Il est impératif de trouver un autre terme pour qualifier ces mariages « blancs » qui n’ont bien souvent rien de blancs.
Sept personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre d’une enquête sur l’organisation d’unions frauduleuses. Les suspects ont été arrêtés dans les Ardennes et en Seine-Saint-Denis.
Ces terroristes de l’état civil ont été mis en échec par les gendarmes de la section de recherches de Reims et du groupe des Ardennes. Quand ils ne sont pas directement déversés dans les poches des allogènes, les impôts des Français servent à payer des flics pour empêcher de nuire ces mêmes allogènes et leurs complices bien de chez nous.
L’enquête avait été lancée en 2019 par le parquet de Charleville-Mézières (Ardennes). Une véritable petite industrie, fondée il y a une vingtaine d’années, qui aurait été pilotée par une femme, la bien nommée Maria, secondée par d’autres membres de sa famille.
Sept personnes ont été placées en garde à vue mardi 16 février. Six d’entre elles ont été interpellées dans les Ardennes et une en Seine-Saint-Denis. Elles sont soupçonnées d’avoir empoché un peu plus de 2 millions euros grâce à l’organisation de près de 150 unions illégales entre 2016 et 2021. Pour l’heure, 88 unions suspectes ont pu être recensées.
Le carnet de « réservations » était plein jusqu’en avril. Grâce à un système de bouche-à-oreille, le réseau offrait à des ressortissants étrangers de se marier avec des Français (es) dans le but d’obtenir la nationalité.
Un carnet de « réservations » plein à craquer, voilà qui doit faire saliver les restaurateurs. Peut-être serait-il temps de penser à une reconversion professionnelle. Il existe différentes passerelles entre le secteur de la restauration et les filières d’immigration clandestine. Un boulanger obèse de Besançon a récemment montré la voie en obtenant, après s’être privé de gouter pendant deux jours, la régularisation de son esclave clandestin originaire de Guinée.
Un business on ne peut plus juteux puisque les mariages étaient facturés, en moyenne, 23000 euros. Le ressortissant français qui acceptait de jouer l’époux ou l’épouse empochait 8000 euros en guise de rémunération, tandis que « l’entremetteur » touchait environ 1000 euros.
Bien souvent dans ces dossiers, le volet humanitaire est un prétexte pour s’en mettre plein les poches ou obtenir des faveurs sexuelles. Le vernis de fausse charité sert de cache misère à ses traitres de l’intérieur qui facilitent l’implantation sur notre sol et l’insertion dans la société de parasites sociaux venus d’ailleurs.
Outre la fraude au séjour sur le territoire français, le préjudice subi par l’Etat et les organismes sociaux, qui n’a pas encore été évalué, promet d’être important.
Maria, suspectée d’être à la tête de cette organisation, serait impliquée dans l’organisation directe des mariages, le recrutement des étrangers et des hommes ou femmes de nationalité française candidats et les prises de rendez-vous en mairie. Elle aurait touché 14000 euros par mariage. Après une première incarcération en 2019, c’est sa fille Elodie qui aurait repris le flambeau.
Son fils Rémi aurait, quant à lui, œuvré en qualité de faussaire depuis le début de l’année 2020. Auparavant, sa mère se serait fournie auprès d’un contact parisien avec des kits prêts de faux documents qui justifiaient la communauté de vie entre les futurs époux. Un kit facturé 600 euros.
Le démantèlement de ce gang reste cependant tout à fait anecdotique au regard des chiffres de l’invasion migratoire. Le plus grand réseau de passeurs, qui doit être mis hors d’état de nuire en priorité, n’est autre que la république dite française.
Oscar Walter
Source : Le Parisien