9 envahisseurs Comoriens retrouvés dans un local municipal
Ils sont neuf dans moins de dix mètres carrés. Tous dorment entassés dans un local technique de la mairie de Beausoleil. La scène se déroule lundi, au petit matin, dans une pièce où est entreposé du matériel.
Des employés de la Ville viennent de découvrir, par hasard, les neuf personnes dans ce local d’une ruelle en escalier du quartier des Moneghetti.
Ils sont des envahisseurs de nationalité comorienne. Les personnes qui dormaient dans la pièce indiquent que c’est un technicien de surface, employé par la mairie, qui leur en a fourni les clés.
Le ressortissant comorien de 49 ans mis en cause détient bien la clé des locaux, retrouvée d’ailleurs sur place. Il concède qu’il a bien remis les clés aux individus qui se trouvaient dans le local. Histoire qu’ils puissent y dormir.
L’homme soutient toutefois que les neuf personnes font partie de sa famille, qu’il les logerait bien à son domicile mais qu’il n’a pas de place.
La mairie de Beausoleil a déposé plainte et engagé une procédure de licenciement contre l’homme mis en cause.
Le clandestin Bengali avait de faux papiers et menti sur son âge
Réfugié en situation irrégulière, un Bengali de 25 ans s’est rajeuni de dix ans pour pouvoir intégrer le centre social d’aide à l’enfance.
Son père se serait saigné aux quatre veines pour payer un réseau de passeurs clandestins. Et c’est comme cela qu’il débarque en avril dernier à Metz, et que ses « protecteurs » ne le déposent devant le commissariat pour qu’il y présente ses pièces d’identité. La falsification de ses papiers est vite repérée. Direction le centre de rétention préventive de Metz-Queuleu avec, en prime, une convocation devant le tribunal correctionnel.
« Je savais que ma date de naissance était fausse, mais les hommes qui m’ont déposé à la police m’ont dit que je devais leur montrer mes papiers », raconte le prévenu en implorant la présidente de ne pas le renvoyer dans son pays d’origine. Tout cela traduit de l’anglais par une interprète que nous allons payer avec nos impôts !
Le tribunal est clément : quatre mois avec sursis. Il est reparti pour le centre de rétention préventive.
Bendehiba Ahmed, 23 ans de prison pour meurtre
Le 26 mars 2013, en soirée, Hafid Sahrij avait été découvert, inconscient et dans son sang, dans la salle de bains d’un appartement situé au second étage d’un immeuble situé rue de Bavière à Vandœuvre. Il devait décéder lors de sa prise en charge par les secours.
Saïd, le locataire de l’appartement qui hébergeait Sahrij, avait indiqué que, vers 19 h 30, il avait laissé celui-ci en compagnie de Bendehiba Ahmed, toxicomane surnommé Ben qui venait régulièrement squatter pour obtenir un peu d’héroïne. C’est ce dernier qui lui avait demandé de partir voir si son frère n’était pas passé à son domicile, distant de 200 mètres.
De retour après seulement quelques minutes, Saïd avait croisé un voisin qui lui avait dit qu’il y avait du bruit dans son appartement, qu’il avait entendu des hurlements. Sur le palier, Saïd avait en effet entendu crier « Ben ! » mais n’avait pu pénétrer chez lui car la porte était verrouillée de l’intérieur. Il était descendu, remonté puis avait constaté cette fois qu’un morceau de clé cassée obstruait la serrure… Saïd avait ensuite découvert Ben dans un local technique du troisième étage, local où sera retrouvée plus tard la tête de la fameuse clé cassée dans la serrure.
Ahmed a toujours nié les faits, assuré qu’un « grand Black » était arrivé dans l’appartement, s’en était pris à Sahrij et que, pris par la peur, il avait quitté les lieux pour se réfugier dans le cagibi du troisième. Il avait eu beaucoup de mal à expliquer la présence de son propre sang sur le blouson de la victime mais aussi à l’intérieur des poches du jean de cette dernière.
L’avocat général, qui détaille le casier d’Ahmed, notamment condamné deux fois pour trafic de stups mais aussi le viol – correctionnalisé – d’un détenu, revient sur les 17 coups de couteau – « un acharnement » -, dont « 6 mortels. Le sternum et une côte ont été perforés. ».
Bendehiba Ahmed, 48 ans, a été condamné jeudi par les assises de Meurthe-et-Moselle à 23 ans de réclusion criminelle.
2 Géorgiens et un Russe au tribunal pour 9 cambriolages en Indre et Loire
Le Tribunal Correctionnel de Tours a jugé vendredi 3 hommes : deux Géorgiens et un Russe. Ils étaient poursuivis pour 9 cambriolages, ou tentatives, entre mai et juillet 2015 sur l’agglomération tourangelle.
Durant l’audience, la Présidente du Tribunal a tenté de les faire parler, une tâche impossible entre la barrière de la langue et les mensonges des 3 prévenus.
La traductrice, appelée en renfort, n’a pas pu faire grand-chose, tant les 3 hommes ont fait preuve de mauvaise foi pendant toute l’audience. Devant le juge d’instruction, ils ont reconnu les cambriolages : 9 au total, mais ils ont dû en faire beaucoup d’autres. Les gendarmes ont retrouvé dans leur appartement, un squat de Saint Pierre des Corps, dans la salle de bain, sous la baignoire « un nombre considérable de bijoux » selon les enquêteurs.
Selon eux, ils sont venus en France se faire soigner pour des hépatites, des cirrhoses, une tuberculose, une épilepsie. On les imagine plutôt dans un réseau de cambrioleurs des pays de l’est. Ils disent ne pas se connaitre. Et pourtant les écoutes des gendarmes démontrent le contraire. Et leur nom? Tous faux aussi : Omar Subotin s’appelle en fait Irakli. Bref, ils parlent, mais pour mentir.
En détention depuis le 13 juillet 2015, les 3 individus ont finalement écopé de 4 ans de prison ferme, et 6 ans d’interdiction de territoire.