Le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke (sp.a), est revenu sur la raison pour laquelle les autorités avaient décidé de faire fermer les commerces non essentiels pendant un mois. Des explications qui ont fait grincer les dents de nombreuses personnes
Franky est un politicien qui n’a pas peur de sortir des sentiers battus. Admettre d’avoir trompé ses concitoyens, voilà qui ne manque pas d’originalité.
Interrogé à la sortie du Comité de concertation ce vendredi 27 novembre, le ministre de la Santé a tenu un discours qui a interpellé de nombreuses personnes, y compris ses partenaires de coalition. Revenant sur la décision de rouvrir les commerces non essentiels dès le 1er décembre, Frank Vandenbroucke (sp.a) a ainsi expliqué que « faire du shopping ne comportait pas vraiment de risque quand tout était bien contrôlé ». Des propos auxquels le journaliste de la VRT a immédiatement réagi, demandant dès lors pourquoi ces magasins avaient dû fermer leurs portes le 30 octobre dernier. « Parce qu’à un moment on avait besoin de prendre une décision choc, il fallait un électrochoc et cela impliquait que l’on ferme immédiatement les commerces non essentiels », a rétorqué le ministre de la Santé, qui a également admis qu’il s’agissait d’une mesure « psychologique ».
Cet énième exemple démontre une fois de plus que les mesures de restrictions des libertés ne servent aucunement à lutter contre le virus. Attention, ce serait regarder par le petit bout de la lorgnette que d’expliquer ces mesures absurdes par l’amateurisme et l’incompétence. La dérive dictatoriale sous prétexte de lutte contre un virus, finalement pas très mortel, s’inscrit dans un projet de restructuration de l’économie et de la société (au moins occidentale). Les gouvernant savent la plupart du temps ce qu’ils font. Ces mesures « psychologiques » participent du climat de terreur qui a pour but d’obtenir le consentement « biaisé » des citoyens, ces derniers devant accepter de renoncer à leurs libertés…
Les réponses du socialiste flamand ont été pointées du doigt sur Twitter. La cheffe de groupe cdH à la Chambre, Catherine Fonck, a jugé qu’il s’agissait d’une « interview surréaliste ». « J’ai toujours plaidé pour des mesures fortes et cohérentes vu la gravité de l’épidémie. Mais cette interview est surréaliste: les commerces fermés parce qu’il fallait une ‘décision choc’. Quel cynisme face à tous ceux qui sont aujourd’hui laminés par la perte de leur activité », a écrit Mme Fonck sur le réseau social à l’oiseau bleu. Quelques minutes plus tard, elle a réitéré sa colère en partageant une vidéo dans laquelle l’infectiologue Erika Vlieghe explique que les experts n’ont jamais conseillé de fermer les commerces non essentiels. « Simplement faire les magasins ne comporte aucun risque », peut-on entendre dire Mme Vlieghe dans la séquence partagée par la cheffe de groupe cdH à la Chambre.
La suite sur le site du quotidien Belge DH Les Sports+.
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