« Traditionnellement, le devoir d’honorer son père et sa mère s’étend aux ancêtres, à la patrie et aux bienfaiteurs de la patrie ; et enfin à toute espèce de bienfaiteur dont le bienfait est tel qu’on ne peut lui en rendre l’équivalent et qu’à son égard on demeurera toujours dans la situation d’un débiteur insolvable : tous ceux qui ont été, comme on dit, de ”grands hommes” ou de ”grands esprits”, les maîtres à penser, les héros, les saints de tous les temps, l’immense cortège des superbes et des humbles qui ont contribué à transmettre et accroître le patrimoine d’une civilisation. »
Jean Madiran