« Il est licite de tuer les animaux dans la mesure où ils sont ordonnés par la nature à l’usage de l’homme comme ce qui est imparfait est ordonné à ce qui est parfait. Or toute partie est ordonnée à un tout comme l’imparfait au parfait. Toute partie, de par nature, est pour le bien du tout. Voilà pourquoi, s’il faut pour le salut d’un corps humain couper un membre, par exemple parce qu’il est infecté et risque de corrompre les autres, une telle amputation sera indiscutablement louable et salutaire. Mais toute personne individuelle est vis-à-vis de la société dans le même rapport qu’une partie avec le tout. Si donc quelque homme devient un péril pour la société et que son péché soit contagieux pour les autres, il est louable et salutaire de le mettre à mort, pour que le bien commun soit conservé, selon le mot de l’Apôtre : « Un peu de ferment ne pourrait-il pas corrompre toute la masse ? » (1 Co 5,6) Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique.
« L’avortement est le chef-d’œuvre de la Révolution. Il en est l’outil le plus destructeur. Il est la clef du retournement des esprits. Nous retrouvons là le subjectivisme qui n’est autre que le péché originel. Rien n’est plus dirigé vers Dieu et sa création. Tout est renversé vers soi. L’homme se fait Dieu. » Docteur Xavier Dor (1929-2020), militant anti-avortement français.
Imaginez un monde où les pires criminels (terroristes, assassins, pédophiles) peuvent vivre à l’ombre au frais du contribuable, tandis que les enfants — innocents par définition — à naître sont tués par leur propres parents, le tout avec l’aide d’un système se disant défenseur de la liberté. N’imaginez plus, et ouvrez grand vos yeux, car vous y êtes déjà.
« Notre » démocratie, malheureusement davantage pestilentielle qu’agonisante, est, entre autres, bâtie sur deux grands principes sur lesquels il n’est pas possible de transiger sans subir l’opprobre le plus violent : l’avortement d’une part, l‘absence de peine de mort d’autre part. Bref rappel historique, le 17 janvier 1975 est promulguée la Loi dite Veil, du nom de la Ministre de la « Santé » de l’époque, Simone Veil, ayant porté ce projet. Cette loi prévoit la dépénalisation de l’avortement. Six ans et demi plus tard, la loi du 9 octobre 1981 vient abolir la peine de mort en France, à l’initiative du Ministre de la « Justice » en place, Robert Badinter.
Ces deux lois possèdent une symbolique forte, parce qu’elles se répondent toutes deux dans un intervalle de temps assez court à l’échelle de l’Histoire, en traitant chacune de la vie des individus. La première, au nom de la santé nous dit-on, permet le meurtre d’enfants à naître, donc parfaitement innocents, le plus souvent en excellente santé de surcroît, et, pour couronner le tout, sur décision de leurs géniteurs. La seconde loi, au nom de la justice nous dit-on, permet d’épargner les auteurs de viols ou bien de meurtres, quand ce n’est pas l’association des deux(1). Cerise sur le gâteau, République bienveillante oblige, ces criminels sont logés en prison grâce aux impôts, fruits du labeur des honnêtes gens.
Plusieurs choses sont à noter. Tout d’abord, le système en place est bâti sur une poignée de lois auxquelles chaque parti issu du spectre politique autorisé doit prêter allégeance, sous peine d’être exclu de la vie politique visible du plus grand nombre. Ces deux lois précédemment citées en font partie, bien qu’elles ne soient pas les seules, mais l’objet de l’article n’est par exemple pas d’évoquer la Loi Gayssot ou autres lois figurant parmi les dogmes intangibles du système en place. Cette assertion est corroborée par les démarches récentes du gouvernement Macron, lesquelles ont pu aboutir à la constitutionnalisation du droit à l’avortement, le 8 mars 2024. La France a ainsi été le premier pays au monde à inscrire l’avortement dans sa Constitution. Tout un symbole. Un symbole qui signifie « la mort aux innocents ». Pendant ce temps, les meurtriers de Thomas, Lola, Philippine et tant d’autres, sont toujours bien vivants. Il est également à noter que le décret du 29 avril 1976 met en place le droit au regroupement familial, soit un an après l’avortement comme pilier de la République, marquant ainsi la volonté claire de replacer les petites têtes blondes par des profils plus chargés en mélanine. Ce parallèle pourrait également faire l’objet d’un article à part. Enfin, j’insiste sur le caractère crucial de ne pas utiliser le langage de l’ennemi, en parlant d’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse). Bien que friand de figures de style — lesquelles peuvent parfois révéler le meilleur de notre belle langue — j’avoue ne jamais avoir trouvé un euphémisme aussi puissant que le remplacement du terme « avortement » par la formule plus bureaucratique et policée « Interruption Volontaire de Grossesse ».
Désignons ainsi les choses par ce qu’elles sont réellement. En 2023, 243 600 avortements ont eu lieu en France, l’équivalent d’une ville comme Lille. L’IVG n’est ni plus ni moins qu’un infanticide. C’est en ce sens une attaque directe et violente contre le peuple de France. C’est une attaque contre nous tous, contre nos ancêtres qui nous ont donné la vie, et contre nos descendants, à qui nous la donneront. Il ne s’agit pas d’un combat entre un parti et un autre, mais bien de deux visions opposées de l’existence, à savoir un combat entre le Bien et le Mal. Et comme vous le savez tous, à la fin c’est le Bien qui l’emportera. Qui vive ? France !
Note :
(1) Crimes passibles de la peine capitale dans l’ancien Code pénal français, avant l’abolition par la loi Badinter du 9 octobre 1981 :
Trahison par des Français, militaires ou marins au service de la France :
- Port d’armes contre la France, intelligence avec une puissance étrangère, livraison de troupes, de territoires ou de matériels stratégiques à une puissance étrangère, sabotage de matériels ou d’installations utiles à la défense nationale (article 70)
- En temps de guerre, enrôlement militaire ou intelligence avec des puissances étrangères, entraves à la circulation du matériel militaire, entreprise de démoralisation de l’armée ou de la nation (article 71)
- Livraison ou prise de possession en vue de la livraison ou destruction volontaire au profit d’une puissance étrangère de renseignements, d’objets, de documents ou de procédés tenus secrets dans l’intérêt de la défense nationale (article 72)
Espionnage :
- Certains des actes qualifiés de trahison lorsqu’ils sont le fait d’étrangers (article 73)
Atteintes à l’autorité de l’État et à l’intégrité du territoire, avec usage ou tentative d’usage d’armes :
- Attentat visant à changer ou à détruire le régime constitutionnel, à exciter les citoyens à la guerre civile ou à porter atteinte à l’intégrité du territoire national (article 86)
- Atteinte à l’intégrité du territoire national (article 88)
- Levée illégale de troupes armées (article 89)
- Exercice illégal d’un commandement militaire (article 90)
Atteintes à la paix intérieure :
- Attentat visant à répandre le massacre ou la dévastation dans une ou plusieurs communes (article 93)
- Organisation et commandement de bandes armées en vue de troubler l’État par un attentat ou d’envahir, de piller ou partager des propriétés publiques ou privées ou encore de faire attaque ou résistance envers la force publique agissant contre les auteurs de ces crimes (article 95)
Participation à un mouvement insurrectionnel :
- Participation à un mouvement insurrectionnel avec usage d’armes (article 98)
- Organisation et direction d’un mouvement insurrectionnel et complicité (article 99)
Crimes contre les personnes :
- Violences avec intention de donner la mort sur un magistrat, officier ministériel, agent de la force publique ou citoyen chargé d’un ministère de service public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions (article 233)
- Assassinat, parricide, empoisonnement, infanticide commis par une personne autre que la mère (article 302)
- Crimes avec tortures ou actes de barbarie (article 303)
- Meurtre concomitant avec un autre crime ou connexe à un autre crime ou délit (article 304)
- Violences ou privations pratiquées sur un enfant de moins de 15 ans avec l’intention de provoquer sa mort ou violences ou privations habituelles ayant entraîné la mort même sans intention de la donner (article 312)
- Imputabilité des crimes et délits commis en réunion séditieuse, avec rébellion ou pillage, aux chefs, auteurs, instigateurs et provocateurs de ces réunions, rébellions ou pillages (article 313)
- Castration suivie de mort avant 40 jours (article 316)
- Arrestation, détention ou séquestration illégale accompagnée de tortures corporelles (article 344)
- Enlèvement d’un enfant de moins de 15 ans s’il a entraîné sa mort (article 355)
- Faux témoignage ayant entraîné une condamnation à mort (article 361)
Crimes contre la propriété :
- Vol aggravé par le port d’une arme apparente ou cachée (article 381)
- Incendie volontaire de maisons, navires, bateaux habités ou servant à l’habitation et incendie volontaire ayant entraîné la mort d’une ou plusieurs personnes ou des infirmités permanentes (article 434)
- Destruction volontaire par explosifs d’édifices, habitations, navires, véhicules de toute sorte, selon les mêmes distinctions qu’à l’article 434, et dépôt d’engins explosifs sur une voie publique ou privée (article 435)
- Destruction volontaire d’édifices, ponts ou constructions lorsqu’il y a eu homicide (article 437)
Crimes passibles de la justice militaire :
- Désertion à bande armée en emportant armes ou munitions (article 388)
- Désertion à l’ennemi (article 389)
- Désertion en présence de l’ennemi, avec complot (article 390)
- Mutilation volontaire par militaire en présence de l’ennemi (article 398)
- Capitulation devant l’ennemi (article 401)
- Trahison militaire (article 403)
- Complot militaire en temps de guerre ou avec une circonstance aggravante (article 404)
- Violences en zone d’opérations militaires sur un blessé pour le dépouiller (article 408)
- Destructions (articles 411 et 412)
- Révolte d’au moins 8 militaires avec usage d’armes en présence de l’ennemi (articles 422 et 424)
- Instigation à la révolte de militaires en temps de guerre (article 424)
- Refus d’obéissance par militaire en présence de l’ennemi ou d’une bande armée (article 428)
- Application éventuelle des dispositions du code pénal en cas de voies de fait et outrages à subordonné (articles 440 et 442)
- Non-exécution volontaire d’une mission relative à des opérations de guerre (article 446)
- Abandon précipité par son commandant ou pilote d’un bâtiment ou d’un aéronef militaire (article 452)
- Abandon de poste en présence de l’ennemi ou de bande armée et provocation d’abandon (article 453)
Autres crimes :
- Loi du 10 avril 1825 sur la sûreté de la navigation et du commerce maritime : actes de piraterie
- Loi du 15 juillet 1845 sur la police des chemins de fer : déraillement volontaire d’un train s’il y a eu homicide
- Loi du 17 décembre 1926 portant code disciplinaire et pénal de la marine marchande : application des articles 434 et 435 du code pénal en cas d’échouement, perte ou destruction volontaire de navire
- Décret-loi du 1er septembre 1939 réprimant le pillage en temps de guerre : application de la peine de mort aux crimes de pillage prévus par les articles 440, 441 et 442 du code pénal et aux vols commis dans une maison d’habitation ou dans un édifice évacué par leurs occupants par suite d’événements de guerre
- Ordonnance du 28 août 1944 relative à la répression des crimes de guerre : poursuite devant les tribunaux militaires français des nationaux ennemis et des agents non français au service de l’administration ou des intérêts ennemis, coupables de crimes ou délits, lorsque notamment ces infractions, « même accomplies à l’occasion ou sous le prétexte de l’état de guerre, ne sont pas justifiées par les lois et coutumes de la guerre » ; adaptation ou extension de certaines incriminations déjà contenues dans le code pénal ou dans le code de justice militaire à des faits particulièrement graves que les rédacteurs des anciens textes n’avaient pas prévus : exposition dans les chambres à gaz, empoisonnement des eaux ou denrées consommables, dépôt, aspersion ou utilisation de substances nocives destinées à donner la mort (assimilés à l’empoisonnement de l’article 301 du code pénal) ; mise à mort par représailles (assimilée à l’assassinat).
En parlant de trahison, petite remarque sur Boualem: c’est un Algérien, surtout que l’Algérie le garde, c’est très bien, je ne comprends pas que la droite sioniste le réclame en France, quoi si, la droite sioniste cherche à faire libérer un de ses agents, ce qui est logique.
Et si cette droite sionisée réclamait la libération de Vincent Reynouard en France plutôt que celle d’un Algérien en Algérie?