On peut se demander ce que la révolution sexuelle a réellement apporté aux gens sur le strict plan de leur vie sexuelle : probablement pas grand-chose. Pour autant, au plan politique et sociétal, cette révolution est un désastre sans équivalent qui visait rien moins que la destruction de l’homme blanc et des nations blanches, à créer des eaux troubles dans lesquelles seule une certaine espèce de poisson se meut avec aisance et assurance., pour savoir laquelle, il suffit de se référer au pédigrée des instigateurs et théoriciens de cette révolution : György Lukács, Wilhelm Reich, Herbert Marcuse. C’est ce que nous propose ci-dessous Kenneth Vinther.
Antécédents révolutionnaires
Georg Bernard Baron Lukács von Szegedin – en abrégé György Lukács – était le fils d’un riche banquier d’affaires juif, baron par héritage dans l’ancien Empire austro-hongrois et l’un des intellectuels marxistes les plus influents du début du XXe siècle. En mai 1919, à la suite de la révolution bolchevique hongroise et de la création de la République soviétique hongroise de Béla Kun (également fils d’une riche famille juive), Lukács fut nommé commissaire du peuple à l’éducation et à la culture.
Lukács fut déçu par les classes ouvrières chrétiennes, qui – comme Cécile Tormay le rapporte dans son célèbre Journal d’un hors-la-loi – refusaient d’embrasser le communisme international et restaient fidèles à Dieu et à la patrie. Il en était ainsi venu à considérer la culture chrétienne occidentale comme un obstacle à l’émancipation sociale communiste et estimait que «l’avènement mondial de la révolution marxiste ne pourrait avoir lieu sans «l’annihilation des anciennes valeurs» et la création de nouvelles par les révolutionnaires».[17]
En tant que commissaire du peuple à l’éducation et à la culture, Lukács était bien placé pour «anéantir ces anciennes valeurs» en mettant en œuvre des programmes complets d’éducation sexuelle pour les écoliers et de promotion du féminisme. Ce programme fut dénoncé comme du terrorisme culturel et reçut de la part de ses opposants le sobriquet de «terreur rouge» en référence à une pièce de théâtre qui décrivait les massacres de masse bolchéviques de 1918 (dont les auteurs étaient également en grande partie juifs). [18]
Sous l’égide de Lukács :
« Des exposés étaient faits dans les écoles et des imprimés conçus et distribués pour «sensibiliser» les enfants à l’amour libre, aux rapports sexuels, au caractère désuet des codes familiaux bourgeois, à l’archaïsme de la monogamie et pour dénoncer le corset de la religion qui prive l’homme de tout plaisir… À cet appel à la rébellion adressé aux enfants répondait un appel à la rébellion adressé aux hongroises… [Un document publié par le commissariat de Lukács] appelait les femmes du monde entier à s’unir et à briser les chaînes de l’exploitation et de la tyrannie masculine bourgeoise. » [19]
Le programme de Lukács ne fit pas long feu, car la République soviétique hongroise fut vaincue et dissoute par la Roumanie en août 1919 et Lukács contraint de fuir à Vienne. Cependant, l’idée de sexualiser les enfants pour combattre les préjugés réactionnaires survivrait chez d’éminents communistes juifs tel que Wilhelm Reich.
Né dans une famille juive de la province austro-hongroise de Galice, Reich raconte son adolescence dans son autobiographie, Passion de Jeunesse (1988), dans laquelle il se remémore avec une tendresse nostalgique avoir violé les servantes de sa famille, s’être livré à des accouplements avec les animaux de la ferme, s’être masturbé en pensant à sa mère et avoir convoité la sœur de ses amis parce qu’il était fasciné par « ses longs cheveux blonds magnifiques ».[20]
Après des études de médecine à l’Université de Vienne au début des années 1920, Reich poursuit une carrière de psychanalyste et se fera connaître pour sa synthèse des travaux de Freud et de Marx. Ayant rejoint le Parti communiste allemand en 1930, Reich publie deux livres qui auront une énorme influence : La Révolution Sexuelle (1936), qui donnera son nom au mouvement de libération sexuelle des années 60 et 70, et La psychologie de masse du fascisme (1933), qui attaquait les mouvements autoritaires de droite en Europe.
En Union soviétique, le mot psikhushka désignait les hôpitaux psychiatriques dans lesquels les dissidents politiques étaient internés après avoir été diagnostiqués comme malades mentaux par l’État. Dans la même veine de psychiatrie politisée, Reich disait avoir reconnu les convictions fascistes comme un trouble de la personnalité causé par le refoulement de la sexualité pendant l’enfance. Selon Reich :
« Le refoulement des pulsions sexuelles, la répression des instincts et des désirs, rend l’enfant craintif, timide, obéissant, soumis à une autorité soi-disant «bienveillante»; elle paralyse les forces rebelles car toute rébellion est chargée d’angoisse; elle produit, en inhibant la curiosité et la pensée sexuelle, une inhibition générale de la pensée et des facultés critiques. Bref, le but de la répression sexuelle est de produire un individu conforme à un ordre autoritaire, prêt à s’y soumettra en dépit de toutes les vicissitudes et des humiliations. Dans un premier temps, l’enfant doit se conformer à la structure autoritaire de l’État miniature qu’est la famille ; cela rend possible sa subordination ultérieure au système autoritaire général. La formation de la structure autoritaire passe par l’ancrage de l’inhibition sexuelle et de l’anxiété sexuelle. » [21]
La prescription de Reich pour venir à bout du trouble de la personnalité fasciste ?
« Offrez aux enfants une véritable connaissance sexuelle [c’est-à-dire, encourager l’exploration sexuelle des adolescents, en particulier la masturbation], [pour] les libérer de l’angoisse sexuelle. . . Une fois que la masse des enfants et des adolescents aura pris conscience de sa sexualité, il en résultera un puissant contrepoids aux forces réactionnaires ». [22]
Reich est devenu un paria en raison de sa bienveillance envers la pédophilie. Le Parti communiste danois n’a pas tardé à l’inscrire sur sa liste noire, et, après avoir fui en Amérique pour échapper au NSDAP, le gouvernement américain a également mis au feu ses recherches et l’a jeté en prison pour sa conduite au sein de son Orgonomic Infant Research Center, où les abus sexuels sur des enfants auraient été endémiques. [23]
En dépit de leur apparent échec, les théories de Lukács et Reich sur le démantèlement de la civilisation chrétienne par la libération sexuelle vont trouver un débouché en philosophie dans la théorie critique de l’École de Francfort.
L’Institut de recherche sociale, une appellation des plus anodines, a été fondé et financé par Felix Weil – le fils d’un riche marchand judéo-argentin – à Francfort, en Allemagne, en 1923. C’était un repaire d’intellectuels marxistes presque exclusivement juifs tels que Max Horkheimer, Theodor W. Adorno et Herbert Marcuse, qui s’attelaient à développer le marxisme en synthétisant la libération sociale marxiste avec la psychanalyse freudienne et les travaux de sommités comme Lukács.
Deux des principaux objectifs de l’Institut étaient d’une part de pallier la « crise du marxisme » (à savoir l’échec du communisme à s’implanter parmi les classes ouvrières d’Europe) et, d’autre part, de faire face au problème de la montée de l’antisémitisme (à n’en pas douter, une réaction liée au terrorisme culturel des marxistes juifs comme Lukács et Wilhelm Reich, aux persécutions massives des chrétiens par la Tcheka soviétique et aux révolutions déclenchées en Hongrie, en Prusse et en Bavière par des terroristes révolutionnaires juifs comme Rosa Luxemburg, Karl Liebknecht et Kurt Eisner). L’école a fui l’Allemagne en 1933 et a fini par trouver refuge en Amérique où elle a repris ses recherches de plus belle.
Marx disait que le but de la philosophie n’était pas d’interpréter, mais de changer le monde. L’École de Francfort se préoccupait également de développer des stratégies pour changer la société, «mais ils étaient [aussi] conscients des nombreux obstacles qui se dressaient sur le chemin» – entre autres, le christianisme, la famille et la morale sexuelle traditionnelle, ainsi que précédemment identifiés par Lukács et Reich. [24]
Marx avait vaguement prédit qu‘« une ère de révolution sociale » commencerait après l’établissement du communisme. [25], l’École de Francfort renversait les priorités, estimant plutôt que la révolution sociale devait passer en premier.
L’une des plus marquantes contributions de l’École de Francfort a été son étude de la personnalité autoritaire. L’étude, financée par l’American Jewish Committee, a tenté d’identifier l’autoritarisme et l’antisémitisme comme un trouble de la personnalité attribué aux valeurs suivantes de l’enfance : idéalisation des parents ; soumission à l’autorité parentale et à ses valeurs ; sentiment d’obligation et de devoir envers les parents ; orientation centrée sur… la famille homogène – totalitaire. [26]
L’étude ne donnait aucune procédure pour vérifier ou infirmer empiriquement l’hypothèse, ses auteurs visaient simplement à fournir une base schématique à la théorie philosophique et politique a priori de l’École de Francfort sur l’antisémitisme. Selon Horkheimer, l’étude était destinée à sortir des sciences sociales et «à être directement recyclée en propagande». [27]
Dans le droit-fil de Reich, l’étude faisait donc entrer dans le champ de la pathologie le fait d’avoir des relations familiales saines et proches… [cela devenait] un signe de trouble psychiatrique… Ceci dans le but de rendre [les sociétés occidentales] imperméables à l’antisémitisme. [28]
Même si l’étude n’était pas autre chose que de l’activisme politique antifasciste maquillé en recherche scientifique, elle a connu un immense retentissement dans les sciences sociales américaines – «aucun ouvrage depuis la guerre n’a eu une plus forte répercussion sur l’orientation des recherches universitaires en psychologie sociale». [29]
Le plus grand apport de l’École de Francfort est sa théorie critique, un cadre analytique marxiste modernisé, basé sur une synthèse de Marx et de Freud qui identifie l’oppression comme un phénomène social et culturel plutôt que politico-économique. Selon Horkheimer, le but de la théorie critique est «l’abolition de l’injustice sociale… [et] l’abolition des relations sociales qui entravent en pratique le développement… [aider] l’homme à s’émanciper de la contrainte par nature et de ces formes de vie sociale et des ordres juridiques, politiques et culturels qui sont devenus pour lui un carcan. » [30]
En d’autres termes, la théorie critique est une révolution contre toutes les principales institutions sociales de la civilisation occidentale blanche – le christianisme, la famille patriarcale traditionnelle, la chasteté et les bonnes mœurs – que la théorie critique identifie irrémédiablement comme des systèmes d’oppression sociaux.
La théorie critique a ainsi jeté les bases de la Nouvelle gauche, un mouvement qui va se propulser sur le devant de la scène et l’occuper sans partage en défendant les droits civiques, le féminisme, les droits à l’avortement et les droits des homosexuels. Tout comme le bolchevisme, ce mouvement était majoritairement juif. Au cours des années 60, il y a eu «une migration politique massive de Juifs du marxisme orthodoxe vers la nouvelle gauche», déçus qu’ils étaient du communisme suite au tournant antisémite de Staline. De fait, pratiquement toutes les figures clés de la Nouvelle Gauche étaient des radicaux juifs comme Alan Ginsberg, Betty Friedan, Gloria Steinem et Daniel Cohn-Bendit.
Le «père de la nouvelle gauche», c’était le théoricien juif de l’École de Francfort, Herbert Marcuse, qui, selon les mots de Matt Taibbi – «nous a tout donné: du «Silence équivaut à la violence» à «Trop de démocratie», de la «Crise de la désinformation» au En défense du pillage ou encore du projet 1619 au Bébé Antiraciste». En outre, son ouvrage Éros et Civilisation venait compléter les travaux de Wilhelm Reich en fournissant un cadre théorique à la révolution sexuelle. Marcuse a également décliné la théorie critique dans les pratiques révolutionnaires de la Nouvelle Gauche en identifiant des stratégies et des données démographiques clés en vue d’un changement social et politique. C’est lui qui a notamment soutenu que les marxistes orthodoxes avaient eu une foi mal placée dans «le prolétariat qui n’est pas une classe révolutionnaire»… Là où la résistance des pauvres a échoué, ce sont les étudiants qui prennent la relève dans le combat contre la soldatesque et la police… [et] les militants noirs qui paient de leur vie. [32]
Marcuse, pressait la gauche de se tourner vers les étudiants radicaux des classes moyennes et les minorités pour en faire une nouvelle avant-garde révolutionnaire, à adopter des stratégies de longue haleine telles que le noyautage des institutions plutôt que le renversement violent de la société bourgeoise. Tout au long des années 60, il n’a eu de cesse de travailler à enrôler et à mobiliser «les étudiants pour en faire des sujets révolutionnaires», ce sont ses œuvres qui ont inspiré les soulèvements étudiants de la décennie dans lesquels les manifestants, souvent des anarchistes juifs, lançaient des exemplaires de La psychologie de masse du fascisme de Reich à la tête de la police. [33]
La révolution sexuelle comme antidote à l’antisémitisme
Un bref examen des origines intellectuelles de la révolution sexuelle révèle une lignée de figures juives radicales, toutes animées d’une haine viscérale envers les piliers de la civilisation et de la culture européenne blanche : la religion, le conformisme sexuel et la cohésion des familles traditionnelles. Ces institutions sont considérées comme faisant le lit de l’antisémitisme en étant au cœur du capital social des gentils et donc, comme des menaces pour la communauté juive. Ces deux choses ne sont pas sans rapport. Comme le montre le Dr MacDonald, ces «intellectuels et militants politiques se sont fortement impliqués en tant que juifs et considéraient leur travail comme faisant avancer la cause de leur communauté». [34]
L’attaque contre les structures familiales fortes et patriarcales des gentils et de leurs mœurs, le remplacement des anciennes valeurs chrétiennes par le narcissisme égocentrique de 68, visaient à briser le capital social et la cohésion de l’Amérique et à faire advenir une société nouvelle définitivement exempte des tares de l’antisémitisme.
Un exemple fameux que nous n’avons pas encore abordé, c’est Sigmund Freud. Freud a jeté les bases intellectuelles des théories de Wilhelm Reich et de l’École de Francfort en lançant sa propre offensive contre le conformisme sexuel des chrétiens. Et tout comme l’École de Francfort, Freud considérait ses théories «comme un levier permettant de mettre fin à l’antisémitisme». [35]
Dans ses écrits, Freud s’imaginait lui-même en un moderne « Hannibal, chef sémitique de Carthage… en guerre contre la culture des gentils… [et contre] Rome et son institution fille, l’Église catholique », qu’il voyait comme irrémédiablement mauvaise, répressive et antisémite. [36]
On l’a vu, les théoriciens Juifs de la révolution sexuelle du 20e siècle avaient tous les mêmes objectifs en tête. Reich estimait que la famille était un «État policier miniature» qui produit des individus qui ont «peur de l’autorité», «bien comme il faut» et «soumis» – des individus qui sont conscients d’être les éléments d’un corps politique commun. En s’attaquant aux liens de parenté forts et à la morale sexuelle traditionnelle, le ciment qui lie toute communauté politique cohérente, les révolutionnaires juifs ont cherché à inaugurer un nouvel ordre social incapable de tenir debout par lui-même, donc incapable de discriminer les Juifs.
L’amour libre, la théorie critique de la race et les études de genres (autant de dérivés de la théorie critique) sont les idéologies dominantes de l’Occident aujourd’hui. Et maintenant que ces idéologies tiennent fermement le haut du pavé, on trouve de nombreux livres et articles dans lesquels la communauté juive se félicite du frelatage du substrat culturel et de son rôle d’avant-garde dans le mouvement de libération sexuelle. Les Juifs appellent leur mission de lutter contre toutes les formes de discriminations et de préjugés tikkun olam (en hébreu pour l’obligation juive de «guérir le monde»).
Un article du Times of Israel décrit ainsi comment : «‘tikkun olam’ a inspiré le premier homme politique ouvertement homosexuel au monde: Harvey Milk».
Un article de Tablet Magazine rappelle pour sa part que : «Le premier baiser lesbien de Broadway était à l’origine en yiddish».
Un article de Haaretz proclame fièrement que : «Des acteurs brillants comme Larry David et Sarah Silverman défient la puissante culture religieuse et familiale de l’Amérique et affirment leur judaïté en glorifiant l’obscénité».
En faisant l’éloge des Juifs lors d’un événement du Mois du patrimoine juif américain, Joe Biden déclarait : «Je vous fiche mon billet que 85 % de ces changements [dans l’acceptation du mariage homosexuel dans le public], que ce soit à Hollywood ou sur les réseaux sociaux, sont dus aux dirigeants juifs du secteur». Le professeur Abrams ne dit pas autre chose : «Ceux qui, à l’avant-garde du mouvement, ont forcé l’Amérique à adopter une vision plus libérale du sexe étaient Juifs».
Les travaux de Freud, de Reich et de l’École de Francfort ont eu une influence considérable dans les sciences sociales et sur les campus, mais ce ne sont pas là les seuls moyens par lesquels les Juifs «guérissent le monde».
Ils « soignent le monde» tout autant, en produisant et en distribuant une pornographie hardcore particulièrement violente et dégradante.
Traduction : Francis Goumain
Source Counter-Currents | Part I | Part II
Notes :
[18] Patrick J. Buchanan, The Death of the West: How Dying Populations and Immigrant Invasions Imperil Our Country and Civilization (New York: St. Martin’s Press, 2002), p. 75. [19] Loewy, 151-152. [20] Wilhelm Reich, Passion of Youth: An Autobiography, 1897-1922 (New York: Farrar, Straus and Giroux, 1988), pp. 6, 22, 102, 44. [21] Wilhelm Reich, The Mass Psychology of Fascism (New York: Orgone Institute Press, 1946), pp. 24-25. [22] Ibid., 168-169. [23] Philip W. Bennett, “The persecution of Dr. Wilhelm Reich by the government of the United States,” International Forum of Psychoanalysis, 2010, p. 52. [24] David Held, Introduction to Critical Theory: Horkheimer to Habermas (Berkeley: University of California Press, 1980), 15. [25] Karl Marx, A Contribution to the Critique of Political Economy (Moscow: Progress Publishers, 1859), p. 4. [26] Else Frenkel-Brunswik, “The Authoritarian Personality, Studies in Prejudice Series, Volume 1” (American Jewish Committee, 1950), pp. 339-340. [27] Cited in Kevin MacDonald, The Culture of Critique: An Evolutionary Analysis of Jewish Involvement in Twentieth-century Intellectual and Political Movements (Bloomington: AuthorHouse, 2002), p. 158. [28] Ibid., 162. [29] Nathan Glazer, “New light on The Authoritarian Personality: A survey of recent research and criticism,” Commentary, 1954. [30] Max Horkheimer, Critical Theory: Selected Essays (New York: Continuum, 2002), pp. 242, 248, 230. [31] Kate Connolly, “Sixties hero revealed as kindergarten sex author,” The Guardian, 2001. [32] Herbert Marcuse, Counterrevolution and Revolt (Boston: Beacon Press), pp. 93, 1. [33] Joseph Cunningham, “Praxis Exiled: Herbert Marcuse and the One Dimensional University, Journal of Philosophy of Education, 2013, p. 539. [34] MacDonald, xxxiv. [35] Ibid., 112. [36] Ibid., 115.
Bravo pour cette traduction! Utilisez-vous un logiciel pour votre travail?
Vous pouvez lire les miennes sur ce lien:
https://counter-currents.com/?s=Le%20Fauconnier
On laisse Google faire sa proposition, elle est souvent à refaire, mais parfois aussi, il y a de bonnes idées. Certains mots ont l’air faciles, mais on sent bien que la traduction ne donne pas le mot qu’il faut, dans ce cas, on va cherchez sur Linguee, un site qui donne pas mal de sens possible.
Et même là, on est parfois obligé de réfléchir, c’est comme un mot croisé, on a la définition en anglais, il faut retrouver le mot français.
Dans tous les cas, il faut s’efforcer de relire après le premier jet pour en faire un texte réellement en français, c’est la partie la plus risquée car on est obligé d’enlever des choses qui étaient dans le texte initial et d’en rajouter d’autres qui n’y étaient pas, donc il faut bien connaître le sujet, au besoin s’informer pour être sûr de ne pas raconter de bêtise.
Au bout du compte, on arrive parfois à donner une version convaincante qui donne l’impression que le texte a été écrit directement en français, mais la plupart du temps, il n’y a pas lieu d’être très satisfait du travail.
Certains textes se prêtent mieux à la traduction en français que d’autres, en particulier si le texte anglais en question est lui même une traduction d’un texte d’une langue continentale (français, allemand, italien …), dans ce cas, le traducteur anglophone s’est lui-même laissé piégé par nos façons de nous exprimer, et ce n’est pas difficile de récupérer en français.
Il faut bien avoir à l’esprit l’énorme différence entre l’anglais et les langues continentales dont le français:
l’anglais est une langue d’action qui privilégie donc le verbe, le français est une langue aspectuelle et inchoative: on y décrit l’apparition et le déploiement de la vérité dans l’espace et dans le temps.
l’exemple bateau mais parlant, en français on va dire « pelouse interdite » l’interdiction est un aspect de la pelouse, exactement comme sa couleur verte. Les Anglais disent « keep off the grass » « poussez-vous de la pelouse », ou quelque chose comme ça.
Au fond, le plus déroutant en anglais, c’est que les mots ressemblent beaucoup aux français, seulement, ils ne les utilisent pas du tout dans les mêmes catégories grammaticales.
C’est le contraire avec l’allemand, on nous fait croire que c’est une langue difficile, probablement pour nous décourager d’apprendre la langue des SS, et de fait les mots ont souvent une autre forme qu’en français, seulement les structures de phrases, les expressions sont les mêmes, ce ne sont que les étiquettes qui changent, faites le test, vous verrez qu’une traduction Google de l’allemand vers le français tombe souvent assez bien.
Autre exemple court et frappant qui montre combien il est difficile de ne pas se faire avoir, le fameux « I can’t breath »,
en français, ce n’est pas « je ne peux pas respirer »,
c’est « je ne peux plus respirer » c’est le côté inchoatif de la langue française.
J’ai toute la collection des Tintin en anglais, bulle par bulle, j’essaie de retrouver le texte en français, lequel est sûr puisque ce n’est pas une traduction mais la rédaction originale: je me plante à chaque fois, tenez, « I am intrigued » en français, ce n’est bien évidemment pas « je suis intrigué », mais « ça m’intrigue » toujours la priorité donné à l’aspect « ça », le truc qu’on a sous les yeux, et non au verbe.
Cher Monsieur,
Merci d’avoir pris le temps de me répondre si soigneusement. J’utilise le traducteur Deepl.
Mais ces logiciels, aussi performants soient-t-ils, ne remplacent pas un apprentissage sérieux de ces langues étrangères. D’ici quelques mois, je posséderai une maîtrise suffisante de l’allemand pour m’en passer. Je vous souhaite une bonne continuation!
Avec mes salutations distinguées,
Le Fauconnier
Merci pour cet article !
Il y a bien longtemps que ce groupe souhaite légaliser , surtout dans le monde blanc , la sexualité des enfants avec les adultes et même les mariages enfants -adultes . Mais qu’il se méfie bien , l’Europe de l’Ouest étant de moins en moins blanche SELON SA VOLONTÉ , il pourrait bien se heurter à quelques résistances et se voir étranglé et jeté du dix septième étage d’un immeuble , à quatre vingt dix ans . Faits divers dans Le Progrès .