Royaume-Uni : 2 000 livres sterling à chaque envahisseur qui quitte le pays
Les derniers chiffres de l’invasion montrent que le Royaume-Uni est au bord d’une situation de crise face au nombre de franchissement de ses frontières. La Premier Ministre Theresa May, anciennement en charge des flux migratoire, fait face actuellement à une forte pression pour ramener la situation sous contrôle alors que le nombre de dossier de demande d’asile est à son plus haut niveau depuis les 12 dernières années. En 20156 une augmentation de plus de 41 % a été constatée et chaque fonctionnaire de l’immigration est confronté à des longues files d’attente de milliers d’envahisseurs venant d’Iran, du Pakistan, d’Érythrée, d’Afghanistan ou de Syrie, espérant obtenir le statut de réfugié. Le ministère des Affaires Intérieures a confirmé qu’il s’agit du chiffre le plus élevé depuis 2004 alors que dans le même temps et de façon inquiétante, les reconduites à la frontière ont diminuée de 9 %. En plus, le nombre de visa pour regroupement familial a augmenté de 17 % et a concerné plus de 47 000 envahisseurs extra-européens autorisé à séjourné à long terme au Royaume-Uni.
Pour y faire face le gouvernement britannique a mis en place en 2016 un plan appelé « Home Office Voluntary Returns Service ». Il s’agit de proposer une somme de 2 000 livres sterling (environ 2 200 euros), prélevées sur les fonds publics, pour tous les envahisseurs clandestins sur le sol anglais, qui s’engagent à quitter le pays. En plus du pécule, le billet de retour au pays sera lui aussi entièrement pris en charge par le contribuable britannique. Depuis le début de l’année 2016, le gouvernement a fait savoir que le programme avait concerné un peu plus de 500 illégaux pour un « retour assisté ». Cette somme qui peut s’élever jusqu’à 2 000 livres par personne est censée permettre au candidat au retour de trouver un logement, un travail ou créer son activité dans le pays natal.
Néanmoins on constate déjà les premiers effets pervers : des envahisseurs présents dans la jungle de Calais affirment revenir d’Angleterre muni du pécule et vouloir y retourner pour recommencer l’opération…