Le journal communiste La Marseillaise1 s’en délecte curieusement, lui qui par ses idées mortifères et criminelles a aussi bien provoqué l’invasion de notre terre que la montée du Front national et l’explosion des trafics comme l’extension des mafias étrangères. Mais l’affaire a de quoi faire réfléchir après les diverses mises en examen ces derniers jours et dernières semaines pour escroquerie, faux et usage de faux, abus de confiance et financement illégal de parti politique dans l’entourage proche de Marine Le Pen, après les candidats pédophiles, etc.
Le trafic se concentrait autour de la cité envahie du Charrel à Aubagne.
« 992 logements sociaux, 3 500 habitants et un dédale de 26 bâtiments propice [sic] au trafic qui la gangrène »
tente d’expliquer La Marseillaise, comme si l’architecture d’un lieu pouvait suffire à expliquer et à excuser le fait que les occupants ont fait du trafic de drogues un mode de vie. Ce réseau réalisait selon les enquêteurs un chiffre d’affaires de 9 000 à 13 000 euros par mois. Il a été démantelé en juin 2012, après de longues investigations. Les enquêteurs ont mis la main notamment sur 70 kilos de drogue qui avaient été volés à d’autres trafiquants. Cela explique pourquoi l’un des membres du groupe, Richard Blas, avait été éliminé peu après ; un autre, Fabien ‘Saucisse’ Aury, présenté comme le chef du réseau, avait échappé de peu au même sort.
« J’ouvre le point de vente à midi et je veille toute la journée que ça se passe bien. C’est “Cafard” qui ravitaille… »
explique Samir ‘Béquille’ Doumi, qui arrondissait ses fins de moi de parasite – il était pensionné à la COTOREP – en tenant le point de vente dans la cité. Déjà condamné à onze reprises, il n’avait pas été expulsé et était libre d’agir sur notre sol pour vendre ses produits de mort.
Samir travaillait avec l’Africaine Souvenise Delcy. Cette Guyanaise laissait les criminels entreposer la drogue chez elle ; elle servait également de banque. Cela ne l’a pas empêchée d’être candidate – en cinquième position, quand même – sur la liste du Front national en 2008. Accessoirement, les policiers avaient retrouvé chez elle plusieurs centaines de jeux à gratter et tickets de loto.
Autre accusée, Sylvie Cordaro, multirécidiviste également, a été interrogée :
« Je savais qu’il y avait des choses chez moi mais pas autant. Je me doutais bien que Grégory [Geisler, son fils, impliqué également] faisait des choses mais j’allais pas fouiller ses poches. Il était sorti de prison avec le bracelet »,
explique-t-elle avant de justifier l’achat d’un gilet pare-balles pour protéger son fils… mais pas la présence dans son appartement d’un Uzi prêt à tirer, d’un CZ 75, d’une grenade, de plusieurs dizaines de kilos de drogues ou encore de 54 000 euros en liquide.
Ce petit monde métissé, républicain et multiculturel s’entend bien :
« Dans le public des filles voilées couvrent en sms le procès et lancent des bisous en direction du box »,
note le journal marxiste attendri.
1* Le tribunal de commerce de Marseille a validé hier l’offre de reprise présentée par les Éditions des fédérés, appartenant au secrétaire départemental du Parti communiste français (PCF) dans les Bouches-du-Rhône, Pierre Dharréville, et regroupant diverses structures affiliées au stalinisme. Pierre Dharréville a annoncé vouloir détruire quasiment un poste sur deux au journal.