Nous distinguons dans cet article deux tendances naturelles antagonistes inhérentes à l’homme : celle par laquelle il recherche la stabilité, la protection ; et celle qui le fait lutter, combattre pour sa survie. Cette seconde tendance, dont on pourrait dire qu’elle est celle de la race des héros, est aujourd’hui balayée par une époque de dissolution des valeurs, notamment par le biais de l’assistanat prévalant, à travers lequel l’État centralisateur acquiert de plus en plus de pouvoir. Bien sûr, ces deux tendances ne sont pas à opposer totalement, dans la mesure où l’effort est nécessairement usité afin d’obtenir la stabilité, et que ce dernier peut donc être relayé au second plan par l’individu lorsque celui-ci se trouve dans une position confortable. Il est important de garder cela à l’esprit comme l’une des clef de compréhension de l’objet de notre étude. Dans l’idéal, l’individu devrait se donner de nouveaux objectifs une fois les précédents atteints, et garder à l’esprit le goût de la lutte afin de se perfectionner moralement, spirituellement et physiquement.
Aujourd’hui, la société est structurellement construite sur l’apologie de la faiblesse. C’est l’un des nombreux aspects que revêt l’inversion des valeurs grandissante ayant frappé le monde européen. Nos héros sont morts et nos ennemis sont au pouvoir. La tendance dominante des individus est donc de se présenter en victime, car c’est une posture particulièrement aisée. En effet, elle offre l’attention et la pitié envers l’individu, en plus de lui procurer, du moins en apparence, un sentiment de sécurité par rapport à l’autorité étatique qui se présente comme protectrice de ses citoyens. Bien évidemment, nous ne sommes pas dupes et savons que cet État, si tant est qu’il existe encore en tant que structure nationale indépendante, va à l’encontre du bien commun, c’est-à-dire le bien de son peuple à travers une structure hiérarchique organique.
Ces quelques éléments étant posés, nous pouvons aborder la rhétorique victimaire, aujourd’hui omniprésente au sein de ce qui est vulgairement nommé le « camp national », bien qu’il constitue un amas hétéroclite. En effet, on voit fleurir les pleurnicheries embourgeoisées des apologètes du Reniement National ou encore de DégénéraSION Zemmour. Le discours victimaire n’a aucun sens, en particulier dans un système qui est hostile à ce qu’il reste de français dans un pays aux abois. Appeler le système à l’aide, c’est d’abord lui reconnaître une légitimité : celle d’unique détenteur de la violence légitime. De plus, c’est renforcer ce dernier en apparaissant faible à ses yeux. Pendant que le député angolo-sénégalais (donc français en vertu d’un égalitarisme tout puissant) de La France Soumis Carlos Martens Bilongo travaille ses qualités pugilistiques en compagnie des chiens de garde du système du groupuscule antifasciste « Jeune Garde », le militant moyen des partis de la droite reniée se plaint d’une intimidation, voire d’une agression par ces même énergumènes. On pourrait également mentionner la pleurniche qui suit les actes anti-chrétiens, et plus préoccupant, les innombrables appels à l’ordre républicain lors des dernières émeutes raciales à la suite de la mort naturelle par balles d’un délinquant multi-récidiviste d’origine maghrébine. Cela fut suivi, récemment, par une manifestation de soutien aux forces de police, et ce alors que ce sont ces mêmes policiers qui obéissent aveuglément à une politique profondément anti-nationale, qui réprime de plus en plus ses opposants politiques par le biais d’incarcérations, d’amendes ainsi que de dissolutions de mouvements.
Tandis que l’État a méthodiquement organisé l’immigration massive et accentué le déclin de la natalité autochtone, voilà que le droitard, pris dans une crise de schizophrénie aiguë, appelle à l’aide celui qu’il a pour habitude de nommer son bourreau. Il faut bien comprendre qui sont nos ennemis, et qu’il est illusoire de penser pouvoir lutter contre la racaille d’en bas en oubliant de lutter contre la racaille d’en haut, qui plus est lorsque cette dernière a permis la venue et le développement de la première catégorie citée. En conclusion, il faut se débarrasser de tout espoir envers un système qui est hostile au peuple de France par sa nature intrinsèque. Nous voulons que ce monde moderne soit mis au tombeau, ne comptez pas sur nous pour tenter de le sauver.
Bastien LECLERC
Un immense bravo à Bastien LECLERC qui dit avec superbe ce que j’ai maintes fois commenté dans cette lettre, à savoir que même Jeune Nation n’échappe pas à cette attitude , sans parler du journal Rivarol qui se désole à longueur de parutions sans jamais proposer une alternative radieuse qui pourrait susciter l’adhésion.
Puisse l’appel de Bastien être entendu et mis en pratique.