Vincent Reynouard relaxé des poursuites pour contestation de crime de guerre
Le 25 novembre dernier Vincent Reynouard a été condamné à 4 mois de prison pour contestation de crime contre l’humanité suite à la publication (signalée à l’époque par la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra)), en mai 2017, d’une vidéo dans laquelle il niait l’existence de l’Holocauste.
En revanche, il a été relaxé pour avoir contesté dans deux vidéos le massacre d’Oradour-sur-Glane prétendument commis par la division SS Das Reich, le 10 juin 1944. La partie poursuivante s’était pris les pieds dans le tapis de la foisonnante législation « antiraciste » : le tribunal a constaté qu’Oradour-sur-Glane est un crime de guerre et que « la contestation d’un tel crime, à la différence de son apologie, n’est pas susceptible de qualification pénale ».
La loi fait effectivement le distinguo entre « crime contre l’humanité » et « crime de guerre » d’une part et entre la « contestation » et « l’apologie » d’autre part.
La notion de crime de guerre a été définie pour la première fois en 1945 par le tribunal international de Nuremberg : « Assassinat, mauvais traitements ou déportation pour des travaux forcés, ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés […] ». A ce titre, selon la version officielle de l’histoire, le massacre d’Oradour-sur-Glane est considéré comme un crime de guerre.
Le crime contre l’humanité a une autre définition. Il s’agit de « l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout autre acte inhumain commis contre toutes les populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions, pour des motifs politiques, raciaux ou religieux. » Le massacre du 10 juin 1944 n’entre pas dans cette qualification.
Dans son article 24 bis, la loi du 29 juillet 1881, prévoit une condamnation pour ceux qui « auront fait l’apologie […] des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ». Les deux qualifications, crimes de guerre et crimes contre l’humanité, sont donc mises sur le même plan pénal.
Mais il n’en était pas de même pour la contestation. En effet, en 2017, la loi du 13 juillet 1990 dite loi Gayssot, réprimait la contestation de crime contre l’humanité, mais il n’y était pas fait mention des crimes de guerre. Les propos tenus par Vincent Reynouard, défendant la notion de « mensonge » autour du massacre d’Oradour par les SS, n’était donc pas pénalement répréhensibles.
Néanmoins qu’on se rassure ! Les gardiens de « la mémoire » et autres lobbies d’adorateurs du mensonge ont l’oreille du législateur. Et par une loi du 27 janvier 2017, le « trou dans la raquette » de la répression anti-révisionniste a été colmaté. L’article 24 bis alinéa 2 de la loi du 29 juillet 1881 puni désormais « ceux qui auront nié, minoré ou banalisé de façon outrancière, par un des moyens énoncés à l’article 23 (…) un crime de guerre défini aux articles 6,7 et 8 du statut de la Cour pénale internationale signé à Rome le 18 juillet 1998 et aux articles 211-1 à 212-3,224-1 A à 224-1 C et 461-1 à 461-31 du code pénal, lorsque (…) ce crime a donné lieu à une condamnation prononcée par une juridiction française ou internationale. »
Honneur à Vincent Reynouard, inlassable défenseur de la vérité, au péril de sa liberté.
Nouvelle peine de prison avec sursis contre Jérôme Bourbon
Notre ami Jérôme Bourbon, l’excellent directeur de RIVAROL, a une nouvelle fois été condamné le 4 novembre dernier à trois mois de prison avec sursis ainsi qu’à des peines d’amende pour provocation à la haine et injure, après des publications jugées « antisémites » datant de 2018 et 2019.
Dans une première affaire, il a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour des tweets publiés sur son compte personnel – censuré depuis par Twitter – entre le 15 et le 17 mai 2018. Ces messages faisaient suite au massacre le 14 mai 2018 par l’armée de l’État juif, de 59 Palestiniens (et 2400 blessés) à la frontière de la bande de Gaza, alors qu’ils manifestaient ce jour-là, 70e anniversaire de la création de l’État d’Israël et inauguration de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem, veille de la Nakba (la « Catastrophe » qui marque l’exode de centaines de milliers d’entre eux, expulsés ou fuyants les combats, lors de la création de l’État juif en 1948).
Le tribunal a considéré que « si les propos liminaires constituent une virulente critique de la politique israélienne », ils « sont ensuite étendus à l’ensemble de la communauté juive qui « règne » sur le monde entier en exerçant « une insupportable tyrannie ».
Une deuxième procédure concernait un tweet du 12 février 2019 publié sur le compte de l’hebdomadaire Rivarol – lui aussi censuré quelques jours plus tard – affirmant notamment qu’on ne pouvait être que « judéophobe. Radicalement, définitivement, à la vie à la mort ».
Pour ces propos, Jérôme Bourbon a été condamné à 1500 € d’amende pour provocation à la haine, avec possibilité d’emprisonnement en cas de non-paiement.
Enfin, dans un troisième dossier, il a écopé de 1000 € d’amende pour injure raciale, après la diffusion d’une vidéo le 16 mai 2018 intitulée « Faut-il détruire l’Etat d’Israël » sur le compte Youtube de l’hebdomadaire RIVAROL.
Mais ce n’est pas fini ! Le tribunal l’a par ailleurs condamné à deux peines de 500 € d’amende, toujours pour injure raciale, cette fois du fait d’un éditorial et de tweets de juillet 2018 concernant la panthéonisation de Simone Veil et d’un tweet du 13 décembre 2018 qui citait un spectacle de Dieudonné.
Il a néanmoins été relaxé dans une dernière affaire concernant un tweet du 13 février 2019 évoquant aussi Simone Veil, le tribunal estimant dans ce cas que, si les termes étaient « injurieux », ils n’étaient « aucunement étendus, même par insinuation », à « l’ensemble de la communauté juive ».
Les amendes et peines de prison – avec sursis jusqu’ici – s’accumulent donc contre Jérôme Bourbon, condamné une dizaine de fois pour des infractions similaires ces dernières années. Le 19 juin, il s’était vu ainsi infligé trois peines de trois mois de prison avec sursis pour contestation de crime contre l’humanité et provocation à la haine notamment.
« Charlie et la liberté d’expression », joli titre pour un conte de fée… Pour soutenir et encourager Jérôme Bourbon dans son travail de désintoxication médiatico-politique hebdomadaire, lisez, achetez et abonnez-vous à RIVAROL !
Message d’Hervé Ryssen, embastillé par la République des « Charlie » – non, des charlots ! – depuis 76 jours
Chers amis,
Je suis passé mercredi 25 novembre devant la Cour d’Appel de Paris, dans l’ancienne 17ème chambre correctionnelle, sur l’île de la Cité. Il s’agissait essentiellement d’une « demande de mise en liberté » concernant une condamnation à 8 mois de prison ferme, la seule de mes condamnations pour laquelle avait été demandée une « exécution provisoire ».
Si cette « exécution provisoire » est levée (on le saura le 10 décembre), il ne me restera que 9 mois en tout à effectuer – en fait 7 mois avec les remises de peine, sachant qu’aux deux tiers de la peine, un aménagement sera envisageable (vers février). Je pourrai alors effectuer des TIG (Travaux d’Intérêt Général) par la suite.
En revanche, si cette exécution provisoire est maintenue, j’aurai 17 mois à purger, sachant qu’au moins 3 ou 4 autres procédures sont intentées contre moi et que ma peine sera encore alourdie. Vous l’avez compris, cette journée du 25 novembre était très importante.
Je vous prie de croire que je ne me suis pas comporté en héros. Je n’ai pas honte de le dire : à plusieurs reprises, ma gorge s’est nouée, tant je crains que ma détention s’éternise. Le décès de mon père, survenu le 10 novembre (je n’ai pas pu aller aux obsèques malgré l’autorisation du procureur), m’a évidemment affecté.
Ne vous attendez pas à de grands débats de fond au procès du 2 décembre. Je préfère vous prévenir : je capitule à l’avance sur tout, absolument tout, parce que je sais maintenant qu’ils peuvent m’intenter un procès sur tout et n’importe quoi. Qui plus est, j’ai pris la décision de payer toutes mes amendes qui se sont accumulées depuis dix ans. J’ajoute que j’ai la ferme intention de ne plus jamais évoquer ce sujet en aucune manière, parce que je ne souhaite en aucun cas remettre les pieds en prison une fois sorti d’ici. Je pourrai ainsi exercer pleinement et entièrement ma liberté d’expression (à méditer).
Naturellement, je continuerai à me vouer à la défense des petites gens. Trop de bons Français ont besoin d’espoir et de réconfort. Pour eux, pour vous, je serai toujours là.
Je profite de ce moment pour dire toute ma gratitude à Jean-Marie Le Pen, qui m’a sorti de l’ornière cosmopolite quand j’avais 25 ans. Je n’ai jamais su dire à ma mère à quel point je l’aimais ; je n’ai pas pu remercier mon père pour tout ce qu’il a été.
Je ne veux pas manquer de remercier Jean-Marie Le Pen pour ce qu’il a fait pour l’humanité. Quant aux autres, dissidents réfugiés en Suisse, en Angleterre, en Europe de l’Est, en Turquie, au Japon ou ailleurs, aux directeurs d’hebdomadaire bien français, aux innombrables autres internautes qui nous soutenaient inconditionnellement, je salue votre chaleureuse détermination et vous suggère de nourrir la flamme de l’espérance dans vos cœurs. En ce qui me concerne, j’y crois ; je crois ; plus que jamais, parce que la folie mondialiste n’amène que le chaos.
Votre dévoué,
Hervé Ryssen
Courage à notre ami Hervé Ryssen. On peut le soutenir en lui écrivant et en achetant ses livres.
Pour écrire à Hervé Ryssen :
Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis
Hervé LALIN/RYSSEN
59091 – Bâtiment D3 – Cellule 4G05
7, avenue des Peupliers
91700 Fleury-Mérogis
Pour commander ses livres : Hervé Ryssen – les livres
N.B. : Hervé Ryssen détenu depuis 76 jours était jugé hier, 2 décembre, à Paris, pour quelques tweets. Compte-rendu d’audience à venir sur notre site dans quelques heures.
Pays de la Loire : tentative de travestir les propos anticommunistes d’une élue RN en propos révisionnistes
Des propos anticommunistes – et qualifiés de « révisionnistes » – tenus en commission permanente par une conseillère régionale RN ont choqué les élus du groupe socialiste, qui demandent à la présidente de la Région de les condamner.
L’élu Brigitte Nédelec a commis le crime de dire que « les actions éducatives portant sur la Shoah doivent être équilibrées par d’autres actions relatives aux crimes communistes, y compris pendant la Seconde Guerre mondiale ».
On ne voit pourtant rien dans ces propos qui serait de nature à être qualifier de négation, contestation ou minimisation de l’intouchable et imprescriptible crime des crimes ! Néanmoins, prononcés le 13 novembre lors de la réunion par visioconférence de la commission permanente du conseil régional, ils ont « indigné » les élus du groupe Serr (Socialiste, écologiste, radical et républicain).
« Cela s’est passé lors des explications de vote sur les actions éducatives de la Région, raconte Christophe Clergeau, le président (PS) du groupe. Après avoir tenu ces propos indignes, Brigitte Nédelec a été rejointe par Pascal Gannat, le président du groupe Alliance pour les Pays de la Loire (ex-RN), qui a fait le parallèle entre la Shoah et les guerres de Vendée ».
Pour les élus du groupe Serr, « ces propos, qui visent à relativiser ce que fut et doit demeurer la Shoah dans notre mémoire collective, sont insupportables. Ils témoignent à minima du révisionnisme dont l’extrême droite est coutumière ».
Selon Christophe Clergeau, la présidente de la Région, Christelle Morançais (LR), aurait mis un terme à l’algarade provoquée par les propos de l’élue RN. « Mais elle n’a pas souhaité y revenir par la suite », regrette l’élu PS, qui aurait aimé qu’elle les condamne « avec la plus grande fermeté », comme l’a fait le groupe Serr.
Voilà une belle bande de politocards pas très « Charlie », prêts à toutes les bassesses pour tenter de faire barrage à la dénonciation des vrais crimes – eux – des bolcheviques. Mais peut-être que certaines « communautés » n’ont pas très envie qu’on aille étudier et fouiller du côté de ces criminels-là ?