Intervention de Sorin Olariu (MOUVEMENT LEGIONNAIRE ROUMAIN et FONDATION OGORANU) au forum de l’Europe et de la Nation qui s’est tenu à paris le 7 mai 2022 :
Chers camarades français, Chers camarades européens,
Je suis heureux de vous revoir après 2 ans de restrictions de nouveau à Paris. Je m’adresse à vous au nom du Mouvement Légionnaire et de la Fondation Ion Gavrila Ogoranu dans un contexte difficile pour l’Europe, notamment orientale avec les états de première ligne que sont la Roumanie, la Pologne, les pays baltes exposés au danger de l’expansionnisme russe.
Le Mouvement légionnaire, que je représente par la nomination donnée par M. Dan Boghiu, le dernier commandant légionnaire du conseil politique du Mouvement légionnaire dirigé par le commandant Horia Sima, a eu et a toujours une histoire nationaliste chrétienne à travers les valeurs spirituelles européennes.
Depuis 1919, les nationalistes roumains réagissent à l’agression des hordes bolcheviques qui voulaient détruire la spiritualité chrétienne et nationale de l’Europe en battant le bolchevisme en Hongrie, en Pologne et en Roumanie et sa présence dans une Europe des nations.
Extérieurement, la présence du mouvement légionnaire s’est concrétisée dans la lutte de la guerre civile espagnole loin des nationalistes espagnols, rendant hommage aux martyrs légionnaires Ion Mota et Vasile Marin – commémorés chaque année à Majadahonda. C’était une lutte du communisme athée contre le christianisme européen et les États nationaux dans lesquels les mouvements nationalistes s’affirmaient.
Le mouvement légionnaire à travers ses membres a également combattu sur le front de l’Est avec les armées de l’Axe contre le bolchevisme mondial.
Après la guerre mondiale de 1945, le mouvement légionnaire a combattu contre le communisme roumain, imposé par les bolcheviks russes et contre l’occupant soviétique de 3 manières :
1. Résistance dans les prisons
2. La résistance armée dans les montagnes de Roumanie et dans tout le pays à travers des groupes de partisans anticommunistes
3. La lutte depuis l’exil légionnaire Les réfugiés légionnaires roumains se sont regroupés en garnisons et structures légionnaires et ont combattu avec les alliés occidentaux pour une Europe sans communisme.
La situation des pays d’Europe de l’Est occupés par les bolcheviks doit être comprise dans le contexte de l’occupation communiste satanique depuis 50 ans et de l’approche menaçante actuelle de l’expansionnisme poutiniste russe. Si dans les années du rideau de fer soviétique en passant par Khrouchtchev et Brejnev, ils se sont appuyés en Occident sur la propagande d’exclusion de l’OTAN de l’Europe pour tenter de diviser la lutte anticommuniste, ce n’était qu’un prétexte pour imposer de force l’idéologie satanique du communisme en trompant le désarmement unilatéral de l’OTAN exposant l’Europe au danger d’une invasion politique et idéologique soviétique, communiste.
La lutte partisane dans les montagnes et en exil a été soutenue par l’OTAN à travers des parachutes de matériel de combat, de personnes ou à travers des protestations et des boycotts d’influence commune en Europe. La Roumanie a subi 14 invasions russes en 300 ans et la lutte anticommuniste s’est avérée être une caractéristique du peuple roumain qui a rejeté et rejette à travers la lutte nationale et chrétienne du Mouvement Légionnaire toutes les théories du pan-slavisme, de l’eurasisme, de la pan-orthodoxie ou de la coexistence avec les ennemis de la Roumanie et de l’Europe chrétienne. Le combattant anticommuniste le plus exponentiel dans les montagnes roumaines ion Gavrila Ogoranu dont je représente la fondation a lutté contre le communisme roumain et soviétique de 1948 à 1976 quand il a été attrapé. Il a été sauvé de la mort par l’intervention personnelle du président américain Nixon.
La lutte du Mouvement légionnaire aux 3 niveaux était et est la lutte de tout le peuple roumain et nous, à l’Est, comme d’autres camarades nationalistes européens, ne pouvons pas remplacer l’OTAN par l’expansion russe ou par une souveraineté fausse et irrationnelle qui nous rend vulnérables à l’expansion politique et militaire et l’idéologie de la Russie d’aujourd’hui et le faux christianisme, le conservatisme et la souveraineté qui vient des steppes d’Asie et qui est étranger à l’esprit nationaliste chrétien européen. Le nationalisme chrétien d’aujourd’hui doit être nettoyé du conservatisme poutiniste d’influence russe (ce n’est pas le peuple et la culture russes qui étaient à blâmer pour la politique antichrétienne bolchevique ou l’expansionnisme violent de la Russie poutiniste moderniste d’aujourd’hui) pour le populisme parrainé par l’argent ou l’influence russe ou eurasienne de désir de diversion, comme la politique co-existentialiste des années 60-80 de Brejnev et Khrouchtchev et le hooliganisme des groupes de stade pour influencer le nationalisme chrétien européen.
Au XXe siècle, dans les guerres civiles de Russie, d’Espagne, de Grèce, l’occupation de l’Europe de l’Est par la Russie soviétique et le retrait des frontières ont été tentés par la complicité du libéralisme de gauche et de la propagande bolchevique, l’assujettissement de l’Europe chrétienne par des actes de crime et oppression. Mais la lutte des pays de l’Est est peu connue et le communisme ne pourrait tomber dans ces pays sans une politique clairement anticommuniste de l’OTAN et de l’UE et par le sacrifice de tant de nationalistes : Hongrois, Polonais, Allemands, Baltes, Ukrainiens. Il note qu’en Europe et en Amérique du Nord et du Sud, il y avait une ABN – Ligue anti-bolchevique et anti-Yalta, qui était soutenue dans son action par l’UE et l’OTAN.
La situation géopolitique des nationalismes européens n’est pas unitaire tant géographiquement que doctrinalement par les influences et la propagande de leur division, une politique de diversion et surtout par la cruelle réalité de l’agression russe, qui cherche diverses excuses ou justifications. Le Mouvement Légionnaire n’a agi que dans le cadre du nationalisme européen et chrétien et sans compromis de conjoncture, comme le sang des martyrs des prisons communistes, des montagnes de Roumanie et de l’exil amer nous oblige au-delà de la génération actuelle comme un témoignage de solidarité nationale et lutte chrétienne.
Sorin Olariu – Secrétaire Général du Mouvement Légionnaire et de la Fondation Ion Gavrila Ogoranu