Nous apprenons le décès de Jacques Vecker le 5 septembre dernier survenu à l’âge de 95 ans en son château de Vaugran.
Lorrain d’origine, Jacques Vecker a passé toute sa jeunesse en Provence. Curieux de savoir ce qui se passait dans une Allemagne en guerre, il fut volontaire du STO et travailla à Vienne dans une usine de composants électriques. Il se plaisait à dire que jamais la police ne lui demanda ses papiers lorsqu’il sortait le soir pour aller au concert ou au cinéma.
Attaché autant à la culture française qu’à la culture germanique, ce polyglotte à la personnalité attachante et d’une parfaite courtoisie, mena une brillante carrière universitaire à l’étranger avant de se retirer dans son château de Vaugran, qui n’était, il y a quarante ans, qu’une ruine perdue au cœur de la forêt cévenole. Il s’employa à sa restauration afin d’en faire un lieu d’accueil et de vie, dans un environnement propice au ressourcement et à la réflexion. Jacques Vecker vécut pendant sept ans dans une caravane pour être à pied d’œuvre avant de pouvoir vivre dans le petit paradis qu’il aménagea de ses mains. Il s’y adonnait avec bonheur à des travaux d’écriture et de traduction.
Il était un fidèle de Bocage-Infos et du Courrier du Continent.
Jacques Vecker ne craignait pas d’aborder les sujets les plus pointus, mais d’une manière tellement souveraine qu’il ne donna jamais prise aux foudres de la police de la pensée.
Source : Bocage-Infos
C’est à lire :
Un crime unique dans l’histoire de l’humanité
Lettre de Jacques Vecker à Michel Serres de l’Académie française
Science et croyance : Lettre ouverte de Jacques Vecker au Ministre de l’Education
Combien de temps encore devrons-nous subir le harcèlement d’un impudent lobby ?
Lettre ouverte de Jacques Vecker à Michel Onfray
La liberté d’expression régénérée ?
Et si l’on parlait vrai ? Qu’en est-il de la France aujourd’hui ?
Les anti-vaccins traités comme des menaces pour la sécurité nationale