Romulus Augustus, parfois francisé en Romulus Auguste, appelé plus tard par dérision Romulus Augustulus, francisé en Romulus Augustule, né vers 461 et mort après 476, est la dernière personnalité à avoir été proclamée empereur romain d’Occident, pour un règne qui dure à peine dix mois du 31 octobre 475 au 4 septembre 476 avec sa déposition par le patrice germain Odoacre.
Bien qu’il soit considéré comme un usurpateur par l’empereur d’Orient Zénon et comme une marionnette placée sur le trône impérial par son père le patrice Oreste — au détriment de l’empereur légitime Julius Nepos contraint de quitter l’Italie —, la date de sa déposition par Odoacre, passée largement inaperçue dans les chroniques de l’époque, est régulièrement retenue dans l’historiographie pour marquer la « fin » de l’Empire romain d’Occident ainsi que la césure entre Antiquité et Moyen Âge.
Le chef germain fit en effet renvoyer à Byzance les insignes impériaux, mettant ainsi un terme à l’Empire Romain d’Occident.
La nostalgie de la grandeur et de la gloire impériales de Rome animera cependant toujours l’esprit des européens : des titres comme « Kaiser » ou « Tsar » proviennent directement du « César » romain.
VOUS AVEZ BIEN DIT « CHUTE DE ROME » ?
D’accord ! C’est entendu : L’Empire ayant rayonné en Occident et en Orient depuis la fondation de Rome par Romulus 750 ans avant Jésus Christ, aurait décliné jusqu’à sa chute, en l’an 476 après JC, la domination de Rome restant donc du domaine de l’Histoire Ancienne, laissant la place à d’autres puissances à partir du Moyen Âge…
Une thèse à laquelle l’anticléricalisme maçonnique de l’école de la République se rallie volontiers, et pour cause…
Mais une thèse indéfendable exprimant l’exact opposé de la vérité, dans la mesure où c’est au contraire une nouvelle naissance et une prodigieuse expansion de Rome qui s’impose à partir de cette époque.
Epoque où, en quelques décennies décisives, à partir de l’édit de Thessalonique, promulgué par l’Empereur Théodose le 28 février 380, le Catholicisme Apostolique et Romain inscrit dans la continuité des siècles une nouvelle cohésion des peuples d’Occident, d’Orient et bientôt des confins du monde.
Aux légionnaires, centurions et généraux d’Empire succède une foisonnante hiérarchie ecclésiastique stimulée par une foi ardente.
En quelques décennies, puis au fil des siècles, moines, prêtres, évêques et cardinaux élèvent des monastères, des églises, des cathédrales et se répandent jusque dans le moindre village.
Au Moyen Âge déjà, pas un paysan, pas un bourgeois, pas un aristocrate, pas un prince, qui ne confesse ses moindres pensées aux envoyés de Rome.
Un seul mot prononcé à Rome « Excommunication ! » pouvait dépouiller un Roi de toute autorité et le rétrograder parmi les plus misérables.
Jamais jusque-là, dans la longue Histoire de l’Humanité, et pour plus de mille ans, ne s’était manifesté un tel pouvoir et sur de telles multitudes.
Comment admettre, pourtant, que les anticléricaux les plus déterminés, mais aussi les croyants les plus naïfs, continue de débattre sur « la chute de Rome » à la veille du Moyen Âge ?
C’est l’occasion de rappeler que la diffusion de ce type de contre vérité historique relève de ce « VIOL DES FOULES PAR LA PROPAGANDE POLITIQUE » dénoncé naguère par le socio psychologue Serge Tchakhotine, mais plus que jamais d’actualité.
Il faut garder à l’esprit que cette évolution multimillénaire de l’Humanité qu’on appelle l’Histoire ne peut être autre chose que l’expression d’une invariable réalité. Toute interprétation relevant que de ce type de propagande.
Je ne comprends vraiment pas ce genre de raisonnement, qui confine vraiment au ridicule… Même si vous êtes un grand érudit et un grand connaisseur de l’Antiquité, vous devez être même un latiniste et un helléniste accomplis, je ne vois pas ce que vient faire un complot ici.
Bien que je n’aie pas votre science, vous avez d’ailleurs insinué plusieurs fois sur ce site en commentaire que je ne connaissais rien à l’Antiquité, rien à la philosophie grecque, etc., si vous me le permettez, il faut simplement voir dans cette chute de Rome en 476 une convention historiographique. Allez voir ici de la propagande et du viol des foules me semble vraiment hasardeux et conspi au-delà de tout ce qui est concevable.
En outre, il y eut quand même un changement de civilisation, ce qui ne devrait pas échapper un homme de haute culture comme vous. Les Germains sont rentrés dans l’histoire après la chute de Rome. L’Europe de l’Ouest actuelle a pris sa configuration actuelle sous les Mérovingiens et les Carolingiens, elle est devenue romano-germanique, mélangeant des éléments germaniques et romains.
La féodalité est par exemple une institution germanique, le droit coutumier également; le droit écrit et le justice professionnelle une institution romaine typique de la basse Antiquité, etc.
Cette césure de 476 en Occident est partant parfaitement justifiée.
Monsieur Veysseyre,
Vous ne comprenez pas ? Contrairement à vous je comprends et ne m’étonne plus qu’une fois de plus vous évoquiez « complot » et « conspi ».
C’est chez vous une compulsion obsessionnelle, chaque fois qu’est recherchée une explication s’écartant un tant soit peu de la doxa officielle…
L’Histoire n’est-elle pas continuellement biaisée, détournée ou interprétée, en fonction de ceux qui se sont octroyé – en général par les armes ! – la primauté d’une « vérité » qui les avantage… et sans qu’il y ait « complot » pour autant ?
Pour rester dans l’actualité, n’est-ce pas le cas de ceux qui ont bombardé Dresde, Hambourg, Hiroshima et Nagasaki ; et plus récemment la Serbie et l’Irak mais se sont octroyé, en 1945, le droit de définir qui étaient les criminels de guerre ?
N’est-ce pas le cas de ceux qui réécrivent notre histoire coloniale ?
Alors, pourquoi suggérer une « convention historiographique » différente de ce que vous réduisez avec raison à une « césure » datant de 476 relèverait-il d’une accusation de « complot » que ni moi ni personne n’a formulée ?
Oui ! Vous l’admettez vous-même, il y a eu un « changement de civilisation » qui caractérise le Moyen Âge.
Mais si, dans l’optique de Fernand Braudel, je privilégie l’analyse sur ce « long terme » qui, seul définit le regard de l’historien, c’est bien l’instauration de plus de 1 5OO ans de Christianisme dans tout ce qui avait été l’Empire qui est à l’origine d’une renaissance des valeurs civilisationnelles mettant fin à la décadence Romaine.
« Dieu de Clotilde, si tu me donnes la victoire, je crois en toi et je me fais baptiser ! » Clovis ne fut-il pas Chrétien ?
Tout le Moyen Âge ne fut-il pas Chrétien ?
La féodalité, que vous citez, ne fut-elle pas Chrétienne ?
Alors oui ! Monsieur Veysseyre, sans participer de ce « complotisme » dont vous manifestez une fois de plus l’obsession, je maintiens que le « changement de civilisation » que vous évoquez est bien réel, mais que, comme en témoignent des milliers de calvaires, de chapelles, d’églises et de cathédrales élevées à cette époque, c’est bien le Catholicisme Apostolique et Romain qui a irrigué tout le Moyen Âge et en constitue l’évolution civilisationnelle majeure.
« …. promulgué par l’Empereur Théodose le 28 février 380, le Catholicisme Apostolique et Romain … »
…….
Vous êtes vraiment un ignorant !
En l’an 380, le catholicisme n’existait pas ! Votre catholicisme est né en 1054 avec le Grand Schisme de l' »église » sécessionniste de Rome – ou la Secte de Rome et ses querelles religieuses !
En 380, il n y avait pas ni catholicisme, ni une église catholique quelconque . L’Eglise officielle de cette époque était la Première ‘Eglise Fondatrice du Christianisme – la Sainte Eglise Orthodoxe dont le Christ est le Fondateur. Tes prélats, tes papes et ton catéchisme t’ont menti ! Et apprends la VRAIE histoire du Christianisme ! Ne nie pas les faits que ton église n’est qu’une secte condamnée à périr !
Le recours à l’insulte n’étant que la conséquence ordinaire d’un quotient intellectuel limité, je ne ferai pas d’autre commentaire, pas même pour vous plaindre, n’étant guère enclin à la pitié.
Pour les lecteurs de ce site, cependant, je rappellerai que ce fut entre 197 et 208 ap. JC. que le théologien berbère romanisé Tertulien, imposant le latin dans la littérature ecclésiastique, traduisit le terme grec « katholikos », qui signifie « universel ».
Quant à la domination déjà absolue du clergé Romain, il suffit de savoir que l’Empereur Théodose lui-même, bien qu’ayant imposé à Rome la foi catholique, dût s’humilier publiquement devant l’Evêque Ambroise de Milan pour échapper à l’excommunication suite à ce que l’église considérait comme une faute dans l’exercice du pouvoir impérial !
César, d’où ZAHAR…Le patronyme des Romanov leur vient de Roman ZAHARyne d’ailleurs.
Incontestablement mon patronyme tonne et résonne