La 17e Marche pour la vie a réuni plus de 20 000 personnes dans les rues de Paris. Cette année, les manifestants entendaient affirmer haut et fort leur opposition à l’adoption d’une dangereuse législation euthanasique et à l’inscription d’un pseudo-droit de tuer l’enfant à naître dans la Constitution.
Derrière une banderole de tête proclamant qu’il faut « accompagner la mort, pas la programmer », on pouvait aussi lire « Euthanasie, serment d’hypocrite », « Arrêtez d’emmerder les embryons », ou voir de nombreux drapeaux à fleurs de lys d’inspiration monarchique ou frappés de l’emblème catholique du Sacré-Cœur !
La manifestation nationale est traditionnellement organisée chaque année autour de la date anniversaire de la loi portée par « l’avortueuse » député Simone Veil, en 1975, qui fit faire à la France un pas de géant en direction de la culture de mort et de l’hiver démographique dont on paye aujourd’hui les nombreuses conséquences. N’en citons qu’une : les difficultés récurrentes d’un système de retraite qui se retrouve aujourd’hui avec 1,7 actifs pour 1 retraité contre 2,02 actifs pour 1 retraité en 2004 et 4 actifs pour 1 retraité en 1960…
Cette année, en plus de l’opposition à la libération démoniaque constante des conditions d’avortement, les organisateurs entendaient avertir contre les projets de la macronie sur ce que le pouvoir nomme pudiquement « la fin de vie ». « Nous nous opposons à l’euthanasie et au suicide assisté », a déclaré avant la manifestation le président de la Marche pour la vie, Nicolas Tardy-Joubert. « Alors que 26 départements français sont privés d’unités de soins palliatifs, nous pensons que la priorité politique doit être portée là et que l’interdit de tuer doit rester fondamental ».
Concernant l’euthanasie, un « débat » sur la question de la fin de vie a été initié dès septembre dernier. Dans cette lignée, le 9 décembre, s’est ouvert dans notre pays la grande « convention citoyenne sur la fin de vie », voulue par Emmanuel Macron, pour continuer à préparer l’opinion et finaliser son objectif en insérant le meurtre gratuit, laïque et, qui sait (?), obligatoire, dans notre droit ! Convention citoyenne, consultation, mission parlementaire, avis du CCNE, tout va dans le sens d’une légalisation de « l’aide active à mourir ».
Et souvenons-nous comment le pouvoir en France s’est comporté pendant la pandémie covidiste avec les pratiques indignes à l’égard des anciens dans les Ephad : privations et manque de soins, mais aussi, en 2021, un chantage à la vaccination et des privations de visites pour les récalcitrants…
Les organisateurs n’ont pas oublié, malgré l’actualité euthanasique, de rappeler leur opposition à l’inscription de l’IVG dans la Constitution, votée par les députés en novembre mais qui devra obtenir l’aval du Sénat pour être effective.
La Marche pour la Vie permet ainsi d’afficher publiquement la défense de la vie de la conception jusqu’à la mort naturelle et de rappeler à la société qu’il y a des alternatives à cette culture de mort voulue, diffusée et encouragée par le gouvernement.
Au fil du cortège, notons la participation de militantes de nos Caryatides « mobilisées aujourd’hui avec la Marche pour la Vie, pour défendre la vie, de son commencement jusqu’à sa fin ».
Ou encore celle de militants de Civitas, du Centre Charlier, du Parti de la France, de monarchistes et de militants natio de groupes parisiens…
Sans oublier la présence – rapidement avortée par le service d’ordre et la police – de quelques militantes dépoitraillées du groupe bien démonétisé des Femen, visiblement en grand en manque de notoriété.