Un cimetière catholique de la communauté maronite de Haute-Galilée a été profané en Palestine mercredi. Plusieurs tombes ont été cassées et déplacées par les profanateurs, à quelques kilomètres de la frontière avec le Liban.
Les faits se sont produits au lendemain d’une visite du président israélien Reuven Rivlin au patriarcat orthodoxe de Jérusalem auquel il a promis de lutter contre les innombrables actes antichrétiens commis en Palestine depuis de nombreuses années. Régulièrement, les églises, les voitures de fidèles, les cimetières sont visés par des occupants juifs. Ces derniers dégradent les biens des croyants, profanent les églises et les cimetières, parfois les incendient, écrivent des messages d’insultes contre Jésus, Marie, menacent de mort les chrétiens, etc.
Ainsi, fin février, des extrémistes juifs ont incendié un bâtiment religieux appartenant à l’Église grecque dans la Vieille ville de Jérusalem ; diverses profanations avaient été commises.
Le cimetière profané mercredi est voisin du village de Kafr Biram, près de la frontière avec le Liban. Ce village chrétien a été totalement vidé de sa population par l’armée criminelle d’Israël en 1948, lors des opérations d’épuration ethnique réalisées par les criminels juifs ayant pris possession de Palestine en s’appuyant sur leur prétendue “shoah”, avec le soutien de ceux qui avaient écrasé l’Europe en 1945. Les profanations, le terrorisme, les expulsions n’étaient pas les seules armes des occupants juifs : cette même année 1948, les criminels juifs avaient assassiné le comte Folke Bernadotte, diplomate qui effectuait une mission de médiation dans la région.