La soumission du gouvernement français à Israël croît de jour en jour, depuis qu’Emmanuel Macron a pris les rênes du pays. A l’humiliation subie en Israël, où deux gendarmes français en fonction – et sous statut diplomatique – ont été conduits manu militari par la police après une interpellation musclée dans un lieu jouissant pourtant de l’extraterritorialité, le Quai d’Orsay a fait mine de bomber le torse devant le régime de Tel-Aviv, en convoquant l’ambassadeur d’Israël à Paris. Un coup de bluff destiné à la consommation locale, puisque le président français vient d’annoncer qu’il sera présent dans les gradins pour assister au match France-Israël qui se joue à Paris.
Le « très en colère » Emmanuel Macron a expliqué son geste par sa volonté d’exprimer sa solidarité avec l’entité sioniste. Pendant que ses gendarmes sont menottés sous les yeux ahuris de son ministre des Affaires étrangères en Israël même, le pensionnaire de l’Elysée s’agenouille devant Benyamin Netanyahou, auprès duquel il sollicite mansuétude et miséricorde pour éviter qu’un puissant lobby agissant en France ne le déboulonne avant la fin de son mandat, lui qui a ressenti, un moment, l’envie d’amender la Constitution pour en briguer un troisième.
Plus grave, alors que le Conseil de sécurité national israélien recommande aux Israéliens de ne pas se rendre au Stade de France, situé dans la banlieue nord de Paris, où vit une forte communauté musulmane – algérienne notamment –, les autorités françaises ont fait le choix infamant de confier la sécurité aux services secrets israéliens. En effet, les services d’ordre français seront encadrés par des officiers du Mossad qui agiront sur le territoire français comme s’ils se trouvaient en Israël. D’ores et déjà, ordre a été intimé à la Préfecture de Paris de bloquer un certain nombre de lignes de métro qui desservent la Seine-Saint-Denis, où se trouve le stade qui accueillera la rencontre entre le onze français et la sélection de l’État juif.
Les événements d’Amsterdam ont donné un avant-goût de ce qu’il se passera à Paris si les supporteurs israéliens venaient à contredire les instructions de leurs services de sécurité conscients que l’épuration ethnico-religieuse commis par le régime ultra-orthodoxe et ultra-sioniste de Netanyahou à Gaza se répercute systématiquement sur l’ensemble des Israéliens, perçus soit comme des criminels, soit comme les complices d’un massacre qui dure sans discontinuer depuis plus d’une année, faisant entre autre des dizaines de milliers de victimes palestiniennes innocentes.
Les organisateurs français sont, en tout cas, incapables d’assurer la sécurité des personnes qui voudront assister à ce match de la honte, précisément dans ce stade où des incidents majeurs se sont déroulés plusieurs fois, en raison de la mauvaise gestion des foules et de la nature même du sport roi.
Le football est devenu, au fur et à mesure des années, non plus un symbole de compétition saine, mais une incarnation de ressentiment social, d’hédonisme débridé et d’idéologies contradictoires qui débouchent souvent sur des violences inouïes.
Abdelkader S.
Source : Algérie Patriotique
Si les français gagnent, est-ce que cela sera considéré comme anti-sémite?
Est-ce que me Mossad va utiliser Starlink qu’Elon Musk a mis à sa disposition?
Une équipe française composée d’africains, et Macron, Barnier, Sarkozy, Hollande et Valls, sans compter d’autres politiciens, qui seront présents pour confirmer publiquement leur allégeance aux dirigeants israéliens et aux membres de l’illustre communauté qui déclarent avec condescendance à leurs subordonnés qu’ils ne doutent pas qu’ils seront à la hauteur de leurs exigences.
À comparer avec l’indifférence totale des « dirigeants » français lorsque des supporters de football européens sont massacrés par nos chances maghrébines ou pire lorsqu’ils sont accusés d’être les agresseurs alors qu’ils sont les victimes comme dans l’affaire des supporters anglais.
4000 policiers et 1600 agents de sécurité pour assurer la sécurité de quelques supporters israéliens qui n’oseront pas cette fois, on le suppose, chanter des paroles se réjouissant qu’il n’y ait plus d’enfants à Gaza ou de la mort des victimes espagnoles des inondations; mais y aura t il une minute de silence pour ces dernières ?