Bretteville-sur-Laize : l’ex-maire poursuit ses administrés pour incitation à la haine raciale
A Bretteville-sur-Laize, une trentaine d’envahisseurs pourraient être installés dans une ancienne maison de retraite suite au démantèlement programmé de la jungle de Calais. Une décision qui n’a pas réjoui les habitants de la ville. Ces derniers sont persuadés que la mairie s’intéresse plus au sort des clandestins qu’à ses citoyens. Et après l’annonce de l’ouverture du centre d’accueil, une vague d’indignation a déferlé sur la ville. « On va les loger gratuitement. On va leur donner de l’argent, alors que nos jeunes n’ont rien !», s’est exclamée une habitante. Plusieurs commerçants ont affiché sur leurs vitrines des pancartes « Non au centre d’accueil », « Les migrants à Bretteville sans activité = incivilités, vols, agressions, viols, perte de valeur de nos commerces et de nos biens ».
Des paroles de bon sens et une saine attitude de précaution qui a pourtant atterré l’ancien maire, Jean-Jacques Lacoste. « J’ai été choqué. Avec plusieurs amis, nous irons témoigner notre fraternité aux migrants lorsqu’ils viendront. Je suis désolé que de tels débordements se produisent dans cette commune où j’ai choisi de vivre », a-t-il expliqué en précisant qu’il allait porter plainte contre ses administrés pour incitation à la haine raciale. Rien que ça !