Parait-il que nous y avons gagné à couper la tête du Roi…
Aujourd’hui, le »peuple » s’est accordé le privilège de pouvoir décider qui il met à sa tête. Selon le célèbre dicton républicain prouvé scientifiquement, la majorité a toujours raison. Donc si nous suivons cette logique sois disant irréfutable, la démocratie place obligatoirement sur le siège de président, une personne dévouée, reconnaissante, aimante, ayant le sens du sacrifice et du bien commun, mesurée, protectrice …etc… bref, toutes les qualités d’un bon chef.
Afin de prouver la véracité de la pensée républicaine, examinons cela en comparant quelques citations de Macron avec celles de nos anciens Roi de France (ou illustres personnages) :
» J’ai très envie d’emmerder les non-vaccinés » (E. Macron)
» De toutes choses que nous pensons acquérir aucune ne nous est si utile ni si glorieuse que l’estime et l’amour de nos sujets. » (Louis XIV)
» C’est l’honneur et le devoir d’un prince généreux et vraiment chrétien que d’épargner le sang humain et empêcher de tout son pouvoir l’oppression de l’innocent.(…) Les Rois sont établis pour rendre justice, et non pour entrer dans les passions des particuliers. (…) Nous ne sommes pas seulement nés pour nous, mais pour servir surtout la patrie. » (Henri IV)
» Je traverse la rue et je vous en trouve du travail » ( E. Macron)
» La plus grande fonction du monarque est de mettre chacun des particuliers dans le poste ou il peut être utile au public. » (Louis XIV)
» Ruiner le peuple, c’est se défaire soi-même de sa main. » (Henri IV)
» Une gare, c’est lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien »(E . Macron)
» Cher fils, aie le cœur débonnaire vers les pauvres, et vers tous ceux que tu croiras qui aient mésaise de cœur et de corps ; et selon ce que tu auras de pouvoir secours-les volontiers, ou de confort ou de quelques aumône. (Charles V)
» La conservation des familles amène et garantit la stabilité politique, qui est le premier besoin de l’Etat. » (Charles X
» Mon affection paternelle envers mes sujets ne me permet point de m’arrêter en si beau chemin ; ainsi me convie à employer derechef ma personne, et chercher tous moyens pour rendre telles félicités plus durables, et faire en sorte que malgré tout accident, chacun puisse jouir à l’avenir, comme il fait à présent, des commodités publiques et privées ; chose que je tiens très difficile, s’il n’y est remédié par un bon ordre et très grande prévoyance, à cause de l’extrême pauvreté que je reconnais au peuple de la campagne, lequel est celui qui nous fait tous vivre. » (Henri IV)
» Une nation de 66 millions de procureurs » (E. Macron)
» Nous devons considérer le bien de nos sujets bien plus que le nôtre propre. Il semble qu’ils fassent partie de nous-mêmes, puisque nous sommes la tête d’un corps dont ils sont les membres. » (Louis XIV)
» Nous qui voulons toujours raison garder. » (Philippe le Bel)
» Il est impossible d’ôter au public la liberté de parler » (Louis XIV)
» La royauté absolue est aussi impossible que la république absolue. » (Louis Philippe)
» Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel… » (E. Macron)
» S’il advient que quelque querelle qui soit mue entre riche et pauvre vienne devant toi, soutiens plus le pauvre que le riche. » (Saint-Louis)
» Qui dit un grand Roi, dit presque tous les talents ensemble de ses plus excellents sujets. » (Louis XIV)
» La modération en toutes choses est la véritable source du bonheur et de la prospérité des nations. » (Louis-Philippe)
» Des gaulois réfractaires au changement » (E. Macron)
» Si tu entends que tu tiennes quelque chose a tort ou de ton temps ou du temps de tes prédécesseurs, fais le tantôt rendre combien que la chose soit grande, ou en terre, ou en deniers, ou en autre chose.(…) A justice tenir et a droiture sois loyal et raide envers tes sujets sans tourner à droite ni à gauche, mais va droit et soutiens la querelle du pauvre jusques à tant que la vérité éclate » (Saint-Louis)
» Nous ne sommes pas seulement nés pour nous, mais pour servir la patrie. » (Henri IV)
» Un prince doit s’accoutumer à ne considérer les hommes que dans le grand, c’est à dire par rapport à l’utilité public. » (Louis XVI)
» Qu’ils viennent me chercher ! » (E. Macron)
» La tyrannie qui est l’abus de la force, est essentiellement faible. Au contraire, la justice est vivifiante et communique aux Etats le mouvement et la fécondité. » (Louis XIV)
» Jamais mon pays n’ira après moi. » (Henri IV)
» Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cynique, ni aux extrêmes » (E. Macron)
» Les souverains furent donnés aux peuples et non les peuples aux souverains. L’autorité suprême n’est que le droit de gouverner ; et gouverner, ce n’est pas jouir, c’est faire jouir les autres. » (Louis XIV)
» Les rois doivent plus a leurs peuples que les peuples ne doivent a leurs rois : ceux-ci doivent les moyens, mais le monarque doit la fin. » (Louis XVI)
» Véritable en sa parole et fidèle en sa promesse, conditions si absolument nécessaires à la réputation d’un Prince, qu’ainsi que celui qui en est destitué ne saurait être estimé de personne, aussi est il possible que celui qui les possède ne soit révéré de tout le monde et qu’on ait grande confiance en lui . » (Richelieu)
» L’honneur et la réputation, étant les plus riches ornements des rois, sont pareillement le repos et l’assurance de leur Etat. » (Louis XIII)
Pour des raisons de longueur de texte, nous nous sommes ici contentés de quelques-unes des citations de Macron. Sans compter celles de ces prédécesseurs républicains (sans-dents, etc…).
Chacun, j’en suis certain, se fera sa propre opinion.
Pour l’Honneur…
QU’EST-CE QUE LA CONTRE REVOLUTION(Ni Lepen, ni Zemmour)?
Apollon disait fort bien : « Ce sont les hommes qui assemblent les nuages, et ils se plaignent ensuite des tempêtes. » La grande république universelle indivisible (Gouvernement Mondial) est une chose impossible, un empire oui, car il ne peut exister une grande nation libre sous un gouvernement républicain. C’est Montesquieu (Esprit des lois, Liv. XI, chap. VIII.) qui fit cet aveu incroyable en parlant du gouvernement féodal : « Je ne crois pas qu’il y ait eu sur la terre de gouvernement si bien tempéré, etc… ».
L’autorité royale ayant formé les communes, les appela dans les assemblées nationales et ne pouvaient y paraître que par leurs mandataires, cette hiérarchie des mouvances fit naître la maxime que tout homme devait être jugé par ses pairs.
La force reposait sur un principe : car rien n’est que par celui qui est, et c’est sur ce principe que reposaient les institutions, de plus, la religion sanctifiait la joie et la joie embellissait la religion ! Car, c’est bel et bien le catholicisme qui est visait par la révolution, cette religion prêchée par des ignorants et cru par des savants, et c’est en quoi, il ne ressemble à rien de connu. Même l’empereur Julien l’Apostat (331-363) qui la livra au ridicule, appauvrit son sacerdoce, la traînant dans la boue fut vaincu, le Galiléen l’emporta sur l’empereur philosophe.
Y’ a-t-il une influence divine dans les constitutions politiques ? Le sage David Hume (1711-1763) faisait cette remarque : « C’est ce point de la constitution anglaise (le droit de remontrance) qu’il est très difficile, ou, pour mieux dire, impossible de régler par des lois : il doit être dirigé par certaines idées délicates d’à propos et de de décence, plutôt que par l’exactitude des lois et des ordonnances. » (Hume, Hist. d’Angl., Charles I, LIII, note B.)
Voilà pourquoi l’institution la plus vigoureuse de l’antiquité profane fut celle de Lacédémone, où l’on n’écrivit rien.
Joseph de Maistre (cf. Considérations sur la France) pour enfoncer le clou en ce qui concerne l’élaboration de la constitution de 1795, établit ce syllogisme :
1) La majeure : Etant données la population, les mœurs, la religion, la situation géographique, les relations politiques, les richesses, les bonnes et les mauvaises qualités d’une certaine nation, trouver les lois qui lui conviennent.
2) La mineure : Or, ce problème n’est pas seulement abordé dans la constitution de 1795, qui n’a pensé qu’à l’homme.
3) La conclusion : Toutes les raisons imaginables se réunissent donc pour établir que le sceau divin n’est pas sur cet ouvrage — Ce n’est qu’un terme.
Aussi, déjà dans ce moment, combien de signes de destruction !
Quel était l’état d’esprit dans l’ancienne constitution française ? « C’est ce que vous sentiez lorsque vous étiez en France ; c’est ce mélange de liberté et d’autorités des lois et d’opinions, qui faisaient croire à l’étranger, sujet d’une monarchie et voyageant en France, qu’il vivait sous un autre gouvernement que le sien. »
Le Roi lui-même était soumis aux lois du royaume qui ne pouvaient être faites qu’en générale assemblée de tout le royaume, avec le commun accord des gens des trois états (clergé, noblesse, tiers état). Le prince ne pouvait déroger à ces lois ; et s’il ose y toucher, tout ce qu’il a fait peut-être cassé par son successeur.
Quelques exemples :
– Le chancelier Michel de l’Hospital (1503-1573) prenant la parole au parlement de Paris en 1561 disait : « Les magistrats ne doivent pas se laisser intimider par le courroux passager des souverains, ni par la crainte des disgrâces ; mais avoir toujours présent le serment d’obéir aux ordonnances, qui sont les vrais commandements des rois. »
– Louis XI, sera stoppé par un double refus de son parlement, se désister d’une aliénation inconstitutionnelle.
– Louis XIV reconnaître solennellement ce droit de libre vérification, et ordonner à ses magistrats de lui désobéir, sous peine de désobéissance, s’il leur adressait des commandements contraires à la loi ; le Roi défend d’obéir à l’homme ; il n’y a pas de plus grand ennemi.
Les meilleurs Rois ont été ceux que l’adversité avait éprouvés qui ont été formés à la terrible école du malheur, d’ailleurs ceux-ci gardent une certaine sobriété, ne parlent pas le langage de la révolution, ne promettent pas (comme le fit Louis XVI) la liberté par la constitution et ne sombrent pas dans une espèce de folie en sacrifiant une couronne pour sauver une hiérarchie.
Après ces éclaircissements nécessaires, entrons dans ce qui nous intéresse : la contre-révolution, pour de Maistre, le peuple n’est pour rien dans les révolutions, ou du moins, il n’y entre que comme un instrument passif. Pour lui, il n’y aura que quatre ou cinq personnes qui donneront un Roi à la France — On sait par les prophéties d’Anna Maria Taïgi que ce sera un pape élu d’une manière extraordinaire qui désignera un Grand Monarque (descendant de Louis XVII qui n’est pas mort au Temple, voir le livre de François Spirago: Le Grand Monarque à venir)— , le peuple, si la monarchie ressuscite comme dans l’analogie de la résurrection de Lazare prise par Jean Vaquié, n’en décrètera pas plus le rétablissement qu’il n’en décréta la destruction, ou l’établissement du gouvernement révolutionnaire depuis 1789, le premier qui criera Vive le Roi ! sera un grand personnage…Ce VIVE LE ROI est un cri d’amour, car le Roi est sacré, Français ! voilà comment se font les contre-révolutions. Toutes les factions réunies ayant voulu l’avilissement et la destruction du christianisme universel n’aboutiront qu’à l’exaltation du christianisme et de la monarchie. Car, ces factions prises ensemble et qui semblent être les tyrans de la multitude sont eux-mêmes tyrannisés par deux ou trois hommes qui le sont par un seul. Le suprême ordonnateur ne prendra certainement pas l’avis des Français pour leur donner un Roi, non il choisira comme il l’a toujours fait, ce qu’il y a de plus faible, pour confondre ce qu’il y a de plus fort. N’oublions pas que les Macron & Cie ne possèdent qu’un pouvoir factice et passager, les Français ne délibéreront pas, et c’est peut-être de la main d’une femmelette qu’ils recevront un Roi.
Nous sommes les opprimés et nous renfermons mille fois plus de vertus que les oppresseurs, car ces scélérats pour usurper le pouvoir n’ont pas hésiter comme nous l’avons vu à violer toutes les propriétés, et commettre tous les crimes pour une œuvre diabolique. Au contraire, pour rétablir l’ordre, le Roi convoquera toutes les vertus. Son intérêt le plus pressant sera d’allier la justice à la miséricorde ; les hommes estimables viendront d’eux-mêmes se placer aux postes où ils peuvent être utiles ; et la religion, prêtant son sceptre à la politique, lui donnera les forces qu’elle ne peut tenir que de cette sœur auguste. Car, c’est au nom du Dieu de nos pères que nous reviendrons à l’ancienne constitution ; pour le moment le « franchouillard » comme le nomme l’ennemi est pétrifié par la terreur et découragé par les erreurs de la politique étrangère et se renferme dans un égoïsme qui lui permet de voir que lui-même, et qu’importe que l’on assassine à côté de chez lui, à partir du moment où ce n’est pas chez lui.
Pouvons-nous compter sur l’armée ? Non, car l’état militaire même, honorable en France par-dessus tous les autres a perdu son éclat, mais il dépendra d’eux, tôt ou tard, de changer cette nécessité de politique de Grande muette en nécessité d’affection devenant LA cantatrice, car ce n’est point l’emploi qui honore l’homme, mais l’homme qui honore l’emploi.
Concernant les emplois, l’ordre exige qu’en général les emplois soient gradués comme l’état des citoyens, et que les talents, et quelque fois même la simple protection, abaissent les barrières qui séparent les différentes classes. De cette manière, il y a émulation sans humiliation, et mouvement sans destruction ; la distinction attachée à un emploi n’est même produite, comme le mot le dit, que par la difficulté plus ou moins grande d’y parvenir.
A l’inverse, pour nos ennemis, le pouvoir est à la portée de tout le monde (en étant largement financé), depuis qu’il est placée dans la boue.
De Maistre conclut en disant que seul un petit nombre d’hommes influeront sur ce grand évènement, et cela se passera brusquement, lorsque les abus de l’anarchie auront atteint la mesure comble, c’est là que le retour du Roi deviendra flagrant et que le sort de ceux qui ont été gagné à la révolution deviendra dur. Tout ceci devrait se passer sans secousses, sans violence, sans supplices : le crime même et les usurpations seront traités avec une sévérité mesurée, avec une justice calme qui n’appartient qu’au pouvoir légitime : le Roi touchera les plaies de l’état d’une main timide et paternelle. Enfin, c’est ici la grande vérité dont les Français ne sauraient trop se pénétrer : le rétablissement de la monarchie, qu’on appelle contre-révolution, ne sera point une révolution contraire, mais le contraire de la révolution.
Pour que vive la France VIVE LE ROY, et à bas la République !
Excellente vidéo de Mr l’abbé Olivier Rioult sur le Comte de Chambord.
https://youtu.be/RTkTO54I9Zw
LA MARQUE SPIRITUELLE DE LA FRANCE
La France c’est d’abord une marque spirituelle et la mission de Sainte Jeanne d’Arc est ainsi de rappeler cette marque spirituelle et de faire sacrer Charles VII (1403-1461) à Reims, d’ailleurs où est-elle née ? A Domrémy (Domus-Maison) et Rémi (L’évêque), c’est le résumé de la science politique française, la transmission davidique, l’élément clef étant l’incarnation.
Cette transmission davidique est d’ailleurs visible sur la façade de Notre-Dame , en effet, à mi-hauteur vingt-huit statues y figurent, et ne sont pas celles des mérovingiens, ni celles des carolingiens ou celles des capétiens, elles y ont été mises durant la première moitié du XIIIème siècle et il s’agit des quinze statues des rois de Juda et les treize autres ce sont celles de hauts fonctionnaires qui étaient au service de ces rois davidiques, que la royauté française mettait en valeur cette transmission de la royauté davidique, mais ne l’oublions jamais couronnée par l’Incarnation, l’expression Rois Juifs d’Éric Zemmour est une expression, fausse et perfide…
LE MAURASSISME, Faut-il TOURNER LA PAGE ?
Comme le dit à juste titre Louis Hubert Rémy (1943-2023) dans l’un de ses articles « Maurras, il faut tourner la page », il faut avant tout ne pas oublier que Maurras était agnostique, il se serait converti, dit-on aux derniers instants de sa vie, Maurras fut grandement influencé par le positivisme d’Auguste Comte, chez qui la science positive, summum de la troisième phase d’un processus commençant par la théologie, puis la métaphysique, — ce qui est une véritable inversion — , puisque la science définie par St Thomas d’Aquin, la science première —, étudie l’être le plus élevé et doit aussi étudier tout être en tant que tel ; elle doit être l’étude de l’ens commune ou ens inquantum ens : être la science universelle. Il faut commencer par la physique, notamment par la cosmologie, qui est l’étude du mouvement correspondant au premier degré d’abstraction (végétaux, animaux et l’homme), puis vient la métaphysique, troisième degré (le second étant l’être mathématique) et la théologie—. Ce positivisme maurassien sera critiqué d’ailleurs par V. Soloviev (1853-1900) dans la Crise de la philosophie Occidentale, l’objet de sa thèse étant de démontrer que la synthèse universelle de la théologie, de la métaphysique philosophique et de la science positive était l’aboutissement nécessaire, historique et logique de l’évolution philosophique, contrairement à Comte qui définit la théologie, la métaphysique et la science positive comme trois phases successives du développement intellectuel de l’humanité.
Dans la correspondance entretenue entre Charles Maurras (1868-1952) et l’abbé Penon (1883-1928) Dieu et le Roi (Cf -édit Privat, p.387, lettre du 24 mai 1894), Maurras écrit ceci : « (…) Il faudrait dans l’état actuel du monde, que les mineurs du Nord et les ouvriers des usines parisiennes eussent tous le cerveau d’Auguste Comte ou de Macaulay pour entendre la nécessité (au point de vue de leur propre bien) de leur subordination et de leur exploitation. »
Pourtant Robert Brasillach, en p.62 du livre Léon Degrelle et l’Avenir de Rex, nous rappelle ce que préconisait Maurras :
« La doctrine du libre développement du commerce et de l’industrie a, en fait, abouti à considérer le travailleur comme une denrée, qu’on paie plus ou moins cher selon le temps. C’est la doctrine la plus opposée à la dignité humaine qu’on puisse concevoir. Sur le mensonge de ce libéralisme, sur le chantage exercé par le capital sur l’ouvrier, c’est peut-être Charles Maurras qui a écrit d’ailleurs les pages les plus dures et les plus pénétrantes à l’article « Ouvrier » de son « Dictionnaire ».
Ce positivisme maurassien fut-il la vraie raison de la mise à l’Index de l’Action Française ?
Léon Degrelle fit-il indirectement condamner l’action française ? Brasillach écrit en p.35
— C’est moi qui ait fait condamner l’Action française !
« En effet, en 1926, à Louvain, au cours d’une enquête sur les maîtres de la Jeunesse catholiques, les étudiants, dirigés par Léon Degrelle, désignèrent Maurras avec un tel ensemble que les autorités spirituelles s’émurent. C’est des réponses de Louvain que sortit le réquisitoire de l’avocat Passelecq, qui fut pieusement recopié par l’archevêque de Bordeaux, et finalement la condamnation de l’Action française par Rome. Un des jeunes collaborateurs de Léon Degrelle, Jacques Streel, écrivait un jour, évoquant « les combats cruels autour de Maurras », qu’ils avaient été « la première meurtrissure, l’apprentissage des drames spirituels en attendant les autres » et ne craignait pas de reprendre le mot de Péguy, évoquant sa jeunesse dreyfusarde : Nous avons été grands »
Le 27 août 1926, le Cardinal Andrieu (1849-1935) écrira aux jeunes catholiques : « Athéisme, agnosticisme, antichristianisme, anticatholicisme, amoralisme de l’individu et de la société […] Voilà mes chers amis, ce que les dirigeants de l’A.F enseignent à leurs disciples et que vous devez entendre. » Déjà, le 29 janvier 1914, le futur Saint Pie X (1835-1914) lança un décret de condamnation, son successeur Pie XI (1857- 1939) mis à l’Index l’A.F le 29 décembre 1926, était-ce dû à l’influence des modernistes comme Maurice Blondel (1861-1949) et de Paul Archambault (1883-1950) ? La question demeure, mais on ne peut dans cette affaire opérer une similitude dans le cas de la condamnation du Rexisme par l’attitude équivoque du Cardinal, Mgr Joseph Ernest Van Roey. Par contre la velléité de la Curie apparaîtra dans toute son incurie lorsque que Pie XII (1876-1958), le dernier pape catholique lèvera cette mise à l’Index le 10 juillet 1939, de gros nuages noirs s’approchaient, l’éclipse de l’Eglise Catholique prédite par Notre-Dame de la Salette (19 septembre 1846) n’allait pas tarder à se manifester, elle débutera effectivement le 7 décembre 1965 à la clôture du Concile de Vatican II, Montini devenant ipso facto Guru de la Secte Conciliaire, proclamera solennellement son Credo des Droits de l’hommisme : « Nous aussi, nous plus que quiconque nous avons le culte de l’homme. », le lendemain, le 8 décembre, c’était la fête de l’Immaculée-Conception…