Tribune libre d’Yvan Benedetti dans Rivarol n°3281 du 04/05/2017
« La République gouverne mal mais se défend bien »
Cette pensée de Charles Maurras s’applique de nouveau à l’élection présidentielle. Arrivé en tête au 1er tour, Emmanuel Macron qui se présentait comme un candidat anti-système est en fait une créature du Système missionné pour sauver leur république de connivence et de corruption. Ce qui relève du hold-up électoral, même si le braquage à main armée a fait place au braquage à media forcés, favorisé, il est vrai, par le peu de conscience politique de nos concitoyens. Mais cette arnaque qui continue — Macron se présente maintenant comme le candidat des patriotes — ne peut masquer l’affaiblissement du régime et la déroute des partis autour desquels s’était structurée la vie politique depuis plus de 40 ans : le RPR-UMP-Républicains qui change de noms comme les escrocs changent d’enseignes et de vitrines, et le Parti Socialiste ont été éliminés dès le 1er tour ; le Parti Communiste, quant à lui, trop affaibli, incapable de présenter une candidature sérieuse, n’en finit plus de mourir. Si l’on ajoute le poids de l’abstention et des votes blancs ou nuls, l’on comprend bien que cette Ve République n’a plus longtemps à vivre. C’est le premier enseignement du scrutin.
Le deuxième est que Marine Le Pen a frisé la correctionnelle électorale. A quelques 500 000 voix près, elle manque d’être éliminée. Comme quoi le suffrage universel relève plus de la loterie que d’un mode sérieux et stable de désignation des gouvernants à la tête de l’État.
Cet échec relatif est le résultat de plusieurs erreurs et tares congénitales : une campagne de deuxième tour sans rassembler au préalable le mouvement national ; une campagne en zigzag qui donne trop d’importance aux sondages au détriment d’une cohérence doctrinale ; une volonté quasi obsessionnelle de dédiabolisation et une erreur quant à sa stratégie et son positionnement électoral.
Analyse du premier tour
Le Front National a connu des succès électoraux quand il a dévoré l’espace vital de la droite parlementaire. Le soutien tacite de Philippe de Villiers avant le 1er tour, de Sens commun, de Christine Boutin du Parti Chrétien- Démocrate, le ralliement de Nicolas Dupont- Aignan, de Marie-France Garaud entre les deux tours démontrent que l’espace électoral naturel du Mouvement national est là, dans la droite de convictions. Il ne faut pas chercher d’alliance électorale avec la fausse droite des magouilles mais détruire ce syndicat de purs intérêts, ce qui accélérerait paradoxalement l’implosion du clivage droite-gauche.
Ce n’est pas un hasard si François Fillon a mis moins d’un quart d’heure pour se rallier à Macron. Si Marine Le Pen avait pris la tête de la Manif pour tous et soutenu le combat en faveur de la vie, elle serait à un niveau beaucoup plus élevé, et bénéficierait d’une vraie dynamique pour le second tour. Créditée de 27-28 % dans les sondages en début de campagne, elle aurait pu monter aux alentours de 35 % ! Au final elle dévisse et dépasse péniblement les 21 %. Une partie de son électorat potentiel s’est réfugiée dans l’abstention. Les deux cartes de France illustrant le vote en faveur de Marine Le Pen et de l’abstention sont quasi-identiques et peuvent se superposer. Une autre partie de son électorat s’est reportée sur Jean-Luc Mélenchon, transfert favorisé par les positions économiques et sociales du programme FN et la malice du candidat de la « France insoumise », qui, à l’inverse de 2012, a astucieusement remplacé dans ses réunions le drapeau rouge par le drapeau national, et fait l’impasse sur le combat antiraciste. Ce mauvais positionnement électoral a aussi des conséquences sur le 2e tour de l’élection. Le vote de la droite de convictions se reportant naturellement sur elle, elle se trouve dans l’obligation de parler à l’électorat de la « France insoumise ». Mais plus elle y gagnerait des voix, plus elle renforce la mobilisation de ceux qui chez Mélenchon, dans le registre « ni banquier, ni facho » sont tentés par l’abstention ou le vote nul. C’est un peu le chien qui se mord la queue et l’impasse politique.
Une France morcelée en trois blocs
Néanmoins ce 2e tour va permettre de clarifier un peu la situation. La France électorale est morcelée en trois blocs. Quand on analyse la géographie du vote, on constate que Macron est plutôt le candidat des mégalopoles mondialisées et cosmopolites où l’esprit bobo apatride domine. Mélenchon est le candidat des périphéries urbaines et métissées. Alors que Marine Le Pen est la candidate des villes moyennes et du monde rural, les plus touchés par le chômage, la pauvreté et la précarité. Une grande inconnue tout de même, jamais analyser ni même révéler par les commentateurs — et pour cause !- le poids réel du vote ethnique. Combien de voix représentent le vote des Français transgéniques ? Les statistiques raciales et religieuses étant interdites, nous en aurons un aperçu aux décomptes du 2e tour, ces voix se regroupant contre Marine Le Pen. Nous avons donc deux candidats qui représentent deux mondes totalement opposés ; la continuation de la lutte entre les cosmopolites et les nationalistes. Alors que nous nous trouvons dans une situation plutôt favorable puisqu’un grand nombre d’altermondialistes pourraient refuser de voter pour un représentant du grand capital, voilà que Marine Le Pen s’éloigne de plus en plus du nationalisme. C’était prévisible.
Non à la dédiabolisation !
C’est pour cela que nous nous sommes battus pour qu’elle n’accédât pas à la tête du Front National et que nous avons refusé de voter pour elle au 1er tour. Sa logique de dédiabolisation est une politique de trahison. J’ai toujours dit qu’à tirer le fil, tout le tricot allait se défaire. C’est ce à quoi on assiste et qui s’est encore accéléré dans la campagne de l’entre-deux tours avec le dépôt de gerbe à Marseille à la stèle des déportés et le nouveau recul sur la suppression de l’Euro. Plus elle va progresser électoralement, plus elle va se normaliser. C’est le piège de la dédiabolisation qui se referme. Il est vrai que ceux qui vont voter pour elle sont tous des Français qui refusent de voir notre patrie et notre peuple disparaître dans le magma en fusion de la mondialisation ; qu’à défaut de faire front commun, nous avons des ennemis communs : le Planning familial, Aides, la Licra, SOS-Racisme, l’UOIF, le Secours catholique, les Loges maçonniques, le Grand Rabbin, le recteur de la Grande Mosquée, les cultureux en tout genre…, bref tout ce que le système compte d’associations pourries et d’individus serviles et intéressés qui veulent nous détruire, appelle bien évidemment à voter contre Marine Le Pen. Mais est-ce suffisant pour nous précipiter vers l’urne… ?
Il faut remettre ces élections à leur juste place. C’est un épiphénomène par rapport au chaos qui s’annonce. Macron est un marionnettiste de ces ploutocrates qui habituellement dirigent en coulisses. Cet oligarque aime la lumière ! Ce qui est une chance puisque l’ennemi apparaît au grand jour ! Reste que ces campagnes électorales sont une insulte à l’intelligence et font partie de ce processus permanent de conditionnement mental de l’opinion publique. Il faut sortir de cet état de sidération collective que constituent les campagnes électorales. Au « je suis Charlie » succède le « Je suis électeur » et « je suis républicain » ou « je suis démocrate » et in fine « je suis du système ». Nous valons mieux que cela, mieux que d’assister ou de participer à ce feuilleton aux airs de « Plus belle la vie ».
Alors faut-il voter pour que la température du thermomètre indicateur de la décadence du système monte le plus haut possible ? Il faut en tout cas comprendre que le marinisme n’est en rien le médecin dont la France malade a besoin. Se contraindre à se boucher le nez pour faire abstraction de tout cela, certains y arrivent, moi je ne peux m’y abaisser. La France ne sera pas sauvée pas la loi du nombre et de la foule ! Il faut en prendre conscience. Et, de surcroît, garder surtout à l’esprit que voter éventuellement, ponctuellement, en se cachant, anonymement, et qui plus est, pour des idées qui sont de plus en plus éloignées des nôtres, ne nous dispense pas de mener le combat nationaliste au grand jour, au quotidien, face au soleil.
Yvan Benedetti
Cette élection permet d’éclairer les choses. En effet, trois blocs se dessinent : coeur nucléaire du système (Macron), néo marxiste (regroupant les communistes et certains jeunes partisans d’un changement radical de société voyant l’augmentation des profits sans que les salaires suivent) et le bloc national-républicain (le plus proche de nous scindé en une tendance libérale-réactionnaire et une tendance souverainiste mais étatiste).
Les deux derniers blocs sont deux types d’oppositions au premier incarnant les tares du régime. Sur les deux autres blocs il fautre comprendre que la critique dun capitalisme (plus dire que marine) est bonne bien qu’il surtout libertaire et au Front National le désir de refaire de la France une nation fière est également bon à prendre bien qu’il ne remette pas vraiment en cause le système capitaliste et libéral.
Nous devons en disons ce que nous sommes sans faire de petites phrases (car le peuple est totalévent déboussolé), sans entretenir les caricatures du système qui font le servent mais sans pour autant se renier, devenir la conjonction entre ce que ces blocs ont de meilleurs hors du cadre actuel de la République née avec la DDHC. Contrairement à ce qu’on croit se dédiaboliser ce n’est pas se renier du tout comme le fait depuis longtemps le F《n》c’est s’exprimer directement aux francais sans le filtre judéo-maçonniquo-bancaire.
Et surtout crier haut et fort la seule solution pour la France c’est : le nationaliste.
France éternelle guide nos pas vers la victoire. France libère toi du voile républicain.
A bas la République !
Vive la France !
Bravo pour une superbe analyse, juste en tous points, d’une Gueuse qui n’en finit pas de mourir, mais – comme nous en prévenait, Bernanos, je crois – chez qui la puanteur de la putréfaction précède la mort physique. Le navrant paradoxe de cette supercherie qu’est la « démocrassie », c’est hélas que c’est inévitablement le VRAI peuple de France qui paie en premier l’addition.
Si, par quelque caprice du destin national, c’était dimanche »Trumpette » qui l’emportait, ce ne serait pas imputable à un quelconque mérite de la cet assemblage improbable totalement dénué de colonne vertébrale, mais sans doute à l’allergie de toutes les vraies Françaises de bon sens à l’égard de l’homoncule d’en face… sorte de tout petit golem… qu’elles ont d’instinct percé à jour.
Il n’existe pas de vrai ou faux peuple de France , il n’y a que LE peuple de France !
Toutefois c’est bien avec l’assentiment d’au moins la moitié de ses » brebis » fussent elles égarées , que les valets de la finance internationale apatride représentée par nos dirigeants , racketteurs de l’argent public , vont pérenniser leur système usurier , poursuivant le programme esclavagiste commencé ostenciblement et méthodiquement depuis les années 70 .
Système qui instaure progressivement le culte des inversions dans tous les domaines , afin de poursuivre cette décadence morale , porte nécessaire à franchir pour abêtifier l’homme . Ce qu’un pour cent de la population , se prétendant » élue « , s’active à poursuivre , puisque religieusement , les 99% étant considérés comme des » bêtes » par cette oligarchie dominatrice .
« Il n’existe pas de vrai ou faux peuple de France , il n’y a que LE peuple de France ! »
C’est n’est pas vrai. Voulez vous dire que tous ceux qui ont obtenus les papiers français par les régime siono-socialiste en France sont égaux aux Français de Souche ?
Les Algériens, les juifs, les Africains , les Asiatiques, n’ont une seule goutte du sang Français. En conséquence, ni un seul d’eux ne peut prétendre d’être « français ». Basta !! Les Vrais Français sont ceux avec une ADN Gauloise !! Vous me direz » le droit de sol » fait d’eux des (vrais)Français.
Eh, bien, NON !!! A tous ces extra-européens vous avez leur permis qu’ils naissent sur les terres Gauloises, celles de vos ancêtres ! Et par cette permission ( service, avantage ) de naître sur VOTRE sol, ne fait pas d’eux des « français ».
Etes vous un traître, Jean D’Artois ???