De nouveaux affrontements se sont déroulés à Calais dans la nuit de mardi à mercredi entre envahisseurs, excités par des extrémistes, et forces de l’ordre. Environ 250 fonctionnaires avaient été positionnés à l’entrée du camp illégal pour prévenir de plus amples incidents.
« Ça a été bien plus calme que les nuits précédentes, car contrairement aux plus de 300 grenades lacrymogènes tirées pour pouvoir rétablir le calme, là il n’y en a eu qu’une soixantaine de tirées en début de nuit. Les échauffourées ont été limitées, la présence policière a permis de rétablir le calme très vite. Il n’y a eu aucune dégradation ou intrusion constatée [sic] chez les riverains et il n’y a pas eu de tentative des migrants de monter dans des camions sur la rocade comme les nuits précédentes »,
a osé affirmer le ministère de l’Intérieur, comme si une situation où des clandestins attaquent des policiers et les obligent à tirer plusieurs dizaines de grenades lacrymogènes, où des étrangers en situation irrégulière bénéficient de nourriture et de soins gratuits pour préparer des attaques contre des installations de transport, les habitants, les policiers, était normale.
Près de trente policiers ont été blessés depuis dimanche soir et plusieurs centaines de grenades lacrymogènes ont été utilisées pour tenter de ramener le calme. Les délinquants étrangers ont à plusieurs reprises détruit les clôtures des riverains et pénétré dans les jardins des Calaisiens.
Il n’y a eu, au total, après trois nuits d’émeute, que deux arrestations. Il s’agit de deux extrémistes qui sont fortement soupçonnés d’inciter les clandestins à l’émeute. Malgré l’extrême gravité de la situation, ils ont été immédiatement relâchés. Aucun des étrangers en situation irrégulière et agresseur de policiers n’a été arrêté et expulsé. Ces nouvelles violences n’ont pas plus conduit Bernard Cazeneuve à décider le démantèlement immédiat du camp, l’expulsion des étrangers, et l’arrestation des extrémistes.
« On continue le travail d’identification de tous ceux qui se livrent à des violences ou qui peuvent inciter les autres à en commettre. […] Il faut prendre le résultat de la nuit écoulée avec beaucoup d’humilité. On a vu qu’avec une présence policière très forte, à des endroits stratégiques, on évitait que des incidents se reproduisent »,
a précisé la place Beauvau