Les tueurs ont mis leur menace à exécution. Le Niçois Hervé Gourdel, enlevé dimanche en Kabylie, a été assassiné de la plus lâche des manières. Ce guide de haute montagne, photographe, était marié et père de deux enfants. Certains d’entre nous ont eu l’occasion de parcourir avec lui les montagnes bordant la Vallée de la Vésubie, l’écoutant raconter ce pays du Mercantour qu’il aimait tant.
Hervé Gourdel est la première victime française de la nouvelle croisade menée par les Américains au Levant. Le gouvernement français, par son attitude inconsidérée, a désigné les Français comme des cibles pour tous les terroristes du monde. François Hollande, avec des moyens dérisoires, a engagé la France sans raison dans une coalition dirigée par et pour les Américains. Cet appui français aux bombardements en Irak et en Syrie, présentés comme dirigés contre les islamistes mais ayant au moins comme autre un objectif final la chute du régime syrien, ne sera en rien déterminant.
Il est mensonger de prétendre que de simples frappes aériennes sur un territoire grand comme la France, la Belgique et la Suisse réunie, réduiront à néant l’État islamique, ses dizaines de milliers de soldats et ses nombreux soutiens. Comme cela a été constaté à chaque fois depuis l’attaque de l’Afghanistan par l’URSS en 1979, chaque intervention de ce type dans un pays musulman, avec ses bavures, son asymétrie, l’utilisation facile en retour de rhétoriques patriotique, vengeresse ou religieuse, s’est soldée non seulement par un renforcement des « rebelles », mais aussi par leur radicalisation, généralement vers l’islamisme le plus barbare.
Les régimes « démocratiques » sont les responsables principaux de la déstabilisation du Proche-Orient comme du Maghreb par leurs politiques depuis 70 ans. La création de l’État criminel d’Israël, la décolonisation au détriment des peuples blancs comme des peuples colonisés, la libération des forces barbares contenues – difficilement – pendant 150 ans, les agissements des multinationales, la gangrène généralisée depuis dans ces pays par la corruption, l’ouverture inconsidérée de nos frontières à une invasion chaque jour plus massive et violente : tout a été fait par les régimes libéralistes pour nous conduire à cette situation.
Ils ont échoué au regard des principes éternels de la tradition et de l’ordre naturel, mais tout autant au regard de leurs propres objectifs. Les sociétés européennes loin d’être devenues prospères et pacifiques sont en crise depuis quarante ans avec des niveaux de criminalité jamais connus dans l’histoire. À l’anomie généralisée parmi les Blancs et les allogènes corrompus répond un communautarisme agressif et malsain parmi les occupants. Sur leurs terres, la famine est toujours présente, l’insalubrité et la pollution généralisées ; les épidémies se multiplient et le niveau de vie n’a jamais été aussi bas, alimentant les phénomènes migratoires à l’échelle mondiale.
En multipliant les déploiements de soldats français à travers la planète, le gouvernement français décuple le nombre de nos ennemis. Notre armée est déployée, officiellement et de manière significative, sur sept théâtres instables d’opération (République centrafricaine (2 260), Sahel (3 085), Liban (900), Côte d’Ivoire (810 hommes), Afghanistan (400), Corne de l’Afrique (270) et désormais Irak). C’est plus que n’importe quel autre pays, comparé à la taille et aux ressources de la France.
Si la puissance américaine est en déclin, l’empire demeure assez puissant pour parer les attaques des islamistes sur son sol et contre ses ressortissants. Son matériel militaire, diplomatique, ses services de renseignements, ses ressources financières, sa situation économique et démographique ne sont en aucun point comparable avec la France ruinée par 200 ans de République, envahie par 20 millions d’étrangers, moralement détruite par 300 ans de libéralisme.
Ce n’est plus le cas de la France depuis longtemps, mais la République n’a plus le choix que de poursuivre sa folle course vers le néant. Incapable d’assurer la sécurité des Français dans les rues de Calais, de Marseille ou de Seine-Saint-Denis, la dispersion des troupes françaises aux quatre coins du monde est un crime ; les déclarations de guerre inconsidérées et répétées contre de nouveaux ennemis sont des actes d’autant plus criminels que le gouvernement favorise dans le même temps la submersion démographique de la France, notamment par des islamistes qui n’attendent qu’un ordre pour répéter ici les gestes vus sur leurs écrans d’ordinateur ici, quand ils ne les ont pas appris là-bas.
Depuis trente ans, les innombrables viols commis par contre des jeunes filles blanches, Anne-Lorraine, Stéphanie, Romane, impunis, l’ont été dans cette guerre ethnique ; les jeunes hommes assassinés pour « un regard » ou pour « une cigarette » comme le prétend la presse serve qui cache que ces Français, Jérémie, Cédric, Patrick, sont morts d’une guerre menée contre la race blanche.
Ces viols et ces meurtres, comme chaque voiture brûlée, chaque ‘tag’ insultant la France sur les murs de nos villes, chaque insulte contre un enfant de notre peuple, que les Français ont laissé faire sans réaction, qui a obtenu l’assentiment ou les excuses des Jack Lang, Bernard-Henri Lévy et autres ennemis mortels de l’Europe, ont été autant de signaux pour l’occupant l’incitant à recommencer toujours plus loin, toujours plus violemment, toujours plus lâchement.
Ici comme ailleurs, aucune solution positive et durable n’est envisageable dans le cadre des sociétés corrompues européennes, et singulièrement de leur République en France. Leur régime a déjà montré qu’il préférait sombrer dans la guerre, l’infamie et la trahison plutôt que de revenir sur ses erreurs, qui sont ses fondements mêmes : l’individualisme, l’argent-roi, le consumérisme, le droitdelhommisme : le double héritage du marxisme et libéralisme.
Rien ne saura possible tant qu’un nombre conséquent de Français n’aura pas fait son deuil de ce régime décadent et de ses mirages. En attendant, Hervé Gourdel a rejoint les noms de trop de Français sur la liste des morts de cette guerre qui ne dit pas son nom et qui menace, à nouveau, de ravager la France.