Vous avez compris ou vous commencez à deviner que la modernité est un processus qui abaisse notre horizon aux aspirations de nos glandes et fait de notre bouche et de notre trou de balle, par le truchement de nos boyaux et de notre génitoire, l’alpha et l’oméga de notre existence, alors embarquez-vous avec Zinzin et sa joyeuse équipe.
Vous serez entraînés dans une aventure qui risque de vous transformer en profondeur et de vous restituer à votre réelle destination : celle de la contemplation de la vérité et de sa puissance libératrice. Quel que soit votre degré de dessillement à l’égard des macabres desseins de nos élites globalistes, vous allez prendre part à un voyage qui prolonge celui de Bardamu jusqu’aux lueurs du Grand Matin.
Dans un style aussi décapant que celui du grand Céline, Zinzin nous ouvre la voie aux démonstrations historico-philosophico-théologiques de son alter ego Tartempion qui permettent de renouveler totalement la compréhension que l’on a de l’histoire depuis, mettons, la bulle Unam Sanctam de Boniface VIII.
À la croisée des chemins entre roman autobiographique, conte philosophique et traité théologico-politique, Zinzin au pays des Moviets (Tartempion, Reconquista Press) réussit la prouesse d’être jubilatoire dans chacun de ces registres.
Rien n’échappe au regard acéré de nos deux hérauts de la vérité, ni la trame des motifs subjectivistes qui nous conduisent, transis de complaisance, entre les griffes des globalistes, ni les ressorts philosophiques et théologiques qui les travaillent en profondeur, ni le mode d’action des officines qui œuvrent discrètement, à l’abri des regards, à la mise en place d’un État mondial. Tout le monde en prend pour son grade, vous, moi, la théologie surnaturaliste et ses dignes rejetons, le cléricalisme et le modernisme, le nominalisme et toute sa progéniture, libéralisme, humanisme, démocratisme, globalisme et enfin, et surtout, les apôtres de la Chose et leurs ouailles dont la dogmatique retrousse celle de la rédemption de l’humanité acquise au Golgotha pour lui substituer celle procédant de l’hostilité du peuple élu envers la chambre à gaz née à Auschwitz, bouclant ainsi sur lui-même tout le système de contrefaçons tournant désormais à plein régime.
Ce premier tome des aventures de Zinzin nous laisse pantelants, avides de connaître leur dénouement dans le deuxième tome, Zinzin mon copain, à l’heure où la terreur sanitaire semble plus que jamais donner sa forme ultime aux macérations du mystère d’iniquité.
P.B.
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