Le 13 juin 2025 le gouvernement ultra-orthodoxe et ultra-sioniste de l’État juif a lancé des bombardements aériens sans précédent contre des infrastructures militaires et civiles de la République islamique d’Iran, prétendant mener des « frappes préventives » en raison de la « menace imminente » que représenterait le programme nucléaire iranien qui pourrait conduire le régime des mollahs à obtenir l’arme atomique.
L’opération baptisée « Rising Lion », conduite avec plus de 200 avions chasseurs et bombardiers, a été précédées de cyber-attaques et d’actes de sabotages par des commandos présents sur le sol iranien, pour paralyser et désactiver les défenses anti-aériennes du pays.
Pourtant, comme le rappelle Wikileaks, Israël savait que l’Iran n’avait pas, ni n’était près d’avoir, l’arme atomique. La trumpienne Tulsi Gabbard (qui a fait campagne pour Donald Trump avant d’être nommée directrice du renseignement américain) l’avait ainsi affirmé le 25 mars dernier.
US intelligence assessed just weeks ago that Iran is not building a nuclear weapon
“The IC [Intelligence Community] continues to assess that Iran is not building a nuclear weapon and Supreme Leader Khamanei has not authorized the nuclear weapons program he suspended in 2003.… pic.twitter.com/jtNw3d3xgR
— WikiLeaks (@wikileaks) June 14, 2025
« La communauté du renseignement continue d’estimer que l’Iran ne construit pas d’arme nucléaire et que le guide suprême Khamanei n’a pas autorisé le programme d’armes nucléaires qu’il a suspendu en 2003. La communauté du renseignement surveille si Téhéran décide de réautoriser son programme d’armes nucléaires. » (Directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, 25 mars 2025)
À noter : Donald Trump revenant du G7 au Canada, dans son avion Air Force One, a explicitement et bêtement contredit Tulsi Gabbard : « Peu m’importe ce qu’elle a dit. Je pense qu’ils étaient très proches d’en avoir un [programme nucléaire militaire] », a déclaré Trump aux journalistes, en réponse à une question directe sur le témoignage de Gabbard. Pour conforter la position de Netanyahou, Trump est donc prêt à fracturer son propre camp. Ambiance dans l’administration Trump qui ressemble de plus en plus à un attelage sans cocher, tirant à hue et à dia…
Il était d’ailleurs un préalable nécessaire pour l’État juif que de savoir que l’Iran ne dispose pas de « La Bombe », avant de lancer son agression massive contre ce pays, afin de ne pas risquer une riposte nucléaire…
Ainsi, Netanyahou et son suiveur Trump s’inscrivent encore aujourd’hui dans la lignée d’un Colin Powell brandissant sa fiole d’anthrax au Conseil de sécurité de l’ONU pour justifier l’anéantissement de l’Irak de Saddam Hussein en 2003 avec de fausses allégations. (Le rapport qui a servi de prétexte à la guerre en Irak enfin déclassifié, Euronews, 20.03.2015).
Et d’ailleurs, pourquoi la République islamique d’Iran n’aurait-elle pas « droit » à l’arme atomique, quand l’État juif mené par un cabinet ultra-orthodoxe et ultra-sioniste la détient clandestinement depuis des décennies dans le silence de la « communauté internationale » ?
Tous les « bon-penseurs » doivent répondre à cette question :
Pourquoi l’Iran pourtant sous contrôle de l’AIEA (l’Agence Internationale de l’Energie Atomique) n’aurait-il pas droit à l’arme atomique quand l’entité sioniste la détient sans aucun contrôle international !?!— YVAN BENEDETTI (@Yvan_Benedetti) June 15, 2025
Leur « ordre mondial fondé sur des règles » a ainsi des « contradictions visibles » que l’on ne peut dépasser sans prendre en considération l’hégémonie du judaïsme politique dans les têtes des gouvernants et des responsables politiques occidentaux.
Les frappes des journées suivantes sur le territoire iranien, sur de nombreuses infrastructures économiques (ports, dépots de carburant, raffineries), des institutions civiles (banques, médias, commissariats…) et les assassinats de nombreux hauts dirigeants iraniens, montrent que l’État juif ne poursuit d’ailleurs pas uniquement la « désactivation » d’un programme nucléaire à visée militaire inexistant, mais la chute du régime iranien.
Car le régime des mollahs, avec les forces de « l’Axe de la résistance » (Hamas, Hezbollah, Houtis, Kataeb Hezbollah…) qui ont été particulièrement ciblées depuis deux ans, continuaient à s’opposer aux visées expansionnistes sionistes contre les Palestiniens et aux interventions en vue du chaos conduites par l’État juif chez tous ses voisins.
Netanyahou a besoin du chaos partout au Proche-Orient et de lâches complices partout en Occident, pour accomplir le projet messianique de « Grand Israël » synonyme d’une épuration ethnico-religieuse définitive de toute la Palestine.
L’entité sioniste né de la guerre et du terrorisme, perdure par la guerre et le terrorisme d’Etat.
Mais un jour cela prendra fin et personne ne pleurera ce monstre étatique, fruit impossible de la copulation de deux idéologies incompatibles, nationalisme et judaïsme cosmopolite !…— YVAN BENEDETTI (@Yvan_Benedetti) June 13, 2025
Et maintenant, engagé dans cette campagne de bombardements aériens massifs contre l’Iran, l’État juif n’a que peu de portes de sortie, sauf à attirer les Etats-Unis dans la guerre pour porter les derniers coups propices à faire tomber le régime iranien.
Car les bombardements peuvent détruire les infrastructures. Mais ils ne peuvent tuer une idée et une volonté. Et qu’est-ce qui pourrait donner au gouvernement des mollahs et au corps des Gardiens de la révolution islamique, s’il survivent, une motivation existentielle supplémentaire à obtenir l’arme atomique pour sacraliser leur territoire, si ce n’est cet aventurisme sioniste fanatique et débridé ? Un fanatisme que personne ne découvre (mais que peu dénoncent), il est à l’œuvre sur Gaza, la Cisjordanie, le Liban, la Syrie depuis longtemps.
Les atlanto-sionistes ont sacrifié et détruit leur ordre mondial post 1945 sur l’autel de la conservation de la super-puissance Yankee et du régime sioniste. Résultat : l’essentiel de leurs instruments de régulation des relations internationales sont maintenant soit paralysés (Conseil de sécurité des Nations-Unies), soit délégitimés et sans autorité (Cours pénales et tribunaux internationaux), soit trop faibles et veules (Ligue arabe, Organisation de la coopération islamique).
Pragmatiquement, il ne reste qu’un instrument de régulation des relations internationale qui soit encore fonctionnel : la dissuasion nucléaire, comme garantie de ne pas être annihilé par l’Empire…
Une leçon qui doit raisonner particulièrement à nos oreilles en tant que Français dont le pays est un des rares à être doté en Europe et de façon entièrement indépendante et souveraine (l’arme atomique anglaise est fort dépendante des États-Unis) alors qu’Emmanuel Macron se répand en proposant depuis quelques mois de « partager » notre dissuasion nucléaire avec nos « alliés » sur le continent.
C’est malheureusement là aussi où on peut mesurer la fiabilité de l’allié et partenaire russe:
allié et partenaire, mais on ne file pas la bombe, et on n’étend pas le parapluie nucléaire non plus.
–> Mais si l’Iran tombe, la Russie n’aura plus que les yeux pour pleurer.
Excusez-moi, mais je ne comprends toujours pas cette série d’articles visant à présenter l’Iran comme une victime ou comme une proie au moment où l’Iran rend des coups sérieux et dont il faudrait se faire l’écho.
L’inconvénient, c’est de donner l’impression que l’Iran ne se bat que par des jérémiades indignées.
Est-ce que notre camp aurait des schémas mentaux plus sionisés qu’il ne voudrait l’admettre?
Les défenses anti-aériennes iraniennes ont été paralysées dès le début de l’offensive israélienne. Pas une victoire confirmée à leur actif (sauf un drone israélien hier).
Le Mossad se balade comme en terrain conquis dans tout l’Iran, menant les actes de sabotage contre ces défenses anti-aériennes, les batteries de missile mobiles…
Les frappes israéliennes touchent à plus de 80 ou 90 % le territoire iranien. Les ripostes iraniennes touchent à moins de 2 % le sol d’Israël et sans précision (à l’exception peut-être ces dernières 24 heures d’une raffinerie et d’un QG de Tsahal). On peut se demander si l’Iran aura encore un programme nucléaire ne serait-ce que civil dans une semaine.
Les chefs d’état-major iraniens, des hauts gradés de l’armée, des Gardiens de la Révolution et des scientifiques tombent comme des mouches. On peut se demander si le régime sera encore maître de l’Iran dans les semaines qui viennent.
Et les Américains ne sont pas encore véritablement entrés en action…
La riposte iranienne n’est pas à la hauteur de l’agression israélienne. L’avenir de l’Iran est sombre. On ne va pas soutenir le contraire.
Dans tout malheur, il y a quelque chose de bon. Nous étions très peu à avoir perçu dés le début l’escroquerie Trump. Et Jeune Nation est pratiquement le seul organe à l’avoir signalé dés le début de l’année. Le reste des sites de « droite » même ceux qui ne sont pas sionistes avaient une envie de Trump comme avant certains avaient eu une envie de Sarkozy. Maintenant ils ouvrent les yeux. Tant mieux. Les nationalistes n’imaginent pas les évènements. Ils ne les rêvent pas. Leur analyse et leur culture anciennes leur permettent d’être dans le concret, dans le réel. C’est ce qui les rend uniques, éternels. C’est cet héritage qu’il faut transmettre et pas un identitarisme racisto-bourgeois de bobos versaillais.
Nous avons aujourd’hui des individus mis au dessus des autres ; qui au nom de leur idéologie supremaciste décident de qui peut vivre, exister ou non sur la terre en fonction de leurs intérêts et inventent tous les prétextes pour « légitimer » leur « élimination ».
Israël est désormais présenté dans les médias « occidentaux » comme le Sauveur du Monde alors qu’il est l’instigateur et l’auteur du chaos dans les pays occidentaux via ses hommes infiltrés dans les hautes sphères de décisions et qui ont imposé « le grand remplacement ».