train.
Lui a affirmé, avant de se réfugier dans le silence, qu’il a vécu dans la rue en Belgique et que c’est par hasard qu’il a découvert un sac avec des armes dans un parc. Lui serait alors venue l’idée de commettre un braquage dans un train, prévoyant de sauter ensuite par la fenêtre.
Sa détermination et le fait qu’il a utilisé les trois armes qu’il avait avec lui – une AKM, version est-allemand de la kalachnikov et 270 munitions dans neuf chargeurs, un pistolet Lüger, un cutter – démontrent selon François Molins qu’il ne s’agissait pas d’un braquage mais bien d’un acte terroriste. Dans l’un de ses sacs, il a été retrouvé une bouteille remplie d’essence.
Concernant les événements survenus dans le train, Ayoub el-Khazzani est sorti torse nu et armé des toilettes du Thalys après avoir visionné la vidéo islamiste. Une première confrontation s’est alors produite avec un passager français qui se rendait aux toilettes, qui l’a repoussé ; un contrôleur s’est alors approché croyant à une simple bagarre. Des coups de feu sont tirés. Les toilettes se situant entre la voiture 11 et la voiture 12, le migrant est alors parti en direction de cette dernière, où il a été immobilisé par deux passagers américains blancs, un militaire et un militaire de réserve, dans un premier temps, puis avec l’aide de plusieurs autres passagers.
Ayoub el-Khazzani a été mis en examen pour tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste, port, détention et transport d’armes et d’éléments d’armes de catégorie A et B et association de malfaiteurs.
Leur République, par sa politique migratoire criminelle depuis plus de cinquante ans, par son racisme antiblanc, ses politiques de repentance, sa protection des mensonges historiques, sa tolérance face à l’islamisation, est directement responsable de déjà cinq actes terroristes islamistes en 2015 en France commis en janvier 2015 à Paris et en région parisienne,
Pourtant, les services de renseignements ne suivent actuellement que 1882 terroristes. Seuls 517 individus sont actuellement visés par des enquêtes liées au terrorisme islamiste. Seul 209 ont été mis en examen et seuls 125 sont actuellement placés en détention provisoire. Cela suffit à expliquer pour François Hollande et Manuel Valls, plutôt que de remédier à la situation, annoncent que d’autres crimes seront perpétrés dans notre pays, le plus visé et de loin par les terroristes.