Jeune Nation souhaite à tous ses lecteurs un joyeux et saint Noël ! Et nous avons une pensée particulière pour tous les nationalistes et les camarades, en France ou ailleurs, qui passent Noël en prison, dans la clandestinité ou l’affliction ! Nous formulons le vœu que tous nous gardions à l’esprit que l’espérance est nationaliste et chrétienne !
Trois petits arbres
Il était une fois, en haut d’une montagne, trois petits arbres plantés dans le sol les uns à côté des autres. Au fil des années, leurs racines se mêlaient les unes aux autres et plus elles s’entrechevêtraient, plus les liens d’amitié grandissaient entre eux. Un soir, alors que les rayons de lune offrait de beaux reflets dorés à leur feuillage, les 3 amis rêvèrent à leur avenir. Le premier arbre regarda les étoiles qui brillaient comme des diamants au-dessus de lui. « Moi quand je serai grand, dit-il, j’abriterai un trésor ! Je veux être recouvert d’or et rempli de pierres précieuses. Je deviendrai le plus beau coffre à trésor du monde ».
Le deuxième arbre regarda le petit ruisseau qui courait au pied de la montagne. Il imaginait la suite de sa route, à travers tout le pays, serpentant à travers les pleines jusqu’à se jeter dans l’immensité de l’océan. « Moi je serai un grand voilier, dit-il. Je naviguerai sur de vastes océans! Je voguerai nuit et jour sur l’infini des eaux. Je serai un bateau splendide qui fera rêver les enfants et je transporterai des rois et des reines à l’autre bout du monde. »
Le troisième petit arbre regarda dans la vallée au-dessous de lui et il vit la ville où des hommes et des femmes s’affairaient. « Je ne veux jamais quitter cette montagne, dit-il. Je veux pousser, pousser et pousser encore. Jusqu’à toucher le ciel. Je serai si grand, si haut que lorsque les gens s’arrêteront près de moi, leur regard courra le long de mon tronc jusqu’à mon feuillage. Ils lèveront les yeux jusqu’au ciel et saurons combien Dieu est grand. »
Les jours passèrent. Puis les semaines. Quand le froid arriva, la sève des trois petits arbres se retira pour passer l’hiver au creux de la terre. Leur feuillage tourna au jaune puis au rouge avant de tapisser le sol au pied des trois amis. L’hiver rigoureux s’abattit sur la montagne qui bientôt fut recouverte d’un soyeux manteau blanc. Les 3 amis se glissèrent dans une douce torpeur jusqu’à ce qu’un matin, le chant d’un pinson les éveilla. Le printemps était revenu.
Les bûcherons
Les 3 arbres profitèrent de l’été pour grandir encore un peu. Un matin, le bûcheron passa près d’eux et les regarda. Il tourna autour de leur tronc, observa, tâta leur écorce de ses mains rugueuse. On l’entendit marmonner : « Hummmm trop jeune…. Trop fin….. trop frêle….. »
« Ce n’est pas encore pour cette année, se dit le premier arbre. Mais le bûcheron sait que mon bois est de qualité supérieure! Il me regarde grandir avec patience mais il sait – et moi aussi – combien je serai beau le jour venu. Il me vendra à un ébéniste qui fera de moi le plus beau coffre aux trésors qu’on n’a jamais vu ! »
« Je ne suis pas encore assez grand, se dit le deuxième arbre. Les grands voiliers sont faits de longues et larges planches. Si le bûcheron ne veut pas encore de moi, c’est parce qu’il sait que je serai encore plus vigoureux l’année prochaine. Je m’efforce de grandir bien droit. Peut-être qu’il me choisira même pour devenir le mât du voilier ! »
« Ouf! se dit le troisième arbre… Le bûcheron ne me coupera pas cette fois. Pourvu qu’il me laisse encore longtemps. Je voudrais ne jamais quitter cette montagne ! Je suis encore si petit. Je ne suis pas même encore capable de pointer le ciel. Il me faudra encore des années et des années, les racines bien en terre et la tête bien haute pour que les gens du village en me voyant montent leur regard vers Dieu. »
Les saisons puis les années passèrent jusqu’à ce qu’un jour… Ce n’est pas un mais trois bûcherons qui montèrent les pentes escarpées de la montagne. Le premier bûcheron regarda le premier arbre. Il tourna autour de son tronc, l’observa, tâta son écorce de ses mains rugueuse puis déclara : « C’est un bel arbre. Je connais un charpentier à qui je n’aurai pas de peine à le vendre ». Et bientôt, abattu de vingt coups de hache, le premier arbre tomba. À chacun des coups asséné dans le pied de son tronc, le premier arbre se disait : « Ma destinée s’accomplit. Je vais devenir un coffre magnifique. Mon bois sera travaillé avec soin et amour. On me sertira d’or et de pierres précieuses. Puis j’abriterai un merveilleux trésor. »
Le deuxième bûcheron regarda le deuxième arbre. Il tourna autour de son tronc, l’observa, tâta son écorce de ses mains rugueuse puis déclara : « Cet arbre est vigoureux. Voilà exactement ce qu’il me faut pour le constructeur de bateaux ». Et bientôt, abattu de vingt coups de hache, le deuxième arbre tomba. À chacun des coups asséné dans le pied de son tronc, le deuxième arbre se disait: « Ma destinée s’accomplit ! Désormais, je vais naviguer sur de vastes océans. Je serai un grand navire et je transporterai des rois et des reines aux quatre coins du monde. »
Le troisième arbre sentit son cœur frémir quand le bûcheron le regarda. Il retint ses larmes pendant que le bûcheron tournait autour de son tronc. Il retint son souffle lorsqu’il sentit des mains rugueuses caresser son écorce. Si on le coupait, ses rêves de grandeur seraient réduits à néant… Mais bientôt, sous les coups de hache, le troisième arbre tomba.
Trois destinées
Le premier arbre se réjouit lorsque le bûcheron l’apporta chez le charpentier, mais le charpentier avait beaucoup trop de travail pour penser à fabriquer des coffres. De ses mains calleuses, il débita des planches et transforma l’arbre en mangeoire pour la ferme voisine. L’arbre qui avait été autrefois très beau n’était pas recouvert d’or ni rempli de trésors. Il était couvert de sciure et rempli de foin. Et il regardait dépité des museaux affamés d’engouffrer et mâcher, mâcher, mâcher…
Le deuxième arbre sourit quand le bûcheron le transporta vers le chantier naval, mais ce jour-là, nul ne songeait à construire un voilier. À grands coups de marteau et de scie, l’arbre fut transformé en simple barque de pêche. Trop petit et trop plat pour naviguer sur un océan ou même sur une rivière, il fut emmené sur un petit lac. Tous les jours, résigné il transportait des cargaisons de poissons morts qui sentaient affreusement fort.
Le troisième arbre était au comble du désespoir quand le bûcheron le transforma en grosses poutres qu’il empila dans la cour. « Que s’est-il passé ? se demanda l’arbre qui avant tant rêvé de devenir grand. Tout ce que je désirais, c’était rester sur la montagne en pensant à Dieu. »
Beaucoup de jours et de nuits passèrent. Dans leurs destins désormais éloignés les uns des autres, les trois arbres oublièrent presque leurs rêves. Mais une nuit, la lumière d’une étoile dorée éclaira le premier arbre au moment où une jeune femme formait un nid de foin et couchait son nouveau-né dans la mangeoire. « J’aurais aimé pouvoir lui faire un berceau », murmura son mari. La mère serra sa main dans la sienne et sourit tandis que la lumière de l’étoile brillait sur le bois poli. « Cette mangeoire est magnifique », dit-elle. Le premier arbre reconnut le museau du bœuf et celui d’un âne s’approcher non pas pour mâcher cette fois, mais pour souffler doucement sur l’enfant et le tenir au chaud. Et soudain, le premier arbre sut qu’il renfermait le trésor le plus précieux du monde.
Entre le bœuf et l’âne gris
Des jours et des nuits passèrent encore. Sur le lac, un soir, un voyageur fatigué et ses amis s’entassèrent dans la vieille barque du pêcheur. Tandis que le deuxième arbre voguait tranquillement sur le lac, le voyageur s’endormit. Soudain, un vent se leva et un orage éclata. Le deuxième arbre trembla. Il n’avait jamais vu de tempête aussi puissante et savait qu’il n’avait pas la force de transporter tant de monde en sécurité dans le vent et la pluie. Le voyageur s’éveilla. Il se leva, écarta les bras et ordonna à la tempête de se calmer. Alors le vent tomba aussi vite qu’il était apparu. Et soudain, le deuxième arbre sut qu’il transportait le roi des cieux et de la terre.
Le premier Noël
À quelque temps de là, un vendredi matin, le troisième arbre fut fort surpris lorsque ses poutres furent arrachées à la pile de bois oublié au fond de la cour. Transporté au milieu des cris d’une foule en colère et hargneuse, il frissonna quand les soldats clouèrent sur lui les mains d’un homme. Il se sentit horrible et cruel. Mais trois jours plus tard, le dimanche matin quand le soleil se leva et que la terre toute entière vibra d’une joie immense, le troisième arbre sut que l’amour de Dieu avait tout transformé.
Le premier arbre avait contenu le trésor divin.
Le deuxième arbre avait transporté le roi des cieux.
Et à chaque fois que les gens penseraient au troisième arbre ils penseraient à Dieu.
Amen
Les anges dans nos campagnes
https://www.youtube.com/watch?v=ZAVtXkzJ5nA
à l’inverse:
« l’être-pour-la-mort » (das Sein zum Tode) heideggérien. Selon le philosophe allemand, bien proche du national-socialisme, la mort est la seule manière authentique de concrétiser son Dasein (être-là), en deçà de toute aliénation :
La mort est possibilité la plus propre du Dasein. L’être vers elle découvre au Dasein son pouvoir-être le plus propre où il y va par excellence de l’être du Dasein. En lui peut devenir évident au Dasein que, dans la possibilité insigne de lui-même, il demeure arraché au on, c’est-à-dire qu’en y marchant il peut chaque fois s’arracher déjà à lui. Mais l’entendre de ce ‘pouvoir’ ne révèle que la perte factive dans la quotidienneté du nous-on.
La critique de ce passage n’est pas mal non plus:
En lisant cela, on ne peut que rejoindre la conclusion tirée par Adorno commentant ce passage : « L’authenticité est la mort (Eigentlichkeit ist der Tod) ». En effet, avec son constat d’un « orgueil lucide pour la mort (der besonnene Hochmut zum Tode) », Lenz devance Adorno dénonçant le Jargon de l’authenticité : « De fait, l’ipséité abstraite in extremis est le grincement de dents qui ne dit rien que : ‘je’, ‘je’, ‘je’, aussi négatif que ce pour quoi le soi meurt ; mais la langue de Heidegger enfle ce négatif en substantiel ».
Merci ! et pareillement pour vous.
Merci de votre militantisme, même si je ne partage pas le tout de votre » totalité d’une société immanente » où les païens ont droit de cité.
L’espérance est la dernière chose qui reste de la boite de Pandore et cela est du paganisme antique
Bonne fêtes de fin d’année à tous les nationalistes tels qu’ils se trouvent que ca soit en France ou en Europe ..!