On pensait qu’il y avait eu un Brexit et que cela témoignait d’une certaine force d’indépendance. Pas pour l’Holocauste. Londres aura son mémorial et sa jurisprudence antirévisionnisme – et antirévisionniste.
Cet après-midi, à Édimbourg, le président de la Court of Session, Lord Carloway, a rejeté l’appel de Vincent Reynouard contre son extradition vers la France, il sera donc livré aux griffes des tribunaux parisiens qui cherchent à le jeter en prison pour ses recherches remettant en cause l’histoire officielle de l’« Holocauste » et du « massacre d’Oradour ». Ainsi s’achève son exil en Écosse.
Les lecteurs réguliers de ce blog connaissent le contexte de cette affaire. Vincent a été arrêté en novembre 2022 à Anstruther, un petit village de pêche du littoral écossais, et est depuis en prison à Édimbourg, soit quatorze mois de détention, bien que n’étant accusé (et encore moins condamné) d’aucun des crimes prévus par le Code pénal britannique.
La France est l’un des nombreux pays qui sur le continent criminalisent toute recherche historique et scientifique remettant en cause la version orthodoxe de l’« Holocauste ». Mais au Royaume-Uni, le Parlement avait toujours manifesté une opposition de principe à l’adoption d’une telle législation, se défaussant en fait hypocritement sur la jurisprudence des tribunaux du royaume. Une attitude bien comprise par Lord Carloway, le plus haut magistrat écossais, qui vient de s’engager de façon décisive sur la voie de la criminalisation du révisionnisme, ne craignant pas de détourner d’autres lois telles que la loi sur les communications, ni de violer la procédure d’extradition.
Voilà qui évite tout débat parlementaire qui aurait inévitablement dérivé sur le bien-fondé de la thèse révisionniste. Au procès également la question de l’historicité de l’« Holocauste » a été soigneusement tenue à l’écart des débats, mais cela n’a pas empêché Lord Carloway dans ses conclusions, alors qu’il n’a aucune compétence sur le sujet, de s’arroger le droit de pérorer sur « la fausseté patente » du travail de Vincent. Le voilà qu’il se permettait des déclarations sur le nombre de morts à Auschwitz et sur la fameuse « confession » du commandant du camp, Rudolf Höss, sans qu’aucun témoignage d’expert n’ait été présenté à aucun stade de la procédure d’extradition de Vincent sur ces questions.
Il lui était alors facile de prétendre dans son jugement que les publications en ligne de Vincent constituent des délits passibles d’extradition parce qu’elles peuvent être considérées comme « grossièrement offensantes » en vertu de l’article 127 de la loi de 2007 sur la décence du contenu des communications (Communications Decency Act 2007). Rappelons qu’il s’agit d’une actualisation pour l’internet d’une loi conçue à l’origine pour criminaliser les appels téléphoniques obscènes.
Vincent va donc être extradé d’Écosse pour obscénité, mais condamné en France pour négationnisme – sur la base de la loi anti-Faurisson, la loi Fabius-Gayssot.
Pour justifier un lien que d’aucuns pourraient juger risqué entre un appel téléphonique salace et les camps de concentration, le juge précise :
« En l’occurrence, la loi a été étendue pour couvrir l’offense faite aux membres de la communauté juive et des autres communautés dont les membres ont péri à Auschwitz et Birkenau. Il en va de même pour ceux qui vivent avec la mémoire d’Oradour. Il n’est pas nécessaire d’être membre des communautés concernées pour être grossièrement offensé par de tels propos; toute personne raisonnable le serait ».
Toutefois, comme la loi sur laquelle il s’appuie concerne Internet, Lord Carloway est obligé de limiter quelque peu la portée de son jugement :
« Bien que le fait d’avoir ces opinions et, dans certains contextes, de les exprimer ne constitue pas une infraction, le fait de les communiquer au public sur l’internet constitue une violation de l’article 127 de la loi de 2007 ».
Il s’agit d’une attaque flagrante contre les droits humains fondamentaux : une attaque contre les principes de base non seulement de la loi britannique mais aussi des normes intellectuelles acceptées par la civilisation européenne.
Nous vous informerons bientôt de la prochaine étape de la lutte pour la liberté de Vincent Reynouard et de la lutte pour la vraie histoire.
Traduction et adaptation pour la France : Francis Goumain
Il reste peut-être une possibilité de cassation:
l’association de l’obscénité et des camps de concentrations peut ne pas passer sans faire tousser.
Absolument pas, en tout cas pas en France. Sur le fondement des lois PLEVEN GAYSSOT et LELLOUCH, c’est le fait même d’être choqué qui constitue la cause de la condamnation. Pour ces trois lois, le fait d’exprimer un point de vue non conforme à la commune renommée est constitutif de l’infraction car susceptible de choquer monsieur tout le monde (selon les juges). Il s’agit bien en fait de la commune renommée et non des conclusions du TMI de Nuremberg, car ce dernier imputait KATYN aux allemands et faisait état d’autres machinerie de meurtres qui ne font plus actuellement partie de la commune renommée (à ce sujet, on peut utilement lire les ouvrages du professeur que l’on peut se procurer aux éditions AKRIBEIA ou un digest « shoah story » aux éditions DIE de Philippe MOZART (à mon avis pseudo de Martin P).
La décence sur Internet? Plaît-il?
Et il y a une loi au Royaume-Uni pour préserver la décence?
On aurait des raisons de croire que la loi n’a pas été strictement appliquée,
voire, on peut se demander si VR n’est pas le premier à en faire les frais.
Rétrospectivement, VR a eu raison d’aller au RU:
Si la bataille doit se poursuivre en cassation (High Court) et qu’elle force la partie adverse à un procès Zundel en Europe, c’est-à-dire à un procès qui ne puisse pas éviter la discussion sur le fond, le RU est le meilleur terrain pour cela, puisque, précisément, il n’est pas encore interdit de débattre du fond, contrairement à ce qui se passe en Allemagne et en France.
Bah… Quand ça tousse dans le milieu, les valises circulent. Techniquement, aucune juridiction sur cette Terre n’échappent à la « générosité financière illimitée » des Rothschild lorsqu’il s’agit de défendre leurs intérêts. La Shoah est le pilier essentiel de l’argent « dette public ». Plus de Shoah? Les compteurs sont remis automatiquement à zéro (frontières rétablies, croissance économique et démographique autochtones, retours de la diplomatie traditionnelle, régénération des nations… Des agriculteurs heureux et tout ce qui en découle bio-logiquement)
Beau plaidoyer et beaux commentaires.
Je n’ai jamais compris cette panique de certains milieux au sujet d’ecrits mettant en cause des points de l’histoire. L’histoire n’est pas une marque déposée, elle est une matière libre et vivante en constante évolution possible, en fonction des éléments, elle ne peut reposer sur des certitudes. Elle ne devrait pas être figée, dogmatisee, ni même » ideologisee », en fonction des convenances des uns et des autres. Quand on est certain d’une réalité de l’histoire, elle se défend par elle-même ; on n’a pas peur des remises en cause. On ne fait pas voter des lois d’exception pour sa défense et sa protection et l’on n’organise pas de chasses aux sorcières à l’égard de ceux qui en contestent des éléments.
A ma connaissance, il n’y a en France, aucune structure pour exiger la libération de l’histoire et la protection des chercheurs. C’est un grave écueil.
Et à propos de ce sujet là aussi, je ne puis que déplorer la non application d’une vraie égalité humaine, pour nous protéger et défendre tous. La regle fondamentale à faire mettre en vigueur devrait être là suivante : « AUCUN ÊTRE HUMAIN NE DOIT ETRE MIS AU DESSUS OU EN DESSOUS DES AUTRES ».
Milan, tu nous emmerdes avec ton leitmotiv égalitariste! Le disque commence à être rayé!
Soit dit en passant c’est la croix et la bannière pour se procurer son livre « Oradour: Le Cri des Victimes »!
Il est disponible encore ici : https://arts-enracines.fr/accueil/847-oradour-le-cri-des-victimes-vincent-reynouard.html
Le pays serait plus sûr si la justice française déployait le même zèle pour les vrais délinquants.
´L’affaire Vincent Reynouard ´ sera peut-être très utile pour raviver le devoir de mémoire qui disparaît progressivement depuis plusieurs décennies en France, surtout dans les zones occupées … Si Vincent n’avait pas existé , on l’aurait sans doute inventé.
Non, les jeunes de banlieues ont bien la Shoah en tête, tous les cours d’histoire, la télé, le cinéma ne parlent que de ça.
Cette histoire d’érosion de la mémoire est une pure invention de la télé sans aucun fondement, est-ce que vous avez constaté le cas autour de vous?
Par contre, par contre, il y a très certainement une opposition très consciente à ce « devoir de mémoire », il ne faut pas prendre les jeunes de banlieue pour des c*, ils voient très bien ce qu’on veut leur faire avaler et pourquoi.
–> Ne pas tomber dans le piège gauchiste du « tout dépend de l’éducation », – « si on pense mal » – « c’est qu’on a été mal éduqué » – « ce n’est pas possible de penser autrement sur la Shoah si on a reçu une bonne éducation ».
Non, non et non, la pensée ne dépend pas de l’éducation, il y a l’ADN.
J’ajoute:
Nous pensons avant même de parler
C’est la pensée qui est la condition d’acquisition du langage et non l’inverse.
Et cette pensée est basée sur notre ADN.
Descartes a tort:
l’être ne se fonde pas sur la raison,
c’est la raison qui se fonde sur l’être.
Bonjour Monsieur X , je pense réellement que que le Devoir de Mémoire se perd , en France , parce que le peuple d’origine a été en partie remplacé par d’autres peuples qui n’ont pas la même mentalité et de toutes les manières , le Devoir de Mémoire n’est imposé qu’aux Blancs . Je ne crois pas que les Asiatiques de France, par exemple, se sentent très concernés par cette période de l’histoire de notre pays. Les immigrés détectent sans doute le bourrage de crâne mais non seulement n’y sont pas sensibles mais refusent de se plier à la compassion attendue .
V. Reynouard a les memes bourreaux et les memes ennemis que les malheureux Palestiniens de Gaza!