Comme chaque année, une cérémonie d’hommage au Maréchal Pétain s’est tenue le 23 juillet 2024, jour anniversaire de sa mort, il y a 73 ans.
Pour Jeune Nation, Hubert Massol, Hubert Havard secrétaire général de l’ADMP et Yvan Benedetti font le point sur le combat pour la réhabilitation du Maréchal Pétain et pour le transfert de sa dépouille à Verdun selon ses dernières volontés.
Une heure après la cérémonie, les deux gerbes déposées par l’ADMP et par Jeune Nation sur la tombe du Chef de l’Etat français ont été volées.
Pour ceux qui souhaitent participer financièrement à la gerbe :
Faire un don via le système de paiement sécurisé Paypal :
Une de mes amies, gauche-caviar habitant le 7e arrondissement de Paris, m’avait annoncé ,il y a quelques années, qu’elle allait passer ses vacances sur l’île d’Yeu.
En souriant, je lui ai demandé de déposer une petite gerbe sur la tombe du Maréchal Pétain.
Elle a bien sûr refusé vertueusement…
Néanmoins, une fois sur place, logeant chez des amis eux aussi de la même mouvance, elle leur a dit ce qu’un de ses amis fachos (moi) lui avait suggéré.
A force de l’asticoter, elle a finalement été déposé la gerbe, de faisant même photographier au garde à vous à côté de la tombe.
Photographie qu’elle m’a envoyée…
Huit jours après, on lui offrait un poste de porte-parole des radicaux de gauche à Bruxelles…
Je lui ai demandé combien elle m’offrait pour la photo…..
Je viens d’écouter vos propos . Quelques remarques, si vous le permettez ;
1/ Vous faires allusion à ce qui a été fait entre 40 et 44 au niveau de Vichy . Ne pourriez vous pas , avec votre historien tout à fait compétent, dresser un catalogue le plus précis possible de tous ces textes réglementaires et de ces lois afin de les faire connaître?
2/ Dans vos propos, vous faites semblant d’ignorer qu’il n’est pas possible de réhabiliter Pétain, sans porter atteinte à de Gaulle et à toute la nuisance et la vilenie de son action .Vilénie qui fut parfois franchement criminelle, je veux dire au niveau de la fameuse résistance. Vous avez le même problème avec la gauche . Mais la France, par la grâce d’un certain de Gaulle, a réhabilité la gauche marxiste en lui offrant des pans entiers de la société et nous sommes toujours dans ce système-là . Donc il est utopique de vouloir transférer les cendres du maréchal à Verdun.
3 / Vous avez fait allusion à la violence sanglante de l’été 44 et de toute l’année qui a suivi. Encore une fois: merci de gaulle ! Il serait intéressant que votre historien fasse là aussi, une étude aussi complète que possible de tous ces meurtres atroces aussi bien de soldats allemands isolés que de français et françaises. Il existe encore, dans cette pauvre France, des charniers où sont mêlés des soldats allemands et des français, car aucune loi n’impose à une municipalité d’ouvrir de tels sites et de transférer les restes humains trouvés, ce qui est tout à fait scandaleux .
4/ Enfin, le 15/10/25 sera le 80 ° anniversaire du procès sordide de Pierre Laval et de son exécution le 15. Les deux hommes étaient totalement différents , mais P Laval a oeuvré avec ténacité pour sauvegarder la population française , dans une position hyper-délicate entre les exigences allemandes, les résistants de tout bord, les braillards haineux de Londres et la population qui avait faim. Ne pensez vous pas qu’il serait honorable de ne pas dissocier les deux hommes qui ont eu le courage, en juillet 40, de relever le défi de faire ce qu’ils pourraient pour la France, pendant qu’un autre avait parlé derrière un micro dans un élégant studio anglais , appel que presque personne n’a pu entendre, mais qui est célébré chaque année?
Merci pour cette démarche historique car la vérité est une mesure d’apaisement.
Après le débarquement de Normandie du 6 juin 1944, Pétain rédige une dernière proclamation aux Français pour le cas où il ne serait plus libre. Arrêté le 20 août au matin, en présence du ministre suisse à Vichy, Stucki, et du nonce apostolique, Monseigneur Valerio Valeri, il est transféré de force par les Allemands à Belfort, puis le 8 septembre en Allemagne, à Sigmaringen. Il y séjournera jusqu’en avril 1945, mais n’apportera pas sa caution au gouvernement que tente d’y constituer Fernand de Brinon.
Pendant ce temps, à Paris, l’amiral Auphan s’efforce en vain, le 28 août 1944, de rencontrer le général de Gaulle pour lui communiquer le document par lequel le maréchal veut lui transmettre régulièrement ses pouvoirs afin de maintenir l’union des Français, alors que le chef de la France libre dénie toute légalité au régime institué le 10 juillet 1940. C’est un échec.
Revenu volontairement en France par la Suisse pour y répondre de ses actes, Pétain est arrêté, interné et traduit en Haute Cour en juillet 1945.
Observant un silence absolu durant tout son procès, il est condamné le 15 août à la peine de mort, mais, à la demande du tribunal, de Gaulle commue cette condamnation en détention perpétuelle. Conduit d’abord au fort du Portalet, Pétain est détenu à partir de novembre 1945 en celui de la Pierre-Levée, qu’il ne quitte qu’en juillet 1951 pour aller mourir dans une chambre de Port-Joinville dans l’île d’Yeu.