Lettre ouverte à Jordan Bardella, Président du RN
Monsieur,
C’est avec consternation que j’ai entendu vos propos approuvant Darmanin qui, à l’heure de déguerpir, a annoncé son intention de dissoudre des groupes politiques nationalistes, dont le célèbre GUD.
Comme beaucoup des nationalistes, j’y ai fait mes premiers pas en politique, lors de mes années lycéennes puis étudiantes. C’est donc avec la gorge serrée par la colère que je vous ai entendu approuver l’exécution publique du célèbre Rat Noir, alors que les Français ont à survivre face à la précarité dangereuse de leur vie quotidienne.
Mais peut-être, pour ne pas avoir connu la vie universitaire, n’êtes-vous pas sensible à la force de cet engagement juvénile. Et une âme ridée par les contorsions qu’exige la bonne gestion d’une carrière politique peut avoir des difficultés à s’enthousiasmer. À s’embourgeoiser trop tôt, on vieillit trop vite.
Vous avez la mémoire trop courte. En 1936, devant l’avènement du front populaire, les « Croix de feu », les « Francistes », la « Ligue des contribuables » organisèrent, chaque dimanche, des manifestations de masse. Du 5 au 6 décembre 1935 eut lieu à la Chambre un débat sur les « ligues ». Un député de la droite catholique, traditionaliste, proche des Croix-de-Feu, chérissant la hiérarchie, l’autorité et le respect de la loi, le Basque Jean Ybarnegaray demanda, aux applaudissements de Thorez, le désarmement des ligues.
Il en fut le premier cocu : seules les ligues nationalistes furent interdites, le parti communiste et les autres mouvements terroristes continuant à prospérer pour les intérêts de l’étranger…On ne peut pas chérir des causes dont on déplore les conséquences. Quelques études d’histoire vous auraient dans doute mieux renseigné sur cela.
Écoutez la voix de ces Français qui ont parfaitement identifié les causes de la décadence, de leur mort annoncée, mais savent qu’ils n’ont pas le droit de designer en public ou même, depuis peu, en privé, les véritables raisons des maux qui les rongent. Il faut cesser de se soumettre aux oukases des maîtres de l’époque, au politiquement correct qu’impose leur terrorisme intellectuel.
Croyez en mon expérience d’avocat et de militant, voici ce qu’il convient de faire pour permettre aux Français d’empêcher la mort annoncée de leur peuple :
• Abroger les dissolutions abusives qui ont visé, depuis l’élection de François Hollande, tant de mouvements nationalistes.
• Retirer du Code de la Sécurité Intérieure des dispositions qui permettent de dissoudre une association pour ce qu’elle pense et non pas pour ce qu’elle fait.
• Débarrasser la Loi du 29 juillet 1881, cette loi sur la presse et la liberté d’expression que l’Europe entière nous enviait jadis, des métastases de l’antiracisme et du totalitarisme des minorités.
• Abroger les dispositions qui incriminent les prétendues provocations à la haine et à la discrimination, que ce soit en matière de racisme ou d’orientation sexuelle et de genre.
• Abroger les circonstances aggravantes d’injure et de diffamation dites racistes ou de genre.
• Débarrasser les prétoires du parasitisme de cette monstruosité juridique, instituée par la Loi Pleven de juillet 1972, qu’est le pouvoir exorbitant des associations gardiennes du dogme de se constituer partie civile et de provoquer les poursuites au nom de la défense d’intérêts communautaires totalement artificiels !
• Rétablir la liberté de recherche historique et abolir la Loi Gayssot, ce texte digne de l’Union soviétique qui crée un dogme historique et rétablit le blasphème : c’est l’article 24 bis de la Loi du 29 juillet 1881. Il faut renvoyer dans les poubelles de l’histoire les derniers dinosaures du stalinisme : la vérité a toujours été fille de la liberté en matière de recherche universitaire.
Les poursuites pour « Apologie de la collaboration », motif de sanction apparu dans une loi d’amnistie (!) datant de 1951, après la mort du Maréchal Pétain, ou celles pour « incitation à la haine » raciale, ethnique, religieuse, de genre etc., sont devenues des armes de de destruction massive instituées contre ce peuple français par ceux qui le détestent autant qu’ils vous méprisent. Elles n’ont plus, en 2024, aucun sens.
L’histoire et le temps qui passent doivent permettre de cicatriser les plaies, pas d’entretenir la discorde.
Levez la tête, n’obéissez plus à ceux qui se servent de la France au lieu de la servir ! Devenez courageux !
Je vous prie de croire, Monsieur, en l’assurance de mes salutations dans l’espérance nationaliste.
Pierre Marie BONNEAU, cadre du mouvement Les Nationalistes
JOrdan BARDella le JO-BARD qui parle aux jobards
De toutes manières le RN aura moins de 200 députés lundi matin.
Donc il n’aura pas l’occasion de dissoudre le Gud ou autres groupes.
Encore une fois et comme on le répète avec mon ami Vincent R. et ce depuis la fin des années 80, aucune prise de pouvoir ne pourra se faire sans la destruction du « mythe ». La dernière « quinzaine de la haine » de 2002 n’est que petite joueuse face aux déferlements de cette « semaine de l’hystérie ».
Et ça continue encore et encore comme le dit la chanson !
Bien vu, bien dit. Pourtant cette lettre ouverte n’est qu’un moyen d’extirper une profonde frustration. Elle ne sera pas suivie d’effet. L’accès au pouvoir légal espéré par le RN ne peut se faire qu’au prix du reniement. Le reniement et l’humiliation, c’est tout ce qui restera d’ailleurs au final d’une éventuelle expérience de pouvoir.
Chez les dirigeants des Nationalistes, on perçoit une pureté d’intention. Je ne connaissais pas Pierre-Marie Bonneau avant sa campagne électorale. J’ai suivi ses interventions publiques. Il me fait la même impression que Yvan Benedetti. Idéaliste, propre à l’intérieur, fidèle, loyal. Le genre d’ami solide sur qui on peut compter.
J’ai mal pour Yvan Benedetti quand je vois la répression s’abattre sur lui. J’aurai mal pour Pierre-Marie Bonneau, s’il subit les mêmes épreuves. Comme j’ai mal quand je vois des images d’Ukraine, où un jeune soldat descend d’un char au milieu d’un champ de mines. Quelque secondes, et il tient en hurlant ce qui reste d’une de ses jambes.
La question est celle de l’utilité, à tout le moins de l’efficience. Sur certains théâtres d’opérations, on n’envoie pas de troupes conventionnelles. On envoie des forces spéciales, furtives et redoutables. À l’arrière, on peut ainsi se préparer sans s’exposer inutilement.
Je n’aime pas le casse-pipe, même assumé avec panache. Les occasions d’aller au casse-pipe vont se multiplier bientôt. Casse-pipes judiciaires, casse-pipes sur le terrain en cas de troubles généralisés. C’est à l’arrière, dans la discrétion et la durée, que l’avenir va se jouer. Je l’ai dit ailleurs, il faudra laisser passer l’orage, l’ouragan, contre lequel personne ne peut plus rien.
Dans le calme un jour revenu, il faudra des esprits édifiés, des cœurs purs, des volontés fortes. Le combat d’aujourd’hui se joue sur cet enjeu.
Il faut laisser passer l’orage, dites-vous ? Ce que vous me dites me fait penser à ces survivalistes dont c’est exactement la pensée : entasser les boîtes de conserve dans sa cave, faire pousser les patates dans le jardin, etc., pour être encore là quand « le calme sera revenu ».
Quand le calme sera revenu, dites-vous bien que ce sera parce que le camp d’en face aura mené à son terme son projet de mise au pas de la planète (la mondialisation) : tous les opposants auront été successivement neutralisés, muselés ou découragés. Il n’y aura plus la moindre opposition, ou plus la moindre possibilité de s’opposer encore à quoi que ce soit. Alors, effectivement, dans ce cimetière des âmes, des esprits et des volontés, règnera le plus grand calme…
C’est aujourd’hui qu’il faut se battre, sachant que nous avons au moins dix trains de retard et que les carottes sont déjà pratiquement cuites pour nous !
En différant encore et toujours de faire quelque-chose, sous quelque prétexte que ce soit, vous êtes en train de leur offrir, sur un plateau, la victoire sans combattre dont ils n’avaient même pas rêvé !
Différer de faire quelque chose, certainement pas. Laisser passer l’orage signifie s’éloigner des conflits ouverts, sauf de façon discrète comme le font les forces spéciales.
Je lis votre message alors que les résultats des législatives ont été annoncés. Le pays va continuer sa chute infernale. Participer maintenant à la mêlée ouverte, c’est aller au casse-pipe. Je ne vois pas d’autre projet raisonnable que de s’éloigner de la foire d’empoigne qui s’en vient, pour se renforcer et se rendre capable d’intervenir quand le moment propice sera venu. Ne rien faire, certainement pas, mais ce n’est pas ici sur un forum public que les modalités d’action peuvent être établies.
J’approuve cette lettre ouverte, en espérant que Bardella y écoute & surtout applique les conseils de M.Bonneau. La Vérité et la la délivrance de notre Nation, je ne sais pas si elle sortira des urnes Dimanche prochain, mais cette démarche pourrait (peut etre!!)inspiré le juvénile Bardella; que le Reniement National devienne Révolution Nationale !!
T’inquiète Pilou, on ne dissout pas une bande de copains ! On les aura !
Eugène Ionesco, et d’autres, avaient pris notre défense à une époque où la vertu du courage, la recherche de la Vérité, et le sens de l’honneur étaient encore présents chez certains Hommes. Aujourd’hui nous avons affaire à des « invertis » revendiqués et fiers de l’être. Ils font tout à l’envers, leurs valeurs sont à l’envers, ils sont à l’envers comme les panneaux de nos villages retournés par nos derniers paysans.
Ils fomentent la haine partout par les désordres qu’ils provoquent. Au nom de la « LIBERTÉ » ils empêchent toutes les libertés les unes après les autres, au nom de « L’ÉGALITÉ » ils livrent la France à l’étranger et les Français au grand remplacement, au nom de la « FRATERNITÉ » ils nous livre à leurs fraternelles, les frères la magouille.
Ma foi, je suis admiratif : c’est fou ce qu’il y a de gens intelligents ! Dans l’action ? Non, ne rêvons pas… mais lorsqu’il s’agit de juger les actes des autres.
ET ALLONS-Y POUR LES CONDAMNATIONS DE CEUX QUI AGISSENT !
Zemmour est suspect…
Marine aussi…
Bardella pas moins…
Certains ne sont pas assez catholiques…
D’autres le sont trop…
Et que dire des « conspis » qui imaginent qu’en politique, un effet peut avoir une cause…
Il y a ceux qui y vont trop brutalement…
Ceux qui sont trop dissimulés…
LA VERITE EST QU’IL Y AURA TOUJOURS DEUX SORTES D’INDIVIDUS :
CEUX QUI AGISSENT ET CEUX QUI TROUVENT QUE CEUX-LA N’EN FONT PAS ASSEZ… OU EN FONT TROP… OU LE FONT MAL…
Et alors que la seule question à se poser, seul, face à soi-même et sans complaisance, consiste à se demander ce qu’on a fait soi-même, ce qu’on a sacrifié de son confort et de sa sécurité et surtout ce qu’on peut encore donner aujourd’hui et demain…
Pas besoin de pseudo pour se dissimuler vaillamment…
Pas besoin de clavier d’ordinateur…
Il suffirait, pour une fois, de ne pas tricher.
Monsieur le Président, j’ai lu votre commentaire sur l’exécution de Roger DEGUELDRE, et vous y soulignez vous-même l’importance de l’arme idéologique. Tant que l’expression est libre, il est impossible de mettre tout le monde d’accord. C’est le temps de la concertation, qui permet d’affiner les engagements, de mettre sur pied des actions collectives cohérentes, et d’éviter des pièges. Une fois cette phase terminée, et lorsqu’un groupe a la capacité de se former en vue d’un objectif, l’obéissance au chef devient la règle en interne, et l’action l’emporte sur la discussion.
Est-il légitime de critiquer le RN, Marine, Bardella, Zemmour ? Je pense que rien ne s’y oppose quand on n’est pas tenu par une loyauté d’appareil, qu’ils en méritent objectivement dans une logique nationaliste, et que le pire serait de leur donner un blanc-seing. Je n’en dirai pas plus, car je me suis exprimé sur d’autres posts.
Enfin sur le plan individuel, je pense que chacun est obligé d’agir, pour lui-même, sa famille et son entourage. Je vous rejoins sur l’importance d’un regard critique, qu’il vienne de soi-même ou d’amis proches. Votre action passée, et les leçons que vous en avez tirées, font de vous une de ces personnes dont le regard critique est certainement précieux. Ceci est dit en toute franchise, et n’empêcherait pas des désaccords.
« Chacun OBLIGE d’agir… Pour LUI-MEME… Pour SA famille… Pour SON entourage… » dites-vous ?
Mais « obligé » par quoi ? Ce que vous récitez là est le bréviaire du désengagement et de l’inaction !
Le combattant authentique, lui, ne connait qu’une priorité, qu’il la nomme son clan, sa race ou sa nation. Et une priorité à laquelle il se subordonne lui-même, ainsi que sa famille et à ses proches.
Ce que vous décrivez et dont vous semblez être fier est simplement le choix de la sécurité et du confort.
La survie des civilisations au fil des siècles, mais aussi la VIE elle-même, s’inscrit dans le cadre d’un combat impitoyable :
La lecture de Spengler nous confirme que créer puis sauver l’Empire Romain n’a été possible qu’en risquant au combat la vie de chaque génération pour préserver la génération suivante.
Paradoxe vérifié par l’Histoire : C’est lorsqu’un peuple privilégie sa sécurité qu’il perd le contrôle de son destin. Tant il est vrai que le choix de la sécurité individuelle engendre l’insécurité des multitudes.
La biographie des meilleurs d’entre-nous, les Pierre Sidos, les Dominique Venner, les Jean Raspail, les Serge de Beketch, les Jean de Brem, les Antoine Argoud, les Roger Degueldre et tant d’autres combattants admirables, témoigne de qualités supérieures qui en auraient fait des notables dans leurs domaines respectifs, mais qui sont morts ou on vécu dans l’ombre et souvent dans le besoin pour avoir privilégié le combat et l’insécurité physique et matérielle qui en est le corollaire.
Ce n’est pas par plaisir que nombre de mes amis sont tombés au combat ou ont aligné les arrestations et années de bastille, mais parce que l’Histoire s’écrit avec des privations, des risques, des blessures et du sang…
Ce qui permet à certains « fins observateurs », dépourvus du sens du ridicule, de se répandre en commentaires souvent inappropriés…
Je précise que ce n’est pas vous que je vise. Votre parfaite éducation me l’interdit.
Merci Pierre-Marie Bonneau… Pour répondre à l’Adi-Mad, pour agir encore faut-il ne pas être banni du jeu, mort socialement, interdit de parole, voire traqué par les pandores.
Il ne servait à rien de tout renier (avortement/abattage casher-halal/frexit/Otan/Ue) pour continuer comme devant à se faire insulter (nazis/fascistes/racistes/sexistes/xénophobes/transphobes, etc.), menacer, trainer dans la boue jusqu’à plus soif.
Parce que la guerre se livre et se gagne prioritairement devant un clavier, c’est la première des Actions : livrer la bataille des idées, défaire les idéologies mortifères…
Notons au passage que le wokisme, ce marxisme culturel, ce gauchisme déjanté (promu par la totalité du Grand Parti de l’Étranger), et aussi dangereux sinon plus, que l’islamisme ethniquement confiné.
Vous avez parfaitement raison sur un point : La première action, l’action prioritaire, consiste à livrer la bataille des idées.
Je viens même de publier un livre » DESINTOX passive, active et mémorielle » donnant les clefs pour mener ce combat que je ne connais que trop, en tant que journaliste…
Mais, si un clavier peut être utile, il peut aussi être nuisible lorsqu’il est mal employé. C’est Nietzche qui l’a écrit : « La plus perfide façon de nuire à une cause est de la défendre intentionnellement avec de mauvaise raisons »
Ce à quoi on peut ajouter que la nuisance est la même, qu’on agisse « intentionnellement » ou par stupidité…
Or je tiens pour nuisibles pour notre cause tous les censeurs qui jettent l’opprobre sur ceux qui, quels qu’ils soient, apportent de l’eau à notre moulin.
Un pouvoir se prend toujours en deux temps :
– D’abord en renversant le pouvoir en place…
– Puis en prenant le leadership.
Inverser le processus conduit toujours à l’échec !
Bardella est propre sur lui ,c’est déjà ça .Mais je pense que l’euphorie ne durera pas ,et que ce sera bientot Barre -toi -dla …Il parait qu’on l’appellait Barde- est -pas -là dans les réunions RN .Il était chez le tailleur faire agrandir son costard . Je rigole mais il faut attendre et voir (Je pense que ça ne prendra pas longtemps ) pour déchanter .A part ça ,dans qq années ça devrait le faire .
La provocation â la haine raciste génocidaire est interdite.
Sauf quand elle est obligatoire:
La seule différence, c’ est la race…
Il n’y a jamais eu 10 millions de votants RN la semaine dernière .Le dernier des petits bleds de l’Allier aurait voté RN ?? J’ai immédiatement flairé la couleuvre .Ce soit disant triomphe du RN , préparait la victoire de la Gauche et de ses vieilles casseroles . Il y aurait eu 2 millions de votes par procuration ? Bien sur .Tout ça a été préparé et mis en scène depuis un moment .Borne réélue ,Darmanin Wauquiez et Flamby !!! C’est retour vers le futur .Macron peut emmener sa mamie chez Fauchon acheter du champagne . J’ai de la peine pour Bardella …Un peu …