Montigny-le-Bretonneux, son Vélodrome, son Bike Center, ses épreuves cyclistes sur route devant des massifs de fleurs somptueux, la ville acteur et théâtre majeur des Jeux Olympiques de Paris cet été : tout le vélo s’est passé là. Mais si lundi 13 janvier 2025 Montigny a eu de nouveau les honneurs des projecteurs médiatiques, sur RTL, dans l’émission « Ça peut vous arriver », c’est pour tout autre chose: une gravissime histoire de prostitution qui traîne depuis octobre 2023, et dont nous avions déjà parlé ici.
Dans un immeuble d’habitation tout à fait normal, dans un quartier proche de la forêt et du centre-ville historique, le contraire du quartier déshérité, la prostitution s’est installée au bout du couloir. Un appartement T2 est loué en AirBnB à des prostituées, elles sont plusieurs à travailler en même temps, ce ne sont pas toujours les mêmes. Elles accèdent à l’appartement par un système de boîte à clé (on récupère la clé en tapant un code sur le boîtier), et elles communiquent l’heure et l’adresse du lieu de rendez-vous à leurs clients par SMS.
Plate-forme de location, idéologie de l’éphémère avec AirBnB, absence de moralité et culte de l’hédonisme à base de sexe et d’argent, fluidité du téléphone portable, tout l’attirail diabolique et nihiliste de la modernité est là.
Ce qui n’a pas été dit dans l’émission de RTL parce que « Ça peut vous arriver » n’est qu’une émission de divertissement qui veut donner l’impression de transparence alors qu’elle cache l’essentiel, c’est que les « filles » – ou disons « les prostituées de tous les sexes » sont issues de l’immigration africaine et que le taulier est issu de l’immigration indochinoise – l’associé du taulier ayant un culot unique et parfaitement reconnaissable entre tous, c’est le combo, la totale.
Qu’est-ce que ça change ? Tout !
Confrontés à toute cette masse migratoire débaroulant des quatre coins du monde, on demande aux résidents de se débrouiller avec… le règlement de copropriété. La disproportion sidérante des forces en présence saute aux yeux, évidemment qu’un règlement de copropriété n’est pas fait pour faire face à des bandits, encore moins à des invasions, évidemment qu’on ne parle pas de nuisances mais de Troubles Graves à l’Ordre Public, c’est aux autorités d’intervenir.
Et que font les autorités ? Mais ce sont elles qui organisent cette kermesse (le lecteur est libre d’utiliser un autre mot), elles-mêmes qui organisent leur propre impuissance en développant une législation qui privilégie systématiquement les droits individuels sur le droit de la collectivité, du Sang, de la Nation et de l’Histoire.
Les échelons inférieurs de ces autorités, confrontés aux réalités du terrain se battent – ou se débattent – le maire de Montigny, Lorrain Merckaert, on ne peut vraiment pas dire qu’il ne fasse rien, un membre du conseil municipal habite dans l’immeuble en question, vous vous rendez compte de la situation : si cet élu fait partie de la majorité, hors de question de le mécontenter, et s’il fait partie de l’opposition, c’est presque pire.
Lorrain Merckaert se bat et a la ferme intention d’arriver au bout, mais, chose curieuse, il ne veut pas que ça se sache – mais parce que si l’affaire était rendue publique, et qu’on lui demandait des comptes, il serait obligé de prendre position sur des problèmes de société, par ailleurs en grande partie générés mais pas gérés par les niveaux supérieurs des autorités publiques..
C’était déjà le cas dans la triste affaire Philippine : on s’en rappelle, cette jeune fille, pas encore vingt ans, violée et assassinée au Bois de Boulogne. Sa tombe est à Montigny, à 800 mètres de l’immeuble dont nous parlons, mais la mairie n’avait pas souhaité faire d’hommage public à Philippine, nous pensons que c’est parce que derrière ce fait divers tragique, il y avait des enjeux politiques et de société énormes, on avait parlé d’un Marocain, d’une OQTF, d’une récidive etc. (Nous avions également fait un article sur le sujet et publié en intégralité la réponse de la mairie, voir ici).
Pas de chance pour notre maire, élu de « droite » qui dans le journal municipal, l’Ignymontain, fait tout ce qu’il peut, page après page, mois après mois, pour être le plus diversitaire, égalitaire, inclusif, écologiste, possible, le voilà qu’il se retrouve associé coup sur coup à deux affaires fortement négatives, de dimension médiatique nationale propres à ravager son monde de Bisounours.
Nous l’avons sollicité au sujet de cette deuxième affaire (lui dit : interpeller), voici sa réponse en intégralité – dont une nouvelle fois nous le remercions :
Bonjour Monsieur,
Vous m’interpellez sur cette affaire de prostitution qui a été évoquée dans une émission de RTL. Je comprends votre émotion, j’ai ressenti la même sidération lorsque j’ai appris cette affaire. Mais ce n’est pas parce que la Mairie n’est pas citée que rien ne se passe. Simplement dans une affaire de ce genre, contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, son traitement est complexe car nous sommes sur le domaine privé et nos moyens ne nous permettent pas de décréter que c’est terminé pour que cela cesse. Sachez que nous travaillons avec les forces de l’ordre et avec les résidents depuis le début de cette affaire. Que nous avons déjà mis fin, collectivement une première fois à cette activité, qui vient de reprendre pendant la période des fêtes. L’exaspération des habitants est légitime, le travail de la Police compliqué car encore une fois nous agissons dans un cadre légal et qu’il n’est pas aussi simple de mettre fin à ce genre d’activité lorsqu’elle se déroule à l’intérieur d’un logement privé, je rappelle que la prostitution n’est pas interdite en France. Nous arriverons à régler ce problème, car nous mettons tous les moyens nécessaires pour y parvenir mais je ne sui pas maître du temps que cela prendra. Pour illustrer le sérieux avec lequel nous avons pris cette affaire, sachez que dès que j’ai appris ce qui se passait, j’ai aussitôt averti non seulement le commissaire mais aussi le Préfet. Que j’ai demandé à la police municipale de passer quotidiennement, rencontré à plusieurs reprises les habitants pour voir avec eux ce qui devait être fait également côté copropriété pour interdire la location de ce logement pour ce genre d’activité. Sachez que dans le même temps nous avons mis fin à deux points de deals du centre ville et fait envoyer en prison ces deux groupes soit 13 personnes. Que nous avons également mis fin aux problèmes de trafics en tout genre et de présence de gens alcoolisés sur la Place Étienne Marcel. Je pourrais vous citer d’autres actions que nous menons en matière de sécurité. Sachez que je prends ce sujet très au sérieux et qu’il m’occupe quotidiennement. Mais encore une fois, je fais avec un cadre réglementaire que je dois respecter même s’il alourdit et ralentit parfois les choses.
Bien à vous
Lorrain Merckaert
Ironie de l’histoire, le Maire, dans la perspective des JO, avait organisé une réunion sur la location de courte durée le 3 octobre 2023 (L’IGNYMONTAIN N° 239 – NOVEMBRE 2023), l’affaire de prostitution a éclaté à la fin de ce même mois, le maire parle d’un «va et vient» généré par la location courte durée, il ne croyait sans doute pas si bien dire…
Nous souhaitons aux résidents et au Maire d’arriver victorieusement au bout de cette affaire, mais aussi de prendre conscience de ses vraies causes.
Annexe I
Annexe II
Courrier récent au maire de la part d’un résident, attention, cette fois il ne s’agit pas de prostitution, mais de location pour la fête du nouvel an par des fêtards soucieux de ne pas embêter leurs propres voisins :
Monsieur Le Maire,
Je vous écris une nouvelle fois pour vous informer des problèmes que nous rencontrons au XXX[adresse de l’immeuble], au sujet de la location de courte durée de Monsieur P [le propriétaire indélicat].
Après le perçage d’une serrure d’un appartement qui appartient au bailleur S* le soir du 19 décembre 2024, par une équipe probablement
mandatée par Mr P, S* fait changer la serrure de cet appartement puis a fait installer une porte de sécurité par-dessus la porte de l’appartement. Du jamais vu dans la résidence. Cela signifie que S* s’inquiète de l’insécurité qui règne dans l’immeuble.
Le 31 décembre 2024 et jusqu’au 1er janvier 2025 à 8h30, il y a eu des cris, des hurlements et de la musique très forte en provenance de l’appartement de Mr P. Plusieurs personnes occupaient son appartement et il a été réservé sur le site de Booking.com. Je peux comprendre qu’il y a une tolérance pour le bruit le soir du réveillon du 31 décembre, mais il a été impossible de dormir avant 8h30. Il faut vivre au rythme de cette location.
Mais le pire est arrivé la nuit du 4 au 5 janvier 2025.
A la demande d’une voisine, la police municipale est intervenue dans l’immeuble le samedi 4 janvier à 23h30.
Une fois le départ de la police municipale, une jeune femme est descendue
de l’appartement de Mr P pour ouvrir la porte de l’immeuble à trois hommes. A partir de ce moment un enchaînement de va-et-vient continu s’est produit dans la cage d’escalier avec des cris et des gros bruits, de la musique en provenance de l’appartement de Mr P. La voisine qui habite sous l’appartement de Mr P m’a témoigné des bruits comme des chaises qui étaient cassées au sol. Le hall de l’immeuble a été occupé à plusieurs reprises par ces personnes pour fumer.
Le 5 janvier à 3h00, j’ai appelé la police nationale pour signaler le problème de nuisance dans l’immeuble et la présence des voitures de
ces personnes qui stationnaient devant l’immeuble. Il y avait notamment une Citroën C3 blanche immatriculée XXX les personnes à l’intérieur écoutaient de la musique forte, fumaient et respiraient des ballons de gaz.
A 5h53, j’ai appelé une nouvelle fois la police car une autre voiture Toyota immatriculée XXX est arrivée avec 4 femmes qui sont montées dans l’appartement de Mr P. Les nuisances s’amplifiaient.
Quand je suis descendu de l’immeuble pour relever la plaque d’immatriculation de la voiture, ça sentait très fort le cannabis dans toute la cage d’escalier.
La patrouille de police est arrivée seulement à 6h31 pour contrôler les occupants de la Citroën C3. Les policiers sont partis sans venir dans
l’immeuble pour constater le tapage.
A 7h10, j’ai appelé à nouveau la police nationale pour informer qu’il y a toujours du tapage depuis l’appartement de Mr P et que les occupants de la voiture sont passés par-dessus le portillon pour rentrer dans la résidence. La patrouille de police est revenue à 7h21 pour rentrer dans l’immeuble est a constaté les nuisances. Au moment de l’intervention, le groupe de personnes était en train de descendre dans les escaliers bruyamment. Les policiers ont fait rentrer toutes ces personnes dans l’appartement de Mr P. Ensuite, ces personnes sont descendues. Il me semble avoir compté un total de 13 personnes.
Certains ont été invités à partir à pied, d’autres sont restés dans la Citroën C3.
La police est partie à 7h54 après avoir saisi une bouteille de gaz que ces personnes respiraient.
A 8h03, 5 personnes remontent dans l’appartement.
A 10h07, j’ai vu 2 hommes quitter l’immeuble en jetant une bouteille de gaz au pied d’un arbre devant l’immeuble.
Une voisine qui habite sous l’appartement de Mr P m’a informé qu’elle entendait du bruit en provenance de l’appartement de Mr P dans la journée. J’ai constaté que l’appartement était réservé pour les deux jours du 4 et 5 janvier 2025 sur le site de Booking.com.
Je n’ai pas pu dormir une seule minute cette nuit, entre veiller pour ouvrir l’immeuble aux policiers et les nuisances.
Dimanche 6 janvier, je me suis couché à 20h00. J’ai été réveillé dans la nuit à 00h51 par une personne qui descendait les escaliers en courant depuis le 3ème étage.
La voisine qui habite en dessous de l’appartement de Mr P, m’a informé ce matin, qu’elle a appelé la police municipale hier soir vers 23h00 car il avait toujours du bruit dans l’appartement de Mr P.
La situation devient insupportable et ingérable. Avec les voisins, nous avons l’impression que l’immeuble appartient à ces personnes et qu’il n’y a plus de limite.
Je ne comprends pas pourquoi à la première intervention de la police nationale, les policiers ont seulement fait un simple contrôle routier des occupant de la voiture.
A la deuxième intervention de la police nationale, quand les policiers constatent les nuisances et la présence de 13 personnes dans un appartement T2 de 52 mB2, je ne comprends pas pourquoi les policiers n’ordonnent pas la dispersion de ces personnes, fermer à clé cet appartement et convoquer le propriétaire au commissariat pour venir chercher les clés et demander des explications alors que la location de courte durée est interdite dans cet immeuble.
Ces deux jours de nuisances ont été rendus possible par la réservation de l’appartement de Mr P sur le site de Booking.com. Je ne comprends
pas pourquoi les autorités n’ordonnent pas la fermeture des deux annonces présentes sur le site de Booking.com.
Bien cordialement,
Double scandale:
1 – Prostitution au bout du couloir – non mais ça va pas la tête!
2- Au bout d’un an, c’est toujours pas dégagé, le droit ne le permet pas …
le maire est peut-être politiquement visé, on ne vois pas pourquoi ce Cambodgien insiste et persiste. Un malfrat « normal », il essaie une nouvelle combine, il voit que ça tourne au vinaigre, il laisse tomber, son but est de faire du fric, pas d’avoir raison et de risquer des coups et des coûts.
Tandis que dans ce cas, ça insiste, comme si un but autre était poursuivi: faire tomber le maire.
Et si Montigny tombe à gauche, c’est tout l’équilibre de la ville nouvelle et du Sud-Ouest des Yvelines qui est menacé.
–> Mais enfin, c’est tellement une affaire de notre temps …