À l’heure où nous écrivons, Joe Biden et les Démocrates conservent leur majorité au Sénat des États-Unis avec 50 sièges contre 49 aux Républicains. À la chambre des représentants, les Républicains sont crédités de 210 sièges contre 200 aux Démocrates, mais le processus électoral ne serait pas terminé dans toutes les circonscriptions.
Quoi qu’il en soit des résultats, les Démocrates ont fait campagne en agitant les peurs, demandant aux électeurs de voter pour « sauvegarder la démocratie américaine » face aux tentatives des Républicains de « la saboter ». Dans la même veine que les accusations démocrates d’ingérence russe au soutien de Trump dans le processus électoral des précédentes élections. Une ingérence qui n’a pourtant jamais été démontrée ni prouvée malgré les enquêtes de deux procureurs fédéraux pendant plusieurs années…
Pourtant, la campagne de ces Midterms a bien été marqué par des ingérences, mais pas russes. Il s’agit de celle de Georges Soros, par exemple, qui a arrosé les PAC (les comités d’actions politiques bases du financement de la vie politique aux Etats-Unis) et les candidats démocrates avec la somme record de 128,5 millions de dollars. La Russie et ses médias censurés peuvent aller se rhabiller.
Premier donateur privé aux Etats-Unis, George Soros a mis le paquet pour peser sur les élections de 2022. Selon OpenSecrets.org, Soros a fait don de 128,5 millions de dollars à son propre groupe extérieur, « Democracy PAC », qui a ensuite redistribué le pactole à plusieurs super PAC.
Son groupe a versé des millions de dollars notamment au PAC démocrate de la « Majorité du Sénat », au « J Street Action Fund » (pro-israélien) et au super PAC du « Planned Parenthood », le Planning familial américain. Et bien sûr, zéro dollar aux Républicains.
Financier de Black Lives Matter, Soros est aussi un acteur crucial des « révolutions colorées » aux Etats-Unis et dans le monde avec ses organisations, véritables tentacules de la pieuvre du judaïsme politique ; sous couvert de promouvoir des « sociétés ouvertes, démocratiques et inclusives ».
Quant au deuxième plus gros financier des causes politiques aux États-Unis, derrière Georges Soros, lors du cycle électoral de 2022, c’est : Sam Bankman-Fried qui a distribué 40 millions de dollars, principalement aux Démocrates. Il a été le principal bailleur de fonds du PAC « Protect Our Future » (pour 27 millions de dollars), qui a dépensé des dizaines de millions de dollars dans les primaires démocrates cette année. Il a également lancé l’idée de dépenser plus d’un milliard de dollars lors de l’élection présidentielle de 2024 pour battre Donald Trump s’il était le candidat républicain.
Mais il va peut-être devoir rabattre de ses ambitions sérieusement. En effet, Sam Bankman-Fried est dans la tourmente depuis quelques jours pour une autre raison. Sa fortune vient de passer de 16 milliards de dollars à… zéro dollars !
Il est le PDG de FTX la deuxième plate-forme d’échange de cryptomonnaies, considérée jusqu’ici comme l’une des plus sûres et qui vient de s’effondrer et faire faillite avec quelque 130 filiales, dans ce qui s’annonce comme la plus grande chute dans le monde des cryptomonnaies.
Selon la presse américaine, Sam Bankman-Fried a tout simplement utilisé plus de la moitié des 16 milliards de dollars de capitaux déposés par ses clients pour financer sa propre société cryptofinancière Alameda ayant son siège aux Bahamas. Selon le Wall Street Journal, Alameda, qui prenait des paris financiers extrêmement risqués, doit 10 milliards de dollars à FTX. Et au moins 1 milliard de dollars puisé dans les dépôts des clients a disparu, selon Reuters.
La plate-forme, qui emploie 300 salariés, laisse sur le carreau quelque 100 000 clients ayant déposé leurs jetons électroniques et capitaux chez elle et un PDG ruiné dont les ambitions de soutien aux Démocrates peuvent sans doute être rangée au placard…
Autre effet collatéral éventuel : le gouvernement ukrainien avait lancé en partenariat avec FTX un site web « Aid for Ukraine » de dons cryptographiques le 14 mars dernier.
Il s’agissait pour la plateforme FTX de collecter les dons en cryptomonnaie (on parle de 48 millions de dollars en bitcoin, DOT, ether, SOL, tether) pour les diriger vers la Banque nationale d’Ukraine afin de les transformer en munitions et autres matériels de guerre.
Avec la faillite de FTX, de combien sera le trou dans la caisse pour l’effort de guerre ukrainien ?
Tous des bandits !