96 % des envahisseurs déboutés du droit d’asile ne sont pas expulsés !
La cour des comptes a publié le 18 octobre dernier un rapport sur la politique d’asile en France. Selon la Cour la politique de l’asile est tellement mal « maîtrisée » que
« in fine plus de 96% des personnes déboutées resteraient en France »,
affirme le rapport qui insiste également sur la nécessité « d’accélérer le traitement des dossiers ».
La France, qui n’est plus depuis quelques années le premier pays d’arrivée des envahisseurs réclamant l’asile, ne parvient pas malgré tout à mettre en œuvre le droit d’asile de manière efficace et conforme aux droits des demandeurs, en raison notamment de délais de procédure trop longs. Pour la Cour, réduire les délais de traitement des dossiers serait une priorité qui aiderait à régler « une grande partie des problèmes » que connaît le système en France. En effet, actuellement, la France se distingue par une procédure d’instruction très longue, de 2 ans en moyenne. Évidemment cette durée excessive entraîne des surcoûts en matière d’allocations et d’hébergement, puisqu’elle a tendance à saturer le dispositif, y compris au détriment des structures d’hébergement ayant vocation à accueillir d’autres publics. De plus, elle ne facilite pas l’expulsion des envahisseurs dont la demande est rejetée. En effet certains, dans ce long intervalle de temps, ont parfois scolarisé leurs enfants ou contracter une union (Pacs ou mariage) c’est-à-dire des situations nouvelles freinant encore leur départ…
Ce qui préoccupe encore la Cour des comptes, en plus des longs délais de traitement, c’est que la France se distingue également par un taux très élevé de rejet des demandes, autour de 74 %. Et la conséquence de toute cette anarchie administrative est évidente : la France a un des taux les plus faible de mise en œuvre des mesures d’expulsion. Avec 96 % des déboutés du statut de réfugié qui ne sont pas expulsés, autant dire que cette procédure mobilisant de nombreux fonctionnaires ne sert donc strictement à rien !
Des défaillances massives et manifestes qui laissent libre-champ à un maximum d’envahisseurs sur notre sol.